エピソード

  • #49 Changer le monde une conversation à la fois avec Fanny Auger
    2025/12/15

    Parler. C’est l’un des premiers actes humains. Avant de savoir lire, avant même de savoir écrire, on parle. On parle pour être entendu, pour exister, pour rejoindre l’autre. Mais dans un monde saturé de mots, de messages, de notifications, la conversation — la vraie — devient rare. On parle vite, on parle fort, on parle beaucoup. Mais est-ce qu’on s’écoute encore ? Est-ce qu’on se comprend vraiment ? Les mots circulent, mais les présences se perdent. Et nos dialogues, souvent, ressemblent davantage à des monologues parallèles. La conversation pourtant, c’est bien plus qu’un échange. C’est une expérience. Un art du lien, de la nuance, du silence aussi. Un espace où la pensée se déplie, où l’attention se partage, où l’on apprend à écouter autant qu’à dire. Alors, comment retrouver ce goût de la parole vivante, celle qui relie plutôt qu’elle n’impose ? Comment réapprendre à converser — à se dire, à s’écouter, à se comprendre — dans une époque qui confond souvent expression et communication ? Mon invitée du jour explore ces questions depuis des années. Autrice, entrepreneure et conférencière, elle a fondé The School of Life Paris, où elle enseigne l’art de la conversation. Elle intervient aussi à Sciences Po, et a lancé en 2023 son podcast L’Art de l’attention. Elle anime des dîners-conversations, des ateliers, des conférences, et invite chacun à ralentir pour retrouver la beauté du lien humain. Et est aussi l’autrice du livre Trêve de bavardages, un ouvrage qui nous invite à enrichir nos échanges et à nous reconnecter aux autres. J’ai la grande joie d’accueillir aujourd’hui, dans Sacrément Beau, celle qui nous rappelle que converser, c’est aussi une façon d’aimer : Fanny Auger.

    Retrouvez Fanny sur :

    • Instagram : https://www.instagram.com/sassyfanny/?hl=fr

    • LinkedIn : https://www.linkedin.com/in/fanny-auger-1760791/


    Référence du livre de Johann Hari mentionné dans cet épisode "On vous vole votre attention".


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    54 分
  • #48 De la mémoire à la transmission culturelle avec Bochra Fourti
    2025/11/29

    Il y a des histoires qui naissent d’un manque.


    D’un silence trop long, d’un héritage qui s’est effacé avant même d’avoir été transmis.


    Des pans entiers de cultures, de langues, de récits qui disparaissent parce qu’on ne les a pas racontés à temps.


    On grandit alors avec cette sensation étrange : celle de porter une histoire qu’on ne connaît pas vraiment, d’aimer ses origines sans toujours savoir comment les habiter, de chercher sa place entre plusieurs mondes qui ne se reconnaissent pas toujours entre eux.


    Et puis un jour, on réalise que l’identité se construit, qu’elle bouge, qu’elle se cherche.


    Qu’elle se façonne autant dans les récits qu’on reçoit... que dans ceux qui manquent.


    À l’heure où des cultures entières doivent lutter pour ne pas disparaître, où la mémoire est parfois fragile, parfois menacée, raconter devient un geste de résistance.


    Une manière de dire : « nous sommes là. »

    Une manière de rendre visibles celles et ceux qu’on n’a pas assez écoutés.

    Mon invitée du jour porte précisément cela.

    Fondatrice du HeyA podcast, un espace où les voix des femmes arabes et amazighes résonnent, un lieu de transmission, de sororité, et de fierté.


    Un média où l’on interroge l’héritage, où l’on célèbre les parcours, où l’on ouvre la porte à toutes celles qui cherchent un récit dans lequel se reconnaître.


    De cet engagement est née une ambition nouvelle : transmettre aussi aux enfants.


    Créer des histoires dans lesquelles ils puissent se voir, trouver des modèles,

    s’ancrer, et grandir avec des racines dont on leur aura parlé : elle a alors crée HEYA STORIES, une collection de livre pour enfants.


    Aujourd’hui, dans Sacrément Beau podcast, nous allons parler de transmission, d’identité culturelle, d’effacement, de modèles...

    ... Et de ce que les récits peuvent réparer quand ils arrivent au bon moment.


    J’ai la joie de recevoir Bochra Fourti dans l'épisode 48.


    L'épisode est disponible en intégralité sur toutes les plateformes d'écoutes !


    Pour commander le livre sur Tawhida Ben Cheikh, la première femme médecin du monde arabe : https://www.heyastories.com/


    🔗 Le livre est également disponible sur Amazon 🔗


    Le livre est disponible dans plusieurs librairies indépendantes et à l'institut du monde arabe de Paris.


    Pour contacter Bochra Fourti : https://www.linkedin.com/in/bochra-fourti-4156a262/


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    33 分
  • #47 Vers une école plus juste et épanouissante : et si le système éducatif devenait un levier d'émancipation, avec Florence Rizzo
    2025/11/24

    L’école : la première société qu’on rencontre.

    Avant même de comprendre le monde, on en vit déjà les règles.

