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Reportage France

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著者: RFI
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Du lundi au vendredi, un reportage pour mieux connaître la société française et comprendre ses débats.

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政治・政府
エピソード
  • Bibliothèques sans frontières: où vont vos livres?
    2025/05/13

    En France, comme chaque année, Bibliothèques sans frontières va à la rencontre du grand public dans le cadre de la très grande collecte de livres. À peine terminé, les livres ont une seconde vie. Ils seront redistribués à travers le monde dans différents projets : dans des camps de réfugiés, mais aussi dans des micro-bibliothèques en milieu rural ou en province. L'association famille langues cultures, l'AFaLaC implantée au Mans dans le centre-ouest de la France a reçu une dotation de 1 300 ouvrages pour alimenter une micro-bibliothèque très originale qui accueille beaucoup de famillles étrangères.

    L'association famille langues cultures, l'AFaLaC

    Bibliothèque sans frontières

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  • Lyon: action judiciaire de masse contre les PFAS dans la Vallée de la Chimie
    2025/05/12
    C’est le scandale sanitaire de ce début du XXIe siècle : les PFAS. Ces polluants éternels sont des substances chimiques très persistantes. On en trouve dans nos objets du quotidien : produits de beauté, pesticides, emballages alimentaires, revêtements antiadhésifs... Mais ils sont aussi apparentés à des perturbateurs endocriniens, et leurs effets sur la santé humaine, avérés ou potentiels, sont multiples. En France, une loi a été votée en février dernier sur le sujet. Objectif : interdire les cosmétiques, vêtements ou encore les chaussures qui en contiennent à partir de 2026. Une législation bien loin de satisfaire les habitants de la Vallée de la Chimie, près de Lyon. Dans la région, alors que près de 220 000 personnes sont concernées par cette pollution, la lutte contre les PFAS s’organise : une action judiciaire de masse a été lancée par plusieurs ONG pour aider les habitants de la région. « Là, c'est le centre d'essai et derrière, c'est Daikin avec ces ateliers qui ont des préfaces. » Thierry Mounib habite Pierre-Bénite, dans le sud de Lyon. Face à lui : les usines Daikin et Arkema. « Si on se retourne, on a les stades de foot. Là, c'est l'école maternelle. On a fait des prélèvements sur l'école maternelle, c'est une catastrophe. »Avec son association Bien vivre à Pierre-Bénite, Thierry Mounib alerte sur la pollution de son environnement, et sur des problèmes de santé dans son entourage, qu’il soupçonne être liés aux PFAS. « Ma femme a été opérée d'un d'un cancer du sein et elle a Parkinson. Autour de moi, dans toutes les maisons, il y a des cancers. Aux États-Unis, qu'est-ce qui s'est passé quand c'était prouvé ? Les entreprises 3M et DuPont ont été obligées de verser des milliards pour le suivi de la population. Arkema et Daikin, ils refusent. Ils ne vont pas verser les milliards pour la population de Pierre-Bénite. »À lire aussiPfas : peut-on se débarrasser des polluants éternels ?« Un sérieux doute sur la qualité désormais des légumes »Tous ces espoirs reposent désormais sur une action judiciaire de masse. Objectif : que 500 victimes potentielles des PFAS dans la région lyonnaise demandent en même temps des réparations financières aux entreprises Arkema et Daikin pour de multiples préjudices subis concernant la santé, le moral ou une perte de valeur immobilière par exemple. Alain a déposé son dossier après avoir fait une prise de sang. Il s'est aperçu être contaminé en regardant les microgrammes de PFAS présents par litre de sang.« Moi, je suis à 22,6. Quand vous regardez la grille donnée par le laboratoire, au-dessus de 20, il y aura des problèmes sur la santé. Ceux qui ne sont pas le plus proche de l'usine, comme nous, par exemple, à un kilomètre et demi, ils ont l'impression quand même d'avoir échappé au problème. On a quand même un sérieux doute sur la qualité désormais des légumes qui nous sont fournis ou des œufs. »À lire aussiPFAS: «La France doit prendre des mesures urgentes contre la pollution de l'eau potable»Une action judiciaire unique en FranceCette action au civil sur les PFAS est une première en France. Louise Tschanz est avocate spécialiste du droit de l'environnement au Cabinet Kaizen. Le cabinet qui s'occupe des potentielles victimes de contamination aux PFAS.« L'idée, c'est qu'on crée de la jurisprudence qui ait vraiment beaucoup d'impact et que ça amène les entreprises à ne pas faire des décisions comme celles qui étaient prises par Arkema. C'est-à-dire de savoir qu'il y a une pollution très grave qui est en train de se passer et de continuer pour faire des profits. L'idée, c'est que ça leur coûte tellement cher que la prochaine fois, lors de leur décision business et dans leur comité de pilotage, ils se disent, "Ok, ce n'est pas possible de réagir comme ça". Il faut préserver l'environnement et la santé, sinon la population va faire des actions en justice qui vont nous coûter très cher. »Selon l'avocate, cette action judiciaire de masse est unique par son ampleur et pourrait être la plus importante d’Europe.À lire aussiPFAS: une vaste enquête journalistique révèle le coût astronomique de la dépollution en Europe
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  • Nouvelle-Calédonie: un an après les émeutes, tout à reconstruire dans le quartier de Kaméré
    2025/05/11

