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A la Une: le cessez-le-feu se fissure à Gaza

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« On craint le retour de la guerre » : les mots de Mahmoud, jeune Gazaoui de 29 ans, s’affichent à la Une de Libération à Paris. « Le calme, le soulagement, la joie, l’espoir auront duré au moins quelques jours au Proche-Orient, soupire le journal. Ce qui est déjà énorme après deux ans de guerre acharnée. À Gaza, les armes se sont tues une partie de la semaine jusqu’à ce que le Hamas profite du cessez-le-feu pour se livrer à de violents règlements de compte contre des clans rivaux ou des Palestiniens accusés d’être des “collabos“. Et hier dimanche, pointe Libération, c’est l’armée israélienne qui a mené des frappes sur le centre et le sud de l’enclave, accusant le Hamas d’avoir tiré en premier et tuant une trentaine de personnes. Bref, le cessez-le-feu ne tient plus à grand-chose, si ce n’est à la pression absolue des pays de la région, conscients qu’un retour de la guerre ne ferait pas leurs affaires. » Les prochaines étapes s’annoncent délicates… « La première étape du plan de paix se déroule dans un climat très tendu, renchérit Le Monde. Les Israéliens mettent en doute la bonne volonté du Hamas à propos des corps des 28 otages (…). D’un côté, le Hamas affirme avoir fait le maximum pour rendre les dépouilles en sa possession et pour retrouver les autres. De l’autre, l’armée et le gouvernement estiment que le Hamas a choisi de ne pas rendre tous les corps disponibles, violant ainsi la première étape du plan de paix de Donald Trump. » Alors désormais, poursuit Le Monde, « les prochaines étapes du plan en 20 points entré en vigueur le 10 octobre sous la pression du président américain apparaissent particulièrement délicates. Les belligérants et les médiateurs doivent notamment s’entendre sur la future gouvernance temporaire de Gaza et sur la démilitarisation du Hamas, censé abandonner son contrôle de l’enclave. Les envoyés spéciaux de Donald Trump, Steve Witkoff et Jared Kushner, rencontrent Benyamin Nétanyahou ce lundi. » À qui la faute ? Si le cessez-le-feu à Gaza est train de se fissurer, « la faute en revient au Hamas », estime pour sa part le Washington Post. « Avant même que l’encre du dernier accord de cessez-le-feu ne sèche, les hommes du Hamas sont sortis de leurs repaires souterrains, le visage frais, bien nourris et vêtus d’uniformes impeccables. » Et ils se sont livrés, donc, à de violents règlements de comptes. Qui plus est, poursuit le Post, « selon le Département d’État, le Hamas préparerait d’autres attaques contre des civils palestiniens. (…) Le groupe djihadiste attise (donc) les flammes d’une guerre civile palestinienne. » « Les interrogations sur l’avenir immédiat de Gaza s’accumulent », constate pour sa part Haaretz à Tel Aviv. Haaretz qui pointe du doigt, lui, le Premier ministre israélien. « Si Netanyahou veut réellement accélérer la localisation des otages, il doit laisser entrer les équipes de recherches turques prêtes à intervenir, actuellement bloquées au point de passage de Rafah. » À lire aussiAprès de nouveaux bombardements israéliens à Gaza, le fragile cessez-le-feu reprend Le « casse du siècle » au Louvre À la Une également, le vol spectaculaire d’hier matin au musée du Louvre à Paris. Tous les journaux publient les photos des bijoux dérobés et soulignent leur valeur inestimable… C’est le « casse du siècle » pour Le Soir à Bruxelles. « Les clés du braquage du Louvre : sept minutes, quatre assaillants et une échelle pour accéder aux joyaux de la Couronne », constate El Pais à Madrid. « La chasse aux voleurs est ouverte », s’exclame le Guardian à Londres. Le Louvre « trop vulnérable », pointe La Repubblica à Rome. En effet, « le Louvre a-t-il sous-estimé les alertes sur ses failles de sécurité ? », s’interroge Le Figaro à Paris. Oui, répond le journal, qui révèle qu’un récent « rapport de la Cour des comptes alertait sur le retard pris par le Louvre dans la mise en conformité des équipements de sûreté du musée. » Le journal qui cite aussi une gardienne du musée selon laquelle « 190 postes de surveillance ont été supprimés en dix ans, soit 15% des effectifs ». « Le problème n’est pas nouveau, souligne Le Figaro. En 1939 déjà, au moment du vol de L’Indifférent de Watteau au Louvre, la question de la sécurité avait fait couler beaucoup d’encre. L’un des plus grands quotidiens français d’avant-guerre, Le Journal, déplorait déjà “l’inefficacité des mesures de surveillance dans nos musées nationaux. Par raison d’économies, poursuivait-il, le personnel des gardiens a dû être réduit récemment dans des proportions relativement considérables“. L’histoire se répète. » À lire aussiCambriolage au Louvre: la revente en l'état des joyaux volés est impossible, selon les experts
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