    On apprend qu’il y a des premiers et des derniers d’un classement,

    des voix qu’on écoute et d’autres qu’on interrompt,

    des élèves qu’on félicite et d’autres qu’on catégorise.

    C’est là que tout commence — la curiosité, la peur, la comparaison.

    C’est là que naît le désir d’apprendre... ou qu’il s’éteint.

    Parce qu’à l’école, on n’apprend pas seulement à lire et à compter.

    On apprend aussi à se situer.

    À se mesurer.

    À croire qu’on peut — ou qu’on ne peut pas.

    C’est le premier lieu où se joue la confiance.

    La confiance que d’autres nous donnent,

    celle qu’on s’autorise à avoir en soi,

    et celle qu’on perd parfois en route.

    L’école distribue des notes, mais surtout des places.

    Elle consacre certains destins, en fragilise d’autres.

    Et pourtant, derrière chaque cahier, chaque regard,

    il y a des enfants qui cherchent à comprendre qui ils sont.

    Comment il peuvent se rendre utile dans la vie,

    S’ils ont le droit d’être là.

    Alors, comment faire de cette première société un lieu d’émancipation plutôt que de reproduction ?

    Comment en faire un espace de rencontre, d’écoute, d’égalité réelle ?

    Comment redonner à l’éducation son pouvoir de relier, d’élever, d’humaniser ?

    Mon invitée du jour répond à ces questions...

    Originaire d’une campagne où l’éducation était une promesse plus qu’un acquis,

    Depuis plus de dix ans, elle consacre sa vie à celles et ceux qui font tenir cette promesse :

    les enseignants, les chefs d’établissement, les équipes qui, chaque jour, accompagnent, soutiennent,

    et réparent.

    Avec son organisation associative Ecolhuma, elle défend une école vivante, confiante, coopérative.

    Une école qui aide à grandir, pas seulement à performer.

    Une école où l’on apprend autant à se connaître qu’à connaître le monde.

    Elle est aussi la créatrice de l’émission École et Moi sur Youtube...


    J’ai la grande joie d’accueillir aujourd’hui, dans Sacrément Beau,

    Florence Rizzo.


    Site de l'association ECOLHUMA : https://ecolhuma.fr
    Linkedin de Florence Rizzo : https://www.linkedin.com/in/florence-rizzo-ecolhuma/

    Instagram de Florence Rizzo : https://www.instagram.com/florencerizzo/
    Chaîne Youtube de Florence Rizzo : https://www.youtube.com/@ecoleetmoi


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    47 分
  • #46 La chaise tue avec Alexandre Dana
    2025/10/27

    Il y a des gestes qu’on croit anodins.

    S’asseoir. Travailler. Regarder un écran.

    Et puis un jour, on réalise que nos vies entières se déroulent à hauteur de chaise.

    Nos corps sont devenus des spectateurs silencieux.

    On pense beaucoup. On produit.

    Mais on ne bouge plus.

    On vit dans des sociétés qui valorisent la vitesse, la performance, la connexion.

    Et pourtant, jamais nous n’avons été aussi immobiles,

    aussi déconnectés du monde, des autres et de nous-mêmes.

    La sédentarité, ce n’est pas qu’une question de santé.

    C’est aussi une question de sens.

    De lien.

    De liberté.

    Et si la vraie résistance, aujourd’hui,

    était simplement de se lever ?

    De remettre du mouvement dans nos pensées,

    de la lenteur dans nos rythmes,

    de la présence dans nos vies ?

    Marcher, c’est peut-être ça :

    une manière de retrouver le monde.

    De resentir à nouveau.

    De respirer, de penser, et de créer autrement.

    Mon invité du jour a fait de cette idée un engagement.

    Après un burn-out, il a réappris à marcher : plus de dix mille pas par jour,

    Créateur de l’organisme de formation LiveMentor, directeur de la maison d’édition

    23h59, mon invité est aussi journaliste santé au micro du podcast

    Métamorphose.

    Dans son livre La Chaise tue aux éditions Eyrolles et

    coécrit aux côtés de Victor Fersing,

    il explore tout ce que nos postures disent de nous :

    notre rapport au travail, à la santé, à l’attention, à la planète.

    Et il nous invite à repenser le mouvement, non pas comme une injonction,

    mais comme une manière de vivre.

    J’ai la grande joie d’accueillir dans Sacrément Beau, Alexandre Dana.


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    55 分
  • ⎮HORS SÉRIE ÉTÉ 2025⎮ Les réseaux sociaux nous rapprochent-ils encore ?
    2025/08/09

    Ceci est une version audio, extraite de ma newsletter Pensées Partagées.

    Les réseaux sociaux nous rapprochent-ils vraiment… ou nous donnent-ils seulement l’illusion d’un lien ?
    Dans cet épisode, je questionne leur impact sur nos relations les plus intimes : pourquoi liker remplace parfois un appel, comment l’authenticité peut devenir une mise en scène, et pourquoi ces plateformes nous connectent à des inconnus tout en nous éloignant de ceux qui comptent.
    Une réflexion personnelle sur ce que signifie vraiment « créer du lien » à l’ère numérique.


