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Les Centres d'excellence en Afrique fêtent leur dix ans

Les Centres d'excellence en Afrique fêtent leur dix ans

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Comment améliorer encore la qualité des nouveaux talents africains, notamment dans les domaines techniques et scientifiques ? C’est le projet du programme des Centres d’excellence africains, programme qui célèbre cette année ses dix ans d’existence. Un peu partout sur le continent, les CEA forment l’élite africaine de demain. C'est au Ghana, en avril dernier, que les représentants des vingt pays associés à ce projet de Centres d'excellence ont célébré le dixième anniversaire de ces CEA, cofinancés par la Banque mondiale et l'AFD (Agence française de développement). À cette occasion, la ministre de l'Enseignement supérieur du Malawi a résumé la philosophie du projet, se souvient Wali Wane : « Elle a dit que ce programme lui a apporté, c'était de l’« afro-optimisme », c'est-à-dire voir que l'Afrique est capable de le faire, de produire ses compétences de très, très haut niveau pour son propre développement économique et je crois que c'est cela qui est important ». Afro-optimisme Wally Wane est justement directeur sectoriel Éducation pour l'Afrique de l'Ouest et du Centre à la Banque mondiale. Une banque qui a investi 657 millions de dollars dans quatre-vingt Centres d'excellence formant à l'agriculture, la médecine, l'énergie ou encore l'environnement. « Mais y a aussi le lien entre les Centres d'excellence et l'industrie » précise-t-il. « Ils développent des partenariats. Ils s'assurent que lorsque ceci est fait, les gens vont rester dans le pays et, par exemple, ce sont des Sénégalais qui vont étudier au Togo, des Togolais qui vont aller au Burkina... Puis, ils vont revenir chez eux. Lorsque les gens sont formés, ils ont ce lien avec l'industrie. Ils ont déjà en fait pratiquement un emploi ou bien un stage. En commençant, ils développent des programmes qui devraient pouvoir être commercialisables. Ceci leur permet de pouvoir tirer des revenus de ce qui est fait ». Illustration de la pertinence de ces programmes au Cersa de Lomé, les élèves et chercheurs togolais de ce Centre d'excellence sur les sciences aviaires ont travaillé sur les larves de mouches et ont pu trouver des solutions efficaces et financièrement avantageuses pour la pisciculture. Le docteur Kodjo Gnatépé Mlaga, enseignant du Centre, explique l'impact de ces découvertes : « Ça a eu un impact, un impact du point de vue production où l'entrepreneur s'est senti satisfait de l'utilisation de ces asticots, au point où il développe même des techniques pas possibles pour pouvoir produire majoritairement ces asticots. Et selon lui-même, ces asticots auraient réduit le coût de production de l'aliment et ça aussi permis de réduire aussi l'utilisation de la farine de poisson ». De l'oxygène pour booster la recherche Pierrot Akakpovi, PDG de Lofty Farm, société togolaise spécialisée dans la production de poissons tilapia, confirme l’efficacité de cette collaboration entre le centre et son entreprise : « C'est grâce à eux [le Cersa, NDLR] qu'on a eu accès aux mouches "soldats noirs" qui nous donnent des larves et contribuent à hauteur de 20% au moins dans la composition des aliments pour nos poissons. Ceci constitue directement un atout pour nous et à coût vraiment réduit, on pourra l'exploiter pour le bien-être de nos clients et pour notre population ». Jacob Kokou Tona est le directeur du Cersa de Lomé : « L'existence, ou bien le financement de ces centres par la Banque mondiale, est un tonneau d'oxygène, pour booster la recherche dans les universités pour l'enseignement de qualité, il faut le dire ! Et puis cela permet à certaines personnes d’exprimer le potentiel qui est caché en eux. Cela soutient également nos universités en matière de qualité, de formation. En matière de coopération. Cela permet de réduire aussi le gap de l'enseignement supérieur de la recherche entre le Nord et le Sud ». Depuis 2015, dans vingt pays dont le Nigeria, le Ghana, le Sénégal ou encore le Cameroun, plus de 90 000 étudiants sont sortis de ces centres d'excellence. Plus d'un tiers d'entre eux sont titulaires d'un master ou bien d'un doctorat. Et surtout, 18 000 stages ont permis de mettre leur formation d'excellence au service d'entreprises africaines. À lire aussiAfrique: les universités d'excellence essaiment sur le continent

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