エピソード

  • Soudan du Sud: à Juba, les jeunes sous l'emprise des gangs
    2025/06/17

    Vols à l’arrachée, cambriolages nocturnes, combats de rue à coups de machette… À Juba, la capitale du Soudan du Sud, la criminalité des jeunes explose. Des dizaines de gangs quadrillent la ville. Leurs membres sont en majorité des adolescents ayant fui leurs familles démunies, voire maltraitantes, souvent durement frappées par la guerre civile. Pour eux, le gang est une nouvelle famille, et c’est une source de subsistance. Mais c’est surtout un univers violent, un piège. Nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes gangsters de Juba, que l’ONG Gredo, soutenue par l’Unicef, tente d’aider à s’en sortir.

    «Soudan du Sud : à Juba, les jeunes sous l'emprise des gangs», un Grand reportage de Florence Miettaux.

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    20 分
  • Migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador: les familles s'insurgent
    2025/06/16

    Au Venezuela, bien des familles de migrants sont en colère et se mobilisent ! Leurs proches font partie de ces dizaines d’hommes et de femmes (un chiffre de 252 circule) qui avait demandé l’asile aux États-Unis, et que le président américain a fait interner dans une prison de haute sécurité au Salvador. Un petit arrangement entre chefs d’États. Donald Trump les soupçonnait de faire partie d’une organisation criminelle de renom. Mi-mars 2025, sans jugement, le transfert a eu lieu sous les critiques des défenseurs des droits de l’homme.

    Les familles souvent modestes, démentent l’appartenance des leurs à des gangs, et se retrouvent prises dans la tourmente diplomatique, entre le très médiatique salvadorien Bukélé, le polémique américain Trump, et le controversé vénézuélien Maduro.

    «Migrants vénézuéliens emprisonnés au Salvador : les familles s'insurgent», un Grand reportage d'Alice Campaignolle.

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    20 分
  • «Le supplément du dimanche» du 15 juin 2025
    2025/06/15

    Dans le supplément de ce dimanche, en première partie, direction l'est de la RDC, en Ituri. Là où en 1998, a éclaté une seconde guerre du Congo qui s'est poursuivie jusqu'en 2003, entre Hémas et Lendus. Les rivalités ethniques et économiques ont dégénéré en nombre d'atrocités. Près de 30 ans plus tard, les mêmes seniors de guerre congolais réapparaissent, Thomas Lubanga en tête condamné par la CPI. Et la même armée ougandaise a franchi la frontière. La violence, depuis le début de l'année, frappe les civils de toutes les communautés... En seconde partie, direction Tuvalu, dans l'océan Pacifique. La conférence des Nations unies sur les océans s'est refermée, il y a quelques jours à Nice, sur la côte méditerranéenne française. Les 7/10e de notre planète sont recouverts par mers et océans et l'eau monte à cause de la fonte des pôles due au changement climatique à tel point que des pays et leurs cultures sont menacés de disparition.

    En Ituri, les fantômes du passé resurgissent

    Grand reportage nous emmène aujourd’hui en Ituri dans l’est de la République démocratique du Congo. C’est dans cette province que les rivalités économiques et foncières entre l’ethnie des Hémas et celle des Lendus ont explosé à la fin des années 90, et ont fait basculer cette région, riche en or, dans la seconde guerre du Congo (1998-2003). Les atrocités commises par les milices des 2 communautés ont été d’une extrême violence et continuent encore aujourd’hui de marquer les esprits.

    Près de 30 ans plus tard, les mêmes seigneurs de guerre congolais réapparaissent… En tête ? Thomas Lubanga qui avait été condamné à 14 ans de prison par la Cour pénale internationale, notamment pour enrôlement d’enfants.

    La même armée étrangère, l’armée ougandaise, s’est déployée et a largement étendu sa présence en Ituri, ces derniers mois. Depuis le début de l’année 2025, une nouvelle flambée de violence secoue la province et touche les civils de toutes les communautés.

    Un Grand Reportage de Coralie Pierret qui s'entretient avec Jacques Allix.

    Disparition des Tuvalu avant 2100: le compte à rebours a commencé

    C’est une première dans l’Histoire moderne, un pays va disparaître à cause du changement climatique. L’archipel des Tuvalu, isolé au milieu de l’océan Pacifique, se bat face à des problématiques sans précédent : peut-on retarder l’inévitable montée des océans ? Comment conserver sa souveraineté et son identité sans territoire ? Si le gouvernement a déjà réussi à signer un traité avec l’Australie pour garantir l’asile climatique à l’ensemble de sa population, certains espèrent finir leurs jours sur la terre de leurs ancêtres.

    Un Grand reportage d’Emma Garboud-Lorenzoni qui s'entretient avec Jacques Allix.