    Il y a tout juste un an, le 13 mai 2024, de violentes émeutes éclataient en Nouvelle-Calédonie. Liée à une réforme électorale contestée, l’insurrection a duré plusieurs mois, faisant au total 14 morts et causant au moins deux milliards d’euros de dégâts. Dans la capitale, Nouméa, certains quartiers, notamment les plus populaires, peinent à se relever. Mais un an après les émeutes, des initiatives émergent pour leur redonner vie et retisser du lien social.

    De notre correspondante à Nouméa,

    Un peu de musique qui s’échappe d’un restaurant ouvert, où des mères de famille animent un petit marché. Rien de plus banal, et pourtant, la scène est exceptionnelle à Kaméré. Dans ce quartier très populaire de Nouméa, le seul supermarché a été incendié en mai 2024, tout comme la pharmacie, une partie du collège et la médiathèque. Alors, l’ouverture il y a six semaines du restaurant de Yasmine Goulamhoussen a surpris les habitants. « Qu'il y ait un petit peu de musique d'animation au restaurant, ça fait du bien à tout le monde. J'ai l'impression que c'est un peu comme s'ils s'étaient sentis abandonnés. Ils se posent même la question : comment ça se fait que quelqu'un ait osé venir alors que tout le monde nous a dit que personne ne viendrait ? »

    À lire aussiProjet de l'Etat pour la Nouvelle-Calédonie: les pistes sur la table des discussions

    Des tensions persistantes, mais un appel à l'unité pour l'avenir de la Calédonie

    Les tensions de 2024 ont laissé des traces et, surtout, creusé un immense fossé entre les quartiers populaires, fers de lance de la mobilisation indépendantiste et les autres. Ariane le constate avec regret, les Calédoniens ont du mal à se retrouver. « Les gens ne veulent plus aller chez les uns ou les autres. "Viens, on se retrouve à tel endroit. Non, je ne viens pas parce que si je pars trop tard, il pourrait y avoir quelque chose". Tout ce que j'attends des Calédoniens, c'est du discernement, de faire la part des choses. Ce qui a été, a été ; ce qui sera, c'est à bâtir. Donc, il faut vraiment qu'on se tourne vers le futur ».

    Le lien rompu, c’est aussi avec les jeunes du quartier. Pendant des mois, ils se sont mobilisés sur les barrages. Certains restent encore aujourd'hui dans la rue, entre colère toujours présente et difficulté à retrouver une vie normale, pointe Élise. « C'est difficile encore pour les jeunes. Moi, j'ai invité plein de jeunes à venir. Mais il n'y a pas, il n'y a que les deux de ce matin qui sont venus. Et ouais, il n'y a pas encore. Ils m'ont promis que cet après-midi, ils viendraient, mais ils ont peur du regard des autres. Beaucoup ont peur du regard des autres et qu'il y ait des gens d’ailleurs ici. Ils sont beaucoup gênés ».

    Virginie, une des doyennes du quartier, veut croire à un retour à la normale, qui, selon elle, a déjà commencé. « Moi, je trouve qu’il a beaucoup changé, maintenant ça va. Ce n'est plus comme avant. Avant, ils faisaient tous des bêtises. Mais là, c’est calme le quartier. Moi, je dis qu’il ne faut pas avoir peur, il faut venir discuter avec les jeunes ». Une confiance exprimée par de nombreux Calédoniens malgré l’échec des négociations sur un avenir politique qui risque de faire replonger l’archipel dans l’incertitude.

    À lire aussiNouvelle-Calédonie: Manuel Valls a repris son bâton de pèlerin et entame une troisième session de pourparlers

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