『Le choix musical de RFI』のカバーアート

Le choix musical de RFI

Le choix musical de RFI

著者: RFI
無料で聴く

このコンテンツについて

Du lundi au vendredi, chaque matin, un journaliste vous parle des artistes qui font l’actualité des musiques de l’espace francophone, de l’Afrique et de ses diasporas. Vous pourrez y entendre plus largement des musiques du monde et du Sud, des musiques actuelles et urbaines qui sont au cœur de l’identité de RFI.

Diffusion 8h50, heure de Paris, 7h50 TU.

France Médias Monde
音楽
エピソード
  • Gims: retour sur le parcours d’un artiste aux 5 millions de disques vendus
    2025/12/18

    La tournée mondiale du célèbre rappeur et chanteur franco-congolais touche à sa fin. Elle s'achèvera dans quelques jours à Paris avec trois dates à la Défense Arena. L'occasion de revenir sur l’impressionnante carrière d’un artiste aux multiples facettes.

    Ghandi Djuna de son vrai nom, est né en 1986 à Kinshasa. Il quitte la République démocratique du Congo à l’âge de deux ans et s’installe en France avec sa famille. Il y vit une enfance clandestine compliquée durant laquelle il va de famille d’accueil en famille d’accueil et de squat en squat jusqu’à sa majorité. Il s’engage par la suite dans des études de graphisme et de communication à Paris et caresse alors l’espoir de devenir mangaka. Son premier nom de scène, « Maître Gims » est d'ailleurs une référence aux arts martiaux et aux films asiatiques qu’il adore.

    Les années Sexion d’assaut et l’émergence de Maître Gims

    Ce n'est qu'en 2010 que Ghandi Djuna est révélé au public sous ce nom, lorsqu’il intègre le collectif de rap Sexion d’assaut en compagnie de Lefa, Barack Adama, Maska, Doomams, JR O Chrome, Black M et L.I.O Pétrodollars. Le groupe trouve immédiatement son public avec un premier album, L’école des points vitaux, suivi d’un second, intitulé L'apogée. Le succès de ce second album est immédiat et explose les chiffres de ventes, notamment avec leur célèbre titre « Ma direction », dans lequel il est question de tracer sa propre route dans la vie, en s’éloignant des sentiers battus.

    En 2013, Maître Gims fait ses débuts en solo avec un album intitulé Subliminal. Son titre « J’me tire » est un succès immédiat et reste trois mois en tête des charts. Son chant aux notes opératiques, synthés eurodance, sons clairs de guitare ou de piano, rythmes venus du rap sudiste ou des musiques de club caribéennes, riffs de rock FM… Il y révèle un don pour la variété comme avec le titre « Bella », un morceau aux accents latinos qui demeure l’un de ses plus connus à ce jour.

    Un parcours couronné de succès et semé de polémiques

    L'artiste ne fait pas parler de lui que pour ses musiques, mais également pour les polémiques qui l'entourent. En 2023, il relaie une théorie du complot affirmant que les Égyptiens de l'Antiquité avaient l’électricité. Quelques jours plus tard, il partage un nouveau morceau, baptisé « Hernan Cortès », en référence à un conquistador espagnol et l’image d’une pyramide cernée d’or. À la fin de la chanson, il diffuse les démentis et commentaires des médias sur ses propos complotistes. Prémédité ou improvisé, ce gigantesque coup de communication pose quelques questions de déontologie mais révèle incontestablement les talents en marketing du rappeur.

    Gims continue de plaire et de battre des records. Son dernier album Le Nord se souvient : l’Odyssée, s'est déjà vendu à 450 000 exemplaires. La force de cette véritable machine à tubes qu’est Gims réside aussi dans son côté touche-à-tout et sa culture hybride : de Charles Aznavour à Eminem en passant par Johnny Hallyday. Gims redynamise la variété en y ajoutant des influences latinos, africaines et arabes.

    Artiste complet et personnage sulfureux, objet d’adoration et de contestation, le chanteur congolais n’a pas fini de faire parler de lui.

    続きを読む 一部表示
    6 分
  • «Immigrant Music», la bande-son d’un monde sans barrières
    2025/12/17

    Des rives du Mississippi aux berges du Sénégal, Immigrant Music tisse des ponts sonores entre les continents. Ce groupe cosmopolite dévoile son premier album éponyme : huit titres qui mêlent le folk américain aux pulsations africaines et au souffle du blues migratoire. Un disque comme une carte postale musicale où chaque morceau raconte une histoire.

    続きを読む 一部表示
    10 分
  • La question musicale et électro de Sudan Archives avec «The BPM»
    2025/12/16

    Ambiance club avec l'artiste américaine Brittney Parks, connue sous le nom de Sudan Archives. Elle est actuellement en tournée américaine pour présenter son troisième album The BPM.

    Le titre de ce troisième album est presque un manifeste. « BPM » comme « battement par minute », c'est l'unité de mesure utilisée pour exprimer le tempo de la musique ou le rythme cardiaque, quantifié par le nombre de battements se produisant en une minute.

    Brittney Parks joue avec les rythmes et les styles sur cet album. Après avoir exploré sa féminité noire sur son premier album (Athena en 2019) puis revisité son adolescence sur son deuxième opus (Natural Brown Prom Queen), l'artiste multifacette poursuit sa quête musicale, elle qui est devenue une sensation de la pop indépendante en 2017 avec le titre. devenu un tube « Come Meh way »

    En 2017, Brittney Parks, alias Sudan Archives, n'a que 23 ans mais fait déjà montre d'une singularité, avec ce métissage r'n'b, soul, électro et afropop. On y entend aussi un violon électrifié, car c'est la marque de fabrique de cette musicienne autodidacte qui a commencé son apprentissage dans l'orchestre de son église à Cincinnati dans l'Ohio.

    On l'entend jouer de l'instrument sur plusieurs titres, et on peut y déceler les influences de la musique folk irlandaise, comme sur le titre « She's got pain ». Elle ne se sépare pas de son violon. On la voit en jouer sur ses clips et sur scène, mêlant donc ses influences pop avec la technologie.

    Brittney Parks a travaillé son instrument en autodidacte puis a étudié l'ethnomusicologie à l'université de Pasadena. C'est parce qu'elle s'intéressait à ses racines africaines que sa mère l'avait surnommée « Sudan », d'où ce nom de scène. Elle a aussi, à ses débuts, confié avoir été inspirée par nombre de musiciens africains, et notamment le Camerounais Francis Bebey et le violoniste soudanais Asim Gorashi.

    Sur ce nouvel album The BPM, elle explore effectivement deux autres sources d'inspiration, la musique électronique : la house de Chicago et la techno de Detroit, les deux villes dont sont originaires ses parents.

    Cela s'entend particulièrement sur le titre « A bug's life ».

    続きを読む 一部表示
    6 分
まだレビューはありません