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    11 分
  • │HORS SÉRIE ÉTÉ 2025│Avons-nous perdu l'art de la conversation ?
    2025/08/04

    Ceci est une version audio, extraite de ma newsletter Pensées Partagées.


    Et si converser, vraiment, demandait du courage ?
    Dans cet épisode solo, je reprends un sujet qui m’habite depuis longtemps : celui de la conversation. Pas la joute verbale. Pas le monologue à deux voix. Mais la vraie, celle qui prend le temps. Celle où l’on écoute autant qu’on parle. Celle où l’on ne sait pas à l’avance où l’on va.

    Je parle de présence, d’attention, de silence parfois.
    De ces moments où les mots cherchent leur chemin, et où l’on accepte de ne pas avoir tout prévu.
    Je raconte aussi ce que le podcast m’a appris sur l’art de poser une question — et d’y rester.

    Un épisode pour celles et ceux qui pensent, comme moi, que nos conversations façonnent ce que nous devenons — et qu’elles deviennent essentielles dans cette ère de perte d’attention.


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    10 分
  • #45 Quand un arbre raconte le monde avec Franck Lirzin
    2025/07/16

    Mémoire vivante. Survivant urbain. Témoin silencieux. Résilient. Indispensable.


    Les arbres en ville sont là, immobiles et pourtant essentiels. Ils filtrent l'air, retiennent l'eau, rafraîchissent nos rues. Mais surtout, ils observent . Témoins du temps qui passe, des saisons qui changent, des villes qui s'étendent. Ils étaient là bien avant nous. Mais seront-il là après ?


    À Paris, le plus vieil arbre de la capitale , un Robinier planté en 1601 face à Notre-Dame, défie le temps depuis plus de quatre siècles . Il a vu grandir la ville. Il a résisté aux tempêtes, aux révolutions, aux guerres. Mais jusqu'à quand ?


    Car dans nos villes, les arbres ne sont plus une évidence. Pourtant, face au changement climatique , ils ne sont plus une option, ils sont une nécessité.


    Comment concilier urbanisme et respect du vivant ?
    Comment redonner aux arbres leur juste place dans nos villes ?


    Ces questions, Franck Lirzin les explore à travers ses deux livres :


    📖 Quand un arbre raconte le monde – une fable où le doyen des arbres de Paris prend la parole


    ET


    📖 Paris face au changement climatique – un essai sur l'adaptation de la capitale aux défis écologiques, tous les deux paru aux éditions l’aube.


    Après dix ans au ministère de l'Économie et des Finances , où il a notamment conseillé le Président sur l'innovation et l'industrie , Franck Lirzin est aujourd'hui un acteur des transformations urbaines . Ingénieur de formation, polytechnicien, diplômé de l'EHESS et ancien haut fonctionnaire, il est aujourd'hui dirigeant d'une entreprise engagée dans la transition écologique et la ville durable . Il est également investi dans l'association Habitat & Humanisme , qui œuvre pour l'insertion des personnes vulnérables par le logement.


    Avec Quand un arbre raconte le monde , il choisit une autre approche : plus romane, plus accessible , pour nous inviter à écouter la nature et repenser notre rapport au vivant .


    J'ai le plaisir d'accueillir aujourd'hui dans Sacrément Beau Franck Lirzin.



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    56 分
  • #44 L'écriture qui guérit avec Nayla Chidiac
    2025/06/01

    Écrire, c’est parfois survivre.

    Quand les mots se dérobent, quand la douleur fige la pensée, l’écriture devient un refuge. Un

    espace. Un souffle.

    Car les traumas laissent des silences. Des blancs dans la mémoire, des coupures dans le fil de soi. Ils

    immobilisent la pensée, empêchent parfois de sentir, de comprendre, d’avancer.

    Et pourtant. Un mot, puis un autre. Une phrase griffonnée dans un carnet. Une tentative maladroite

    de dire l’indicible. Peu à peu, une forme se dessine. Une structure. Une voix.

    L’écriture n’efface pas les blessures. Mais elle les accueille. Elle les contient, les transforme. Elle

    aide à mettre de l’ordre dans le chaos, à nommer pour ne plus être noyé, à relier pour ne plus être

    seul.

    C’est de ce pouvoir-là dont nous parlons aujourd’hui. Celui de la littérature, non pas comme un art

    réservé à quelques-uns, mais comme une nécessité humaine, un outil de réparation.

    Mon invitée du jour est docteure en psychopathologie, psychologue clinicienne et écrivaine. Elle a

    fondé les premiers ateliers d’écriture thérapeutique à l’hôpital Sainte-Anne, à Paris, et elle explore

    depuis des années la puissance de l’écriture dans les contextes les plus extrêmes, notamment celui

    de la guerre.

    Dans son livre L’écriture qui guérit, paru aux éditions Odile Jacob en janvier 2025, elle nous invite

    à écouter autrement, à écrire autrement, à penser autrement.

    J’ai la grande joie d’accueillir aujourd’hui, dans Sacrément Beau, Nayla Chidiac.

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    47 分