『Muriel Blanc Duret, une artiste textile engagée dans le tissage』のカバーアート

Muriel Blanc Duret, une artiste textile engagée dans le tissage

Muriel Blanc Duret, une artiste textile engagée dans le tissage

無料で聴く

ポッドキャストの詳細を見る

このコンテンツについて

Aujourd’hui, émerveillement, questionnement et appropriation avec Muriel Blanc Duret, une artiste textile spécialisée dans le tissage d’œuvres d’art uniques. Après une carrière dans le conseil et le management, elle procède à une reconversion vers le tissage et les tapis. Elle quitte son cadre habituel pour s’installer à Aubusson, mondialement connue comme la capitale de la tapisserie. Formée à la Cité de la Tapisserie et sur différents métiers jusqu’à maîtriser des techniques multiples, le parcours de Muriel Blanc Duret est celui d’une reconversion consciente et réfléchie guidée par le sens et la matière qui sont au cœur de sa pratique artisanale et artistique. Plus que la création, c'est la capacité de l'homme à créer qui m'intéresse. Je ne suis pas venu pour faire ce que d'autres font déjà très bien. Je suis venu pour explorer de nouveaux univers, de nouvelles possibilités, de dépasser de nouvelles contraintes, d'inventer peut être des choses, ou en tous cas dans la conjugaison des techniques d'inventer quelque chose qui me soit personnel, qui me soit propre et qui contribue aussi à ma signature. Muriel Blanc Duret, artiste textile et fondatrice de l’atelier Tributs. « J'ai pris la décision de changer d'orientation professionnelle et d'embrasser une nouvelle carrière, au mi-temps de ma vie. J'ai eu des rencontres qui ont été extraordinaires, qui m'ont facilité la vie. C'était un bilan qui me permettait de dire merci. J'ai pu faire ce que j'avais envie de faire, le dire et le déclarer avec le nom de marque qui est aujourd'hui le mien : c'est Tributs, donc, je paie mon tribut et je sais ce que je dois. Je me rappelle ce que je dois et à qui je le dois, sans être dans la vassalité. Mais sans oubli », précise-t-elle. Muriel Blanc Duret est née à Lyon, dans le sud-est de la France. Après ses études à Sciences Po Lyon et une année en marketing à Clermont-Ferrand, elle débute une carrière dans le conseil en architecture évènementielle, tertiaire et commerciale en tant que cadre dirigeant et consultante. À mi-parcours de vie, elle opère une reconversion vers le tissage et les tapis. Muriel Blanc Duret a ressenti le besoin d’une quête de sens après une vie professionnelle intense : « Comme beaucoup, j'étais un cadre débordé, proche de la rupture et il fallait absolument que je fasse autre chose sous peine de presque de mourir, c'est ce que je ressentais à ce moment-là. J'aimais beaucoup ma vie professionnelle, mais elle était devenue excessive donc dangereuse pour ma santé. J’ai, donc, entamé une réflexion et je suis allé chercher ce que j'aimais fondamentalement. J'aimais deux choses le tissage, plus précisément les tapis. Et puis j'aimais les mots et je me suis interrogé longtemps. Est-ce que je vais faire le choix des mots ? Et puis le tissage, c'était une folie. » « Finalement, il y a une histoire importante autour du tapis. Pendant 30 ans, j'ai arpenté la planète et je l'ai arpenté en priorité en partant vers l'est. En partant vers l'est, j'ai reçu une hospitalité que je ne pourrai jamais rendre. Cela a commencé en Europe centrale jusqu'à la chute du mur Berlin. Et puis avoir connu l'ouverture formidable des frontières de l'est, je n'ai jamais cessé d'aller vers l'est. Plus on va vers l'est, plus on croise des tapis, on rencontre les cultures du tapis. J'ai beaucoup vécu, mangé, dormi, fait connaissance sur les tapis. Quand je me suis questionné sur le tissage, finalement c'était une évidence que de faire des tapis, que de tisser des tapis pour rendre un petit peu ce que j'avais reçu. » Muriel Blanc Duret quitte peu à peu son ancien cadre de vie pour s’installer à Aubusson, où elle suit une formation à la Cité de la Tapisserie : « Je voulais une technique à forte valeur ajoutée parce que j'ai une vision business de mon projet. Dans la Creuse, il y avait de quoi me former, tout l'écosystème, toute la chaîne de valeur était là. Je suis parti en pleine pandémie, c'était un saut dans le vide et c'est resté un saut dans le vide. Aujourd'hui encore, je continue de me dire que c'est une folie. Mais j'aime vivre avec cette folie, c'est à dire la part d'étourdissement que cela me donne et qui est un étourdissement qui est sain par rapport à ce que je vivais précédemment, mais qui me minait petit à petit. J'ai utilisé mes droits à la formation en les complétant un petit peu, j'ai pu apprendre à tisser dans l'orthodoxie aubussonnaise pendant huit mois. Au terme des huit mois, j'ai pris la tangente tout de suite, dans un premier temps, en changeant de type de métier à tisser, parce qu'au niveau ergonomique, le métier aubussonnais ne me convenait pas particulièrement. J'ai réappris à tisser sur un métier vertical comme ceux de la manufacture des Gobelins. » « J'ai commencé à explorer toutes les techniques qui allaient me permettre d'arriver à la vision ...
まだレビューはありません