Passer une heure avec Pierre Judet de la Combe et les Dieux de l’antiquité, voilà de quoi se préparer pour les fêtes. Spécialiste incontesté de Grèce –il fut directeur de Recherches au CNRS et directeur d’Etudes à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, Pierre Judet de la Combe présente le deuxième volume de son ouvrage « Quand les dieux rôdaient sur la terre » (paru chez Albin Michel). Plutôt que de ranger la mythologie des temps anciens dans la catégorie des croyances de pacotille, cet homme de science nous invite à les étudier comme de véritables religions, sans renier, bien entendu, notre propre ancrage spirituel. Rencontre avec un linguiste aussi généreux qu’ouvert à notre temps.

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Claire Korç a vu le jour en Turquie. Arrivée en France dès son plus jeune âge, elle a grandi en Bretagne, puis en Alsace. Devenue journaliste et romancière, elle voue à notre pays, qui est devenu son pays, une passion véritable, un amour inconditionnelle. Aux éditions du Cerf, elle publie : « Le paradis français », déclaration d’amour à la France qu’elle illustre avec ses propres aquarelles. Rencontre avec une jeune femme qui lutte avec bonne humeur et ferveur contre la morosité qui frappe certains de nos concitoyens quand il s’agit de leur pays.

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Voici l’un des beaux livres les plus joyeux qu’on puisse offrir à Noël. Armelle Leroy et Laurent Chollet publient « Nos trente glorieuses » chez Albin Michel. Afin de ne pas verser dans une béate nostalgie, les auteurs ont finement choisi de préciser, sur la couverture de leur ouvrage : « C’était mieux avant, mais pas pour tout le monde ». Une leçon de sagesse, puisque les guerres coloniales et de très rudes combats politiques ont marqué les années cinquante et soixante. Mais cela n’interdit pas de reconnaître, au fil de pages richement illustrées, combien l’optimisme a bercé cette époque aujourd’hui révolue.

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Dominique Bona, de l'Académie Française, publie cet automne « Le roi Arthur » (Gallimard, 345 p. 22 €), magnifique hommage à son père, homme politique, écrivain-historien, célèbre en son temps pour avoir été PDG de l’ORTF : Arthur Conte.

En évoquant la famille de sa mère autant que celle de son père, l’écrivaine –un terme qu’elle estime conforme –offre à notre cœur et notre esprit l’un des plus beaux livres de cette fin d’année. Sentimental et teinté d’humour, attentif aux changements d’époque et cependant marqué par la fidélité, le récit de Dominique Bona touche, émeut, bouleverse même. Rencontre enrichissante avec une femme d’aujourd’hui qui sait regarder derrière son épaule, tendre et lucide.

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Professeur de littérature, Marc Dambre est spécialiste de Roger Nimier. A l’occasion de la parution d’un volume des œuvres de cet écrivain dont nous célébrons le centenaire de la naissance en collection Quarto –ainsi que l’édition du roman « Perfide » en collection folio –Marc Dambre explique en quoi Roger Nimier fut l’un des grands auteurs du siècle dernier, pour quelles raisons il ne doit pas être réduit à la seule coterie des écrivains de l’après-guerre hostiles à Jean-Paul Sartre.

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Journaliste et grand reporter, notamment pour Libération et Le Monde, Stephen Smith publie en compagnie de Ronen Bergman une enquête passionnante : « L’affaire Ben Barka, la fin des secrets » (Grasset, 173 p. 28 €). Pour Fréquence Protestante, il explique en quoi ce qui fut l’un des grands scandales des débuts de la Cinquième République peut nous faire réfléchir aux affaires politiques et diplomatiques d’aujourd’hui.

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L’historienne Marie-Paule Raffaelli publie, en compagnie d’Alexandra W. Albertini, « Le chat noir de Napoléon » (aux éditions du Cerf). Pour Fréquence protestante, cette femme de science, pleine de bonne humeur, animée du désir de partager sa passion, définit les pratiques superstitieuses à travers les âges et montre que l’Empereur, quoique très rationaliste, était attentif aux signes qui pouvaient se manifester dans sa vie, quotidienne autant que politique.

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