
Invitée au G7, la Corée du Sud veut faire avancer ses objectifs commerciaux et diplomatiques
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En plus des membres habituels du G7, le Canada a invité quelques pays supplémentaires à se joindre au sommet. C'est le cas de la Corée du Sud, représentée par son nouveau président Lee Jae-myung, élu il y a à peine deux semaines. Il s'agit du premier voyage diplomatique du chef de l'État, dont la priorité affichée est le commerce.
Avec notre correspondant à Séoul, Célio Fioretti
La présence du président sud-coréen au sommet du G7 constitue avant tout une occasion pour la Corée du Sud de redorer son image, après six mois de chaos politique. Le nouveau président, Lee Jae-myung, entré en fonction il y a à peine deux semaines, a remercié le Canada pour sa confiance et l'invitation au sommet. Il entend profiter de ce moment pour démontrer que le calme est revenu dans le pays et que la Corée du Sud est prête à faire affaire.
Le commerce est bien l'objectif principal de ce G7 pour la Corée du Sud. Lourdement touchée par les droits de douane américains - 50% sur les automobiles, l'acier, et les produits électroménagers, qui sont le cœur des exportations du pays -, la Corée du Sud cherche une porte de sortie en baissant ces taxes ou en trouvant de nouveaux partenaires commerciaux.
Et pour y parvenir, quelle est la stratégie de la Corée du Sud ? Deux solutions possibles s'offrent à la Corée du Sud. Premièrement, négocier directement avec Trump, ce qui n'est jamais une mince affaire, d'autant plus que l'agenda du président américain est très chargé avec les conflits au Moyen-Orient.
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Deuxième solution : discuter avec les autres membres du G7 pour élaborer une stratégie commune face aux droits de douane américains et potentiellement nouer de meilleures relations commerciales. C'est le cas du Japon par exemple que la Corée du Sud va rencontrer lors de ce sommet. Avec une économie similaire et faisant face aux mêmes pressions américaines, les deux voisins pourraient élaborer ensemble une stratégie de négociation pour les futures rencontres avec Washington.
Ce G7 est également une occasion pour la Corée du Sud de montrer son potentiel diplomatique. Déjà membre du G20, la quatrième économie d'Asie voudrait également sa place au G7. Une manière, selon elle, de mieux représenter l'Asie aux côtés du Japon, déjà membre du G7. Bien intégrée dans le commerce international et jouant sur la même ligne politique que les pays membres, elle pourrait être un candidat idéal.
Cette envie de rejoindre le club très fermé du G7 n'est pas une posture officielle du gouvernement coréen, mais elle est très largement discutée dans les couloirs du ministère des Affaires étrangères. Ce G7 au Canada est l'occasion pour la Corée du Sud de montrer ses capacités diplomatiques.