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Injustement méconnue dans notre pays, la mythologie scandinave est l'une des plus riches d'Europe et constitue le chaînon manquant entre la raison Grecque et la magie Celte. À l'origine de nombreuses légendes, elle a inspiré les plus grands auteurs dont le fameux J. R. R. Tolkien pour sa magnifique saga du "Seigneur des anneaux". Avec ce précis, la mythologie scandinave s'offre à vous ! De Odin à Loke en passant par Thor et les Valkyries sans oublier Blader et le loup de Fenris, l'auteur nous conte ces mythes vikings en présentant chaque dieu avec leurs fonctions et leurs célèbres légendes.

Après avoir été expert au bureau médical de Lourdes où il étudiait les guérisons des malades venus en pèlerinage, Alexis Carrel, Prix Nobel de médecine en 1912, nous livre ses réflexions quant à l'utilité de la prière et souligne avec justesse son pouvoir. Le calme engendré par la prière, nous dit-il, est une aide puissante à la thérapeutique. Celle-ci y est en effet envisagée d'un point de vue médical et non d'un point de vue théologique, les propos de l'auteur s'adressant ici au plus grand nombre et ne se limitant pas au cercle des croyants.

"Nous n'avons pas trop peu de temps, mais nous en perdons beaucoup." Un traité philosophique absolument incontournable et très actuel sur le rapport au temps dans lequel Sénèque nous invite à faire une pause dans nos vies surmenées, à prendre le temps de vivre pleinement.

"L'Art de la Guerre" est considéré comme le plus ancien traité de stratégie dont les préceptes sont applicables de nos jours à de nombreux domaines. Au-delà de la dimension militaire, c'est aussi un traité philosophique qui révèle par certains aspects la finesse d'une culture qui nous fascine et nous interroge.

"Perfectionne ta physique, et tu comprendras mieux la nature ; épure ta raison, bannis tes préjugés, et tu n'auras plus besoin de ton dieu." Tout est là-dedans. L'œil droit et fier, le menton relevé, le buste gonflé. Parfois hautain et arrogant, Sade balayant les arguments en faveur de Dieu et de la religion d'un ton virulent et sans demi-mesure, la prose farouchement athée du Marquis est pleinement esthétique, et même plus, si expressive et savoureuse. Cette rébellion n'est pas vide de philosophie, d'humanisme, d'une certaine forme de sagesse athée, ou d'un esprit raisonnable assez ouvert et doté de bon sens, pour pouvoir sur quelques points séduire même les croyants.

Un ouvrage de préceptes et de sentences qui fait autorité dans le bouddhisme tibétain.

Sigmund Freud considérait cet ouvrage comme son œuvre fondamentale. Il eut d'ailleurs un succès retentissant. Il est vrai que la proposition de l'auteur est attirante : le rêve, perçu comme l'accomplissement déguisé d'un désir, serait la voie royale qui mène à l'inconscient. À partir du récit de n'importe quel rêve, Freud s'autorise ainsi des interprétations dont le mécanisme utilise de libres associations afin d'accéder aux idées latentes et aux désirs refoulés du narrateur.

Un amour interdit, un complot et une sombre histoire d'argent. Le texte qui suit fit un véritable scandale lors de sa première publication. Il y est en effet question d'un sujet hautement sulfureux pour l'époque, celui de l'émancipation d'une jeune fille de quinze ans dont les sentiments qu'elle porte à son cousin la conduisent à se marier en secret, contre l'avis de son père qui la destine à un riche ami de la famille.

S'aventurant dans le champ de la philosophie politique, c'est à l'avenir d'une Europe meurtrie et morcelée par la Grande Guerre que l'auteur nous invite à réfléchir, posant avec justesse les jalons d'un débat qui reste d'actualité. Il nous invite ainsi à interroger l'Histoire et à raviver notre mémoire pour ne pas oublier que construction et destruction, guerre et paix constituent des couples antithétiques que l'on ne pourra jamais séparer, les uns étant indispensables à l'existence même des autres.

Incontournable ! À la fois philosophique, politique et stratégique, ce traité écrit au XVIe siècle reste d'une actualité déconcertante. Il y est question de la conquête du Pouvoir et de ce que le Prince doit faire pour le conserver.

Opérant une distinction entre libertés physique, intellectuelle et morale, Schopenhauer interroge ici à la fois le concept de liberté et celui de conscience au regard d'une question simple dont la réponse possède pourtant des profondeurs abyssales : Que signifie vouloir quelque chose ?

