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Spécial - Entretiens avec Miguel De Bruycker du Centre pour la Cybersécurité Belgique - Parce que... c'est l'épisode 0x648!

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Parce que… c’est l’épisode 0x648! Shameless plug 4 et 5 novembre 2025 - FAIRCON 20258 et 9 novembre 2025 - DEATHcon17 au 20 novembre 2025 - European Cyber Week25 et 26 février 2026 - SéQCure 2026 Description Introduction Dans cet épisode spécial du podcast, Miguel De Bruycker, directeur général du Centre pour la cybersécurité belge (CCB), partage les approches innovantes et les réalisations de son organisation en matière de protection des citoyens contre les cybermenaces. L’entretien met en lumière une philosophie unique qui place la santé numérique des citoyens au cœur des priorités gouvernementales. Une approche belge distinctive Contrairement à de nombreux pays occidentaux, la Belgique a adopté une approche proactive de la cybersécurité qui se distingue par son intervention directe pour protéger la population. Miguel De Bruycker souligne que leur clientèle comprend la population générale, les entreprises, les services gouvernementaux et l’infrastructure critique. Cette vision globale reflète une conception de la cybersécurité comme une question de santé publique, où l’État a un rôle actif à jouer pour le bien-être collectif. Le système suspect@ccb.be : une initiative citoyenne massive L’une des initiatives phares du CCB est la création, il y a sept ans, de l’adresse email suspect@ccb.be. Disponible en quatre langues, ce service permet aux citoyens belges de signaler les courriels suspects. Les chiffres sont impressionnants : en 2024, le centre a reçu en moyenne 25 000 courriels par jour de la part de la population. Cette mobilisation citoyenne témoigne d’une prise de conscience collective des menaces numériques et d’une confiance dans les institutions pour traiter ces signalements. Le Belgian Anti-Phishing Shield : une protection par défaut Depuis cinq ans, le CCB a mis en place un système encore plus audacieux : le Belgian Anti-Phishing Shield (BPS). En partenariat avec les principaux fournisseurs d’accès Internet (FAI) du pays, le centre a développé un système de protection DNS avec une approche opt-out, c’est-à-dire que la protection est activée par défaut pour tous les citoyens. Le fonctionnement est le suivant : à partir des 25 000 courriels quotidiens reçus, l’équipe identifie les domaines et sites web malveillants. Ces informations sont ensuite transmises aux FAI qui affichent des pages d’avertissement aux utilisateurs tentant d’accéder à ces sites dangereux. En 2024, ces pages d’avertissement ont été affichées 240 millions de fois, démontrant l’ampleur de la protection offerte. Un équilibre délicat entre protection et liberté Miguel De Bruycker reconnaît le caractère intrusif de cette approche et la nécessité d’éviter toute accusation de censure gouvernementale. C’est pourquoi le système intègre plusieurs garde-fous essentiels. Premièrement, contrairement aux systèmes opt-in utilisés dans d’autres pays (qui sont peu utilisés), le système belge est opt-out : les citoyens peuvent facilement désactiver la protection s’ils le souhaitent, les instructions étant clairement affichées sur les pages d’avertissement. Deuxièmement, un mécanisme de contestation permet aux utilisateurs de signaler immédiatement si un site est incorrectement classé comme malveillant. Dans ce cas, le site est retiré de la liste et analysé rapidement. S’il s’avère qu’il n’est pas dangereux, il reste débloqué ; sinon, il est remis sur la liste. Après cinq ans de fonctionnement, aucune plainte officielle n’a été déposée contre ce système, ce qui témoigne de son acceptation par la population. Une efficacité mesurable Bien que Miguel De Bruycker admette qu’il est difficile de mesurer précisément l’impact de ces mesures (car on peut quantifier ce qui est bloqué, mais pas ce qui aurait pu se produire sans protection), les indicateurs internationaux sont encourageants. La Belgique se classe régulièrement dans le top 3 ou 4 des pays européens en matière de cybersécurité selon divers indices comme le Bitsite Index ou l’ITO Index. Ce positionnement avantageux suggère que l’approche belge porte ses fruits et pourrait inspirer d’autres nations. Une organisation efficiente L’aspect peut-être le plus remarquable de cette initiative est son efficacité organisationnelle. L’équipe qui traite les 25 000 courriels quotidiens et gère le système BPS ne compte que quatre personnes. Cette prouesse est rendue possible par une automatisation poussée des processus. Le centre travaille avec deux partenaires privés qui aident au traitement. L’information est anonymisée de façon automatisée, puis contrôlée par les partenaires privés avant d’être analysée automatiquement au centre. L’intervention humaine n’est nécessaire que lorsque des anomalies sont détectées. Coordination nationale et cadre fédéral Sur le plan organisationnel, la cybersécurité en Belgique...
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