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    49 分
  • «Le supplément du samedi» du 14 juin 2025
    2025/06/14

    Dans le supplément de ce samedi, en première partie, l'océan. Vient de s'achever à Nice, en France, la 3è conférence des Nations unies sur l'océan alors que le changement climatique rend plus difficiles les nombreux défis à relever dans cet espace qui représente tout de même 70% de la planète. À l'ordre du jour, entre autres, les menaces sur la pêche nourricière. Exemple, en Afrique de l'Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs de nos reporters sont partis recueillir des témoignages de pêcheurs sur les rivages ouest-africains. En deuxième partie, nous traitons de l'immigration venue d'Afrique à destination de l'Europe. La Tunisie est un point de passage privilégié avant la très risquée traversée de la Méditerranée, et les autorités tunisiennes sont engagées dans un processus d'endiguement de cette migration Sud-Nord.

    Communautés de pêcheurs ouest-africaines, menace sur la ressource

    Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l’océan. L’océan, qui occupe 70% de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l’activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C’est le cas en Afrique de l’Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal.

    Un Grand reportage de Laurent Correau. Avec Lizza Fabbian, Léa-Lisa Westerhoff, Juliette Dubois, Kpénahi Traoré, Tangi Bihan, Victor Cariou.

    Entretien avec Jacques Allix.

    Tunisie : une lutte contre l’immigration, au bénéfice de l’Europe

    La Tunisie refuse d'être un pays d'accueil et de transit pour les migrants subsahariens. Une politique martelée par les autorités depuis 2023, dans la foulée des propos polémiques du président Kaïs Saïed sur le risque d'un changement démographique de la Tunisie à cause de l’immigration. Depuis, les contrôles des migrants en situation irrégulière se sont accentués. Leur vie est devenue quasi-impossible. La gestion de ce flux migratoire venu du Sud fait polémique en Tunisie, mais reçoit le soutien implicite des puissances européennes, soucieuses d'endiguer les nombreuses arrivées à leurs frontières.

    Un Grand reportage de Lilia Blaise qui s'entretient avec Jacques Allix.

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    49 分
  • Disparition des Tuvalu avant 2100: le compte à rebours a commencé
    2025/06/12

    C’est une première dans l’Histoire moderne, un pays va disparaître à cause du changement climatique. L’archipel des Tuvalu, isolé au milieu de l’océan Pacifique, se bat face à des problématiques sans précédent : peut-on retarder l’inévitable montée des océans ? Comment conserver sa souveraineté et son identité sans territoire ? Si le gouvernement a déjà réussi à signer un traité avec l’Australie pour garantir l’asile climatique à l’ensemble de sa population, certains espèrent finir leurs jours sur la terre de leurs ancêtres.

    «Disparition des Tuvalu avant 2100: le compte à rebours a commencé», un Grand reportage d’Emma Garboud-Lorenzoni.

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    20 分
  • En Ituri, les fantômes du passé resurgissent
    2025/06/11

    Grand reportage nous emmène aujourd’hui en Ituri dans l’est de la République démocratique du Congo. C’est dans cette province que les rivalités économiques et foncières entre l’ethnie des Hémas et celle des Lendus ont explosé à la fin des années 90, et ont fait basculer cette région, riche en or, dans la seconde guerre du Congo (1998-2003). Les atrocités commises par les milices des 2 communautés ont été d’une extrême violence et continuent encore aujourd’hui de marquer les esprits.

    Près de 30 ans plus tard, les mêmes seigneurs de guerre congolais réapparaissent… En tête ? Thomas Lubanga qui avait été condamné à 14 ans de prison par la Cour pénale internationale, notamment pour enrôlement d’enfants.

    La même armée étrangère, l’armée ougandaise, s’est déployée et a largement étendu sa présence en Ituri, ces derniers mois. Depuis le début de l’année 2025, une nouvelle flambée de violence secoue la province et touche les civils de toutes les communautés.

    «En Ituri, les fantômes du passé resurgissent», un Grand reportage de Coralie Pierret, réalisation : Pauline Leduc.

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    20 分
  • Tunisie : une lutte contre l’immigration, au bénéfice de l’Europe
    2025/06/10

    La Tunisie refuse d'être un pays d'accueil et de transit pour les migrants subsahariens. Une politique martelée par les autorités depuis 2023, dans la foulée des propos polémiques du président Kaïs Saïed sur le risque d'un changement démographique de la Tunisie à cause de l’immigration. Depuis, les contrôles des migrants en situation irrégulière se sont accentués. Leur vie est devenue quasi-impossible. La gestion de ce flux migratoire venu du Sud fait polémique en Tunisie, mais reçoit le soutien implicite des puissances européennes, soucieuses d'endiguer les nombreuses arrivées à leurs frontières.

    «Tunisie : une lutte contre l’immigration, au bénéfice de l’Europe», un Grand reportage de Lilia Blaise.

