Depuis les débuts de Tant que je serai noire, vous avez pu entendre des femmes et minorités de genre noires, qui racontent leur histoire, ce qu’ielles ont vécu, ce qu’ielles refusent et ce qu’ielles portent.
Pour cette saison, j’ai envie de faire entendre les voix de celles et ceux qui s’inscrivent dans la justice reproductive, celles qui agissent, soignent, accompagnent et documentent.
Cette idée a émergé au sein de l'équipe de Tant que je serai noire, lors d'une réunion de travail autour de notre public, de notre vision, et de nos combats.
Car Tant que je serai noire, ce n’est plus qu’un podcast. C’est aussi une association. Un collectif qui s’est développé autour de ce média. Et donc, lors de cette réunion d’équipe, on s’est dit qu’il fallait définir ce concept de justice reproductive pour que tout le monde le comprenne — parce que la justice reproductive est encore peu connue en France et en Europe : la justice reproductive est le cœur de ce que nous faisons. Elle structure nos projets, nos formats, nos engagements.
Quand j’ai lancé le podcast, je ne connaissais pas ce concept. C’est au fil de mes lectures, de mes rencontres, de mes engagements, que j’ai mis un mot sur ce que nous faisons. Aujourd’hui, une définition s’impose, pour que ce soit clair pour tout le monde.
La justice reproductive, c’est plus que le droit à l'avortement ou l'accès à la contraception. C'est le droit de choisir si, quand et comment avoir des enfants le tout avec dignité. Le droit d'être parent dans des conditions dignes. Le droit de ne pas être parent dans des conditions dignes. Le droit d'avoir accès à des soins sûrs et respectueux, quels que soient sa couleur de peau, sa classe, son corps, son genre, son orientation sexuelle ou sa religion.
CE QUI VOUS ATTEND DANS LA SAISON
Cette saison, on parlera d’intime. Mais aussi du politique.
D’amour. Mais aussi de colère.
De corps. Mais aussi de fatigue.
Bienvenue dans la nouvelle saison de Tant que je serai noire.