Dans cette vidéo, je vous raconte l’histoire d’un homme qui, pour la première fois, fut désigné par un mot encore inconnu du grand public : nécrophile.Au milieu du XIXe siècle, François Bertrand, sergent dans l’armée française, déterre des cadavres de femmes pour assouvir ses pulsions morbides. Derrière l’image d’un jeune sous-officier poli et pieux, se cache un trouble profond, une « maladie » selon ses propres termes, qui le pousse à profaner les sépultures nuit après nuit. Qui était réellement cet homme à la double face ?Était-il fou ?Comment la justice de 1849 a-t-elle jugé des actes pour lesquels il n’existait même pas encore de mot ?À partir de sa confession manuscrite, des travaux médicaux contemporains et de la thèse fondatrice du docteur Alexis Épaulard, je retrace dans cette vidéo l’un des cas les plus glaçants de l’histoire criminelle française.Vous découvrirez comment le terme « nécrophilie » est né, comment la science psychiatrique a tenté de classer l’inclassable, et pourquoi cette affaire, malgré sa monstruosité, est presque tombée dans l’oubli.👉 Une enquête rigoureuse, des sources rares, et une plongée dans l’abîme d’un esprit qui fascine autant qu’il terrifie.🎥 Abonnez-vous à la chaîne pour ne rien manquer des prochaines enquêtes.#histoirecriminelle #necrophilie #sergentbertrand #faitsdivers #psychiatrie #criminalité #criminologie #vampiredumontparnasseSource :Épaulard Alexis, Vampirisme : nécrophilie, nécrosadisme, nécrophagie (thèse de médecine, Lyon, 1901)Amandine Malivin, « Le nécrophile, pervers insaisissable (France, XIXe siècle) », Criminocorpus 7 (2016) – Étude historique sur l’affaire Bertrand et la construction du discours médico-légal sur la nécrophilie.Jules L. Lunier, « Examen médico-légal d’un cas de monomanie instinctive – Affaire du sergent Bertrand », in Annales médico-psychologiques, t. I, 1849, p. 351-379