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Reportage France

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著者: RFI
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Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.

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政治・政府
エピソード
  • Quand les filets de pêche bretons sont recyclés en filets anti-drones pour l’Ukraine
    2025/12/11

    Ils donnent une seconde vie inattendue à des filets de pêche. Installée à côté de Roscoff, une petite ville côtière à la pointe de la Bretagne, tout à l'ouest de la France, une association transforme ce qui aurait dû devenir des déchets plastiques en filets antidrones. Ils sont très prisés de l'armée ukrainienne pour protéger les routes ou les bâtiments. Marius Laffont s'est rendu dans le port de Roscoff un matin de vent et de pluie, pour assister au départ d'un convoi à destination de la région de Zaporijia.

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  • «Dans trois ans, je ne suis plus ici»: À Paris, le quartier Rosa Parks miné par le crack
    2025/12/10
    Au nord de Paris, c’est un fléau que les autorités ne parviennent pas à endiguer : la prolifération du crack. Le nombre d’usagers de ce dérivé de la cocaïne augmente dans le quartier Rosa Parks depuis la fin des Jeux olympiques. La drogue est achetée et consommée en plein jour sous les yeux de riverains et de commerçants excédés par les nuisances que cela engendre. Beaucoup craignent que le phénomène ne fissure le tissu social et économique du quartier. Une couverture sur le dos et un petit réchaud d’appoint. En ce début de mois de décembre, une vingtaine de toxicomanes bravent le froid comme ils le peuvent sous un pont coincé entre la porte d’Aubervilliers et celle de la Villette, au nord de Paris. À quelques mètres se trouve l’école polyvalente Cesária Évora où Ambroise, habitant du quartier depuis sept ans, vient de déposer sa fille : « Les dealers tournent autour de l’établissement, on observe aussi de la prostitution. Ces gens sont en errance, dans un état sanitaire très dégradé, laissés à l’abandon, la situation est hors de contrôle », déplore ce père de famille. Les nuisances et les agressions rythment le quotidien des habitants du quartier. Rabia, qui habite Rosa Parks depuis dix ans, en a fait les frais il y a quelques jours. « Je sors de la gare pour rentrer chez moi et sur le chemin, je prends un coup derrière la tête, comme une balle métallique. En me retournant, j’ai vu deux jeunes neutraliser la consommatrice de crack qui m’a frappée avec sa main », raconte cette riveraine qui limite désormais ses sorties. Elle a déposé plainte quelques heures plus tard, mais confie en vouloir davantage « à l’inaction des pouvoirs publics » qu’à son agresseuse. « Il faudrait les prendre en charge, ces personnes-là, elles ont besoin de suivi », plaide cette pharmacienne de profession. Depuis 2023, un collectif de riverains nommé « Rosa Craque » tente d’alerter les pouvoirs publics sur le sujet. Mais pour l’heure, ces habitants s’estiment surtout abandonnés par la mairie d’arrondissement et la préfecture de région. Certains dénoncent la gestion uniquement répressive du phénomène : les évacuations à répétition des consommateurs de crack ne font que déplacer le problème et ne contribuent pas à endiguer le phénomène. À lire aussiFrance: les lieux d'accueil et de soin pour les toxicomanes menacés de fermeture « Tous les commerces sont en train de fermer » Le quartier Rosa Parks fait peau neuve dans les années 2010 en prenant le nom de cette figure emblématique de la lutte contre la ségrégation raciale aux États-Unis. Il incarnait alors le renouveau urbain en périphérie de Paris et une promesse : celle d’attirer de jeunes cadres, des sièges de grandes entreprises ou d’administrations publiques, des enseignes en tout genre, et ainsi favoriser la mixité sociale. Quinze ans après, le pari semble perdu. Sur le boulevard Macdonald, principale artère du quartier, des panneaux « à louer » sont placardés sur les devantures de locaux désormais vacants faute de repreneurs. « Tous les commerces sont en train de fermer, se désole Ambroise. Ils ont tous déménagé. Avant, il y avait un libraire, un dentiste, un marchand de lunettes, il ne reste plus que des supermarchés. » Mais le projet de départ le plus commenté ces derniers jours est celui de la banque BNP Paribas. Le groupe va quitter le quartier Rosa Parks et transférer une partie de ses activités à Levallois-Perret et Nanterre. Contactée par RFI, l’entreprise confirme un départ « en cours de réflexion », motivé par des questions de réorganisation interne : la banque souhaiterait retrouver des locaux dont elle est la propriétaire. Mais l’insécurité liée à la consommation de crack « est entrée en compte dans l’équation », confie-t-on en interne. Il y a quelques semaines, l'entreprise a recruté une vingtaine de vigiles pour sécuriser les allées et venues de ses 2 000 salariés entre leurs bureaux et la gare la plus proche. Pour Reshan, qui tient un restaurant sur le boulevard Macdonald, les 2 000 salariés de BNP Paribas sont autant de clients potentiels. Il s’inquiète : « S’ils ne sont pas là, je n’ai pas de clients. Depuis le mois de juin, on a perdu 40% de notre chiffre d’affaires, calcule le gérant. Je ne pense pas que ça tiendra. » Le restaurateur vendra son établissement dans quelques mois « pour des raisons personnelles ». Aussi, sans doute parce qu’il a senti le vent tourner. « Les habitants qui peuvent partir vont partir » Des entreprises qui claquent la porte les unes après les autres, la crainte d’un quartier fantôme, c’est ce que redoutent les habitants de Rosa Parks. En bout de chaîne, c’est l’équilibre économique et le modèle social de ce quartier qui risquent d’être fragilisés. « Le vivre-ensemble de ce quartier très mixte va se ...
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  • En Guyane, les exilés d'Afrique du Nord coincés dans une grande précarité
    2025/12/09

    Cela fait 10 ans que la France a rétabli les contrôles à ses frontières terrestres, en contradiction avec le principe de libre-circulation des personnes dans l'Union européenne. Certains choisissent de rejoindre la France par les territoires d'Outre-mer, quitte à faire des milliers de kilomètres. En Guyane, département ultra-marin frontalier du Brésil, les Syriens, Afghans et Marocains comptaient parmi les cinq nationalités qui déposaient le plus de demandes de protection en 2024. Un long voyage coûteux, mais moins dangereux pour les familles ou les personnes vulnérables. Sauf qu'une fois sur place, le parcours du combattant commence. La préfecture de Cayenne est le deuxième guichet en termes de dépôts de demandes après Paris. Et les services sont extrêmement engorgés. Reportage de notre correspondante à Cayenne.

    À lire aussiEn Guyane, les demandes d'asile ont été multipliées par trois à cause de l'afflux d'Haïtiens

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