"L'idée d'Ourika, c'est une idée d'inégalité, soit de nature, soit de position sociale, une idée d'empêchement, d'obstacle entre le désir de l'âme et l'objet mortel ; c'est quelque chose qui manque et qui dévore, et qui crée une sorte d'envie sur la tendresse. (...) L'auteur de ces touchants récits aime à exprimer l'impossible et à y briser les cœurs qu'il préfère, les êtres chéris qu'il a formés : le ciel seulement s'ouvre à la fin pour verser quelque rosée qui rafraîchit." - Sainte-Beuve.

" Il se considérait comme un être isolé dans le monde, fait pour le gouverner et pour diriger tous les esprits à son gré. " Dans cette étude publiée en deux parties dans la Revue des Deux Mondes, Hippolyte Taine, célèbre historien et philosophe français du XIXe siècle, s'interroge sur la personnalité de Napoléon Bonaparte. Il y décrit avec talent un personnage à la psychologie complexe, à la fois fort et sensible, génie constructeur et despote destructeur. Napoléon est ainsi démesuré en tout. Il est hors ligne, hors cadre.

Andrew Carnegie n'était pas uniquement un homme d'affaires ingénieux. Il était aussi un milliardaire philanthrope, et comme si cela ne suffisait pas, un écrivain de talent. L'Évangile de la Richesse reste à ce jour L'un de ses textes les plus remarquables. C'est ici que pour la première fois, il exposa ses idées sur les devoirs, à la fois moraux et sociétaux, qui incombent aux plus riches. Il est même question dans les pages qui suivent d'une véritable philosophie de la philanthropie, la judicieuse redistribution des richesses étant pour lui l'un des moteurs de l'évolution humaine.

Au-delà du principe de plaisir est un ouvrage majeur de Sigmund Freud, publié en 1920. Le principe de plaisir fait référence à la tendance instinctive chez les individus à rechercher le plaisir et à éviter la douleur, tendance qui motive une grande partie du comportement humain. En outre, ne se limitant pas à cette seule question, Freud développe également dans cet ouvrage sa théorie sur les pulsions de vie et de mort, cherchant à expliquer des aspects du psychisme humain qui ne sont pas entièrement compris par la seule référence au principe de plaisir.

Inspirée des écrits d'Ehregott Andreas Wasianski, ami proche et disciple d'Emmanuel Kant à l'approche de la fin de sa vie, cette biographie offre aux lecteurs un aperçu de l'univers intime et intellectuel de l'un des plus grands philosophes.

Le livre de la liberté chrétienne de Martin Luther est l'un des textes majeurs de la Réforme protestante. Il a été publié en 1520. Dans cet ouvrage, Luther développe sa compréhension théologique de la liberté chrétienne, centrée sur la doctrine de la justification par la foi. Luther soutient que les chrétiens sont libres par la grâce de Dieu et par leur foi en Jésus-Christ, plutôt que par l'observation de lois ou de règles religieuses.

Le Petit Catéchisme de Martin Luther est une œuvre importante de la Réforme protestante, écrite par le réformateur allemand Martin Luther en 1529. Il s'agit d'un ouvrage destiné à l'instruction religieuse des fidèles, en particulier des enfants et des nouveaux convertis. Il offre une explication simple et accessible des principes de la foi chrétienne, et son influence perdure dans de nombreuses communautés religieuses jusqu'à aujourd'hui.

"Ceci est l’histoire de Virata, que son peuple célébrait par les quatre noms de la vertu, mais dont le nom n’est pas inscrit dans les chroniques des princes ni mentionné dans le livre des sages, et dont les hommes ont oublié jusqu’au souvenir." S'inspirant de la Bhagavad-Gita, l'un des textes sacrés de l'hindouisme, Zweig nous livre une nouvelle atypique teintée de spiritualité dont le personnage principal, Virata, ne trouvera la sagesse et la paix paix qu'au prix d'un grand sacrifice, celui de son humanité.

"L’homme ne peut devenir homme que par l’éducation. (...) L’éducation doit donc discipliner les hommes. La discipliner, c’est chercher à empêcher que ce qu’il y a d’animal en eux n’étouffe ce qu’il y a d’humain, aussi bien dans l’homme individuel que dans l’homme social. La discipline consiste donc simplement à les dépouiller de leur sauvagerie" E. Kant