
Pourquoi la musique devient un placement financier très rentable
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Près de trente ans après David Bowie et ses célèbres « Bowie Bonds », le mariage entre musique et finance bat des records. En 2025, les catalogues d’artistes comme Justin Bieber ou Lady Gaga deviennent de véritables actifs financiers, attirant de plus en plus d’investisseurs en quête de rendements stables et prévisibles.
En 1997, David Bowie surprenait le monde en lançant les premiers « Bowie Bonds » : des obligations adossées aux revenus de son catalogue musical. L’idée est simple, transformer ses chansons en titres financiers, permettant à l’artiste de toucher immédiatement un capital, et aux investisseurs de percevoir, pendant une durée déterminée, les royalties générées par sa musique. Près de trois décennies plus tard, le concept est devenu un marché florissant. En 2025, il pèse déjà 4,4 milliards de dollars et attire toujours plus d’acteurs, séduits par un modèle rentable et résilient.
Quand la musique devient un actif financierLe principe est avantageux : au lieu d’attendre des années pour récolter leurs droits d’auteur, les artistes monétisent leur catalogue en le transformant en obligations. Les investisseurs, eux, reçoivent les revenus issus du streaming, de la radio, des concerts ou encore de la publicité. Dans un contexte où les obligations classiques rapportent peu, ces produits financiers séduisent : certains offrent jusqu’à 10 % de rendement.
Un levier puissant pour les artistesLa musique a un avantage décisif. Elle génère des flux réguliers, même en période de crise. Le streaming et la protection juridique des droits d’auteur rassurent les investisseurs. En 2023, une opération sur les catalogues de Shakira et Justin Bieber a par exemple offert 5,6 % de rendement, soit plus qu’une obligation traditionnelle. Côté artistes, l’intérêt est tout aussi clair. Ce système permet d’obtenir rapidement plusieurs dizaines de millions de dollars, de sécuriser leur avenir financier, de racheter leurs droits ou de financer de nouveaux projets. En France, certains dispositifs de financement participatif ont d’ailleurs repris ce principe à plus petite échelle, en permettant aux fans d’investir directement dans un album.