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À la Une: les tours infernales à Hong Kong

À la Une: les tours infernales à Hong Kong

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Les photos des sept immeubles de 31 étages en feu dans le quartier de Tai Po à Hong Kong sont partout ce matin dans les journaux. Une véritable scène de guerre. Des flammes rouges et une épaisse fumée noire. Sur le site du China Morning Post, notamment, l’image de cet homme, levant les bras au ciel, devant les tours en feu. « Wong, 71 ans, fond en larmes, commente le journal, il explique que sa femme est prise au piège des flammes. Submergé par la peur, il reste impuissant, incapable d’agir ». Le bilan est terrible, pointe le quotidien hongkongais : au moins 44 morts dont un pompier et 279 personnes disparues. Bilan qui n’est que provisoire… Ce matin, poursuit le China Morning Post, « les flammes qui ravageaient quatre des sept immeubles ont été maîtrisées, tandis que les trois autres sont toujours en feu dans les étages supérieurs. Les opérations de sauvetage se poursuivent et des victimes sont toujours extraites des bâtiments ». Bambou et polystyrène… Comment le feu s’est-il déclaré ? Pour l’instant, pas de réponse… peut-être une cigarette mal éteinte… Les immeubles étaient en cours de rénovation. Et « il semblerait, pointe le journal, que l’incendie se soit propagé entre les bâtiments par les échafaudages en bambou qui les recouvraient. Le bambou, couramment utilisé dans les travaux de construction à Hong Kong, est apprécié pour sa robustesse, sa légèreté, sa flexibilité et son faible coût, malgré sa forte inflammabilité, contrairement au métal ». Par ailleurs, indique encore le China Morning Post, « les policiers ont découvert que des plaques de polystyrène hautement inflammables recouvraient les fenêtres des ascenseurs à chaque étage. Selon les autorités, ces plaques ont contribué à la propagation rapide de l’incendie dans les immeubles et à l’embrasement des appartements par les couloirs. De plus, les filets et bâches utilisés à l’extérieur des bâtiments n'étaient pas conformes aux normes de sécurité incendie. Trois personnes, dont deux directeurs et un consultant de l’entreprise chargée de la rénovation des bâtiments, ont été arrêtées pour homicide involontaire ». États-Unis – Russie : Witkoff conspué… À la Une également, encore et toujours Steve Witkoff, l’émissaire de Donald Trump… « Le pantin de Poutine », s’exclame Libération à Paris en première page. Libération qui revient sur les échanges téléphoniques de Steve Witkoff avec le conseiller diplomatique russe Iouri Ouchakov. Des échanges qui « illustrent, s’il en était encore nécessaire, pointe le journal, les coulisses peu reluisantes du soi-disant plan de paix de Donald Trump pour l’Ukraine ». Libération qui s’interroge : « qui a fait fuiter » ces conversations téléphoniques ? « Un autre conseiller de Trump agacé par la place prise par Witkoff ? Un service de renseignement américain ou européen effaré par la façon dont les Américains abandonnent l’Ukraine aux Russes ? Voire les Russes (eux-mêmes), pour ajouter toujours plus de chaos au chaos ? En tout cas, estime le journal, cela devrait montrer aux Européens, s’il en était encore besoin, à quel point le jeu de la diplomatie a changé. À quel point il est urgent de se regrouper et de parler bien plus fort ». Trump : « un narcissique patenté entouré de sycophantes sans expérience » Le Temps à Genève ne prend pas de gants : « outre l’insigne faiblesse de Washington, qui ne semble trouver de meilleure stratégie de sortie de crise en Ukraine que celle d’accéder aux demandes de l’agresseur en ignorant ses alliés, ces transcriptions illustrent l’immense amateurisme de la diplomatie américaine. Menés par un narcissique patenté entouré de sycophantes sans expérience (Steve Witkoff et Jared Kushner sont à la base des promoteurs immobiliers), les États-Unis donnent chaque jour davantage l’impression d’un fragile pantin toujours prêt à changer de direction – selon l’humeur du patron ou la capacité de ses interlocuteurs à le manipuler. Les subalternes du président en sont manifestement conscients, pointe encore le quotidien suisse, tout comme le Kremlin, qui en profite pour ridiculiser régulièrement Donald Trump, dont l’ignorance se vérifie par un aveuglement complet face au machiavélisme russe ». D’ailleurs, souligne le Washington Post, « Trump a choisi le pire moment pour adopter une ligne dure envers l’Ukraine ».- Car, contrairement à ce qu’affirme la Maison Blanche, les Russes ne sont pas du tout en position de force. En effet, pointe le Post, « partout en Russie, l’économie montre des signes de faiblesse et d’effondrement sous le poids de la guerre ». Et sur les lignes de front, les forces russes progressent, certes, mais au prix de terribles pertes. Alors, « il est compréhensible que Trump, qui avait promis de mettre fin à la guerre en un jour, s...
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