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    20 分
  • Communautés de pêcheurs ouest-africaines, menace sur la ressource
    2025/06/09
    Toute cette semaine, la ville de Nice dans le sud de la France accueille la troisième conférence des Nations unies sur l’océan. L’océan, qui occupe 70 % de notre planète, est sous pression du changement climatique et malmené par l’activité humaine. Au point, parfois, de ne plus offrir aux populations des littoraux les ressources nécessaires. C’est le cas en Afrique de l’Ouest, où les communautés de pêcheurs ont été très fragilisées ces dernières années. Plusieurs reporters de RFI sont allés à leur rencontre en Guinée, en Sierra Leone, au Ghana et au Sénégal. La lourde embarcation, poussée, tirée, glisse sur cette plage. Les cris des pêcheurs en plein effort percent le grondement des vagues. Les pirogues qui partent et reviennent ont cousu ensemble, au fil des siècles, l’histoire de la communauté Lébou et l'océan. L'océan est tellement au cœur de la vie Lébou qu’une confrérie soufie, tournée vers les flots, est née ici : les Layènes.Yoff. Une commune de Dakar, Sénégal. Le vendredi, un haut-parleur diffuse dans les rues, à 100 mètres de la plage, la prière du vendredi. Face à l’océan, Seydina Diop, un érudit layène, évoque l’histoire du fondateur de la confrérie, Seydina Limamou Laye (1843-1909). Et son lien avec la mer. « C'est, explique-t-il, comme si l’océan avait signé un pacte avec Seydina Limamou Laye et sa famille. Tôt après la prière du matin, il s’est dirigé vers la mer en compagnie de ceux qui priaient derrière lui. Arrivé à la mer, il lui intime l’ordre de reculer. Et la mer recule comme une natte sur plusieurs dizaines de mètres. Il a dit, "j’espère que ça suffit ici pour installer ma maison ici". Et s’adressant à ses compagnons : "Vous, vous ne me connaissez pas, mais la mer me connaît, connaît ma dimension et respectera mes ordres". » Depuis l’époque du fondateur, les vagues ont épargné le sanctuaire Layène. Mais Seydina Diop en convient, ailleurs dans le pays, l’océan n’est plus tout à fait le même. « C’est comme si effectivement la mer était en colère. Cette côte va passer par le village de Kayar, une zone poissonneuse, et les gens sont très inquiets. Vous continuez à Thiaroye c’est la même situation, vous continuez à Mbao c’est la même situation. Donc pourquoi ? »De plus en plus loin pour trouver du poissonKayar, aux eaux réputées poissonneuses… Le quai de pêche est bondé de monde, mais la localité, située à une soixantaine de kilomètres de Dakar, se nourrit de plus en plus difficilement de l’océan. Les sécheuses de poisson se plaignent d’attendre de plus en plus longtemps l’arrivée de la matière première : « Comme vous le voyez, nous sommes assises ici à discuter, explique l’une d’elles, Khoudia Touré, installée sous un parasol. Cela veut dire qu’il n’y a pas de poissons ; il arrive parfois que nous passons des journées entières sans aucune activité parce qu’il n’y a pas de poisson, alors que c’est notre matière première et qu’on a des commandes à honorer. Quand les pêcheurs partent en mer, ils restent plusieurs jours d’affilée, car il n’y plus rien. »À lire aussiDix choses à savoir sur la surpêche, fléau des océans au fil des sièclesLes conséquences se font également sentir au Ghana, à Tema, le plus gros marché de pêche artisanale du pays. Une femme, vendeuse depuis 28 ans, regrette les bacs de poisson qu’elle vendait par le passé : « Quand j’ai commencé à travailler, dit-elle, les revenus étaient bons, mais aujourd’hui ce n’est plus le cas. On ne reçoit plus beaucoup de poissons. Quand on recevait beaucoup de poissons, nous avions de l’argent pour mettre nos enfants à l’école. Maintenant, vu que les pêcheurs n’en ramènent plus, nous n’avons plus grand-chose à vendre. Nous n’avons plus d’argent, nous sommes fatigués. »Même chose en Sierra Leone. Tombo, à une cinquantaine de la capitale, Freetown, était autrefois un port de pêche prospère. La ville est aujourd'hui en déclin. Les pêcheurs y sont de plus en plus nombreux, les poissons de plus en plus rares, et les conditions de travail de plus en plus difficiles. « Nous avons beaucoup de soucis aujourd'hui, confie Chernor Bah, le capitaine du port de Tombo. Mais surtout, il n'y a plus de poisson et nous avons du mal à survivre. Maintenant, pour trouver du poisson, on est obligé de brûler beaucoup d'essence. On part tôt le matin, mais ce n'est pas avant 10 heures ou 11 heures qu'on arrive à trouver un endroit avec du poisson... Autrefois, on dépensait peut-être 20 litres, 30 litres d'essence pour aller attraper du poisson... C'était possible de faire des affaires. Mais aujourd'hui, il faut peut-être utiliser 100 litres... 150 litres de carburant pour arriver au même résultat. » La raréfaction du poisson menace, selon certaines études, la sécurité alimentaire de la Sierra ...
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    19 分