『Autoportrait』のカバーアート

Autoportrait

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著者: RTBF
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このコンテンツについて

Autoportrait est un podcast de Musiq3 qui vous plonge dans l’univers intime des artistes et des personnalités célèbres du monde culturel de la scène belge et internationale de la musique classique. Chaque épisode vous invite à découvrir la vie et le parcours d’une ou d’un compositeur, interprète, metteur en scène ou encore d’un chef d'orchestre, à travers des échanges authentiques dans le cadre d’une interview intimiste où l'invité est au centre. Présenté par Nicolas Blanmont de Musiq3, Autoportrait vous propose une discussion libre et captivante, parfois inspirée par l'actualité, parfois simplement pour le plaisir de mieux comprendre l’artiste derrière l’œuvre. Que vous soyez passionné de musique, de théâtre ou de culture en général, ce podcast vous offre une expérience sonore unique, à la rencontre des créateurs qui façonnent notre monde artistique. Les invités de ces entretiens sont des personnalités de renommée internationale telles que la soprano française Véronique Gens, la soprano belge Anne-Catherine Gillet, la mezzo-soprano Eva Zaïcik, le chef d'orchestre Christophe Rousset, la pianiste Beatrice Rana, la mezzo-soprano Anne Sofie von Otter ou encore la pianiste Alice Sara Ott. Retrouvez tous les contenus de Musiq3 sur Auvio.be.

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音楽
エピソード
  • Sol Gabetta, violoncelliste
    2025/11/26
    C’est le genre de patronyme qui sonne comme un pseudonyme, mais qui n’en est pas un : depuis vingt ans et quelques, Sol Gabetta émerveille la planète classique et laisse son nom sur quelques enregistrements majeurs, mais aussi dans toutes les grandes salles de concert. Elle a vu le jour en Argentine en 1981 mais a rapidement émigré en Espagne, où elle a commencé à se former avec le violoncelliste letton Ivan Monighetti, un élève de Rostropovitch, qu’elle a ensuite suivi à Bâle quand il est parti y enseigner. Née d’une mère russe et d’un père aux origines italiennes et françaises, Sol Gabetta vit désormais en Suisse, tant et si bien qu’elle possède aujourd’hui trois passeports (argentin, français et suisse), ce qui n’est sans doute pas trop pour voyager autant qu’elle le fait. Tous les grands orchestres du monde la demande, mais elle a aussi fondé son propre ensemble, la Capella Gabetta, avec son frère, le violoniste Andrès Gabetta. Elle excelle avec le même naturel en soliste de grands concertos et en chambriste raffinée, en passionnée de baroque et en création contemporaine, en créatrice et directrice artistique d’un festival qui a déjà vingt ans d’âge ou en pédagogue réputée. On sait aussi qu’elle aime aussi les rencontres fertiles, et on se souvient notamment des disques qu’elle a signés avec des partenaires aussi différents qu’Hélène Grimaud, Bertrand Chamayou, Cecilia Bartoli ou Patricia Kopatchinskaya. En interview, Gabetta se révèle aussi généreuse que quand elle joue du violoncelle : elle parle avec plaisir, détaille ses ressentis, saute d’une idée à l’autre puis revient au point de départ. Le 6 décembre, pour la Saint-Nicolas, Sol Gabetta sera à Bozar pour célébrer la mémoire de Lise Cristiani, la violoncelliste du XIXe siècle au centre de son dernier disque, paru chez Sony Classical comme la plupart des précédents. Ce sera également le premier des quatre concerts qu’elle donnera dans la salle bruxelloise, où elle reviendra encore en 2026, successivement avec Kristina Bezuidenhout, Semyon Bychkov et Santtu-Matias Rouvali. Mais on pourra également l’entendre à Anvers et Gand puisqu’elle y jouera le concerto d’Elgar, son concerto fétiche, sous la direction de Mikko Franck.

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    36 分
  • Sigiswald Kuiken
    2025/11/20
    Attention, figure mythique ! Même si les Français n’ont jamais réussi à prononcer son nom et l’appellent toujours Couichquenne, Sigiswald Kuijken trône dans l’Olympe des musiciens du mouvement baroqueux. Violoniste traditionnel jouant à ses débuts avec autant d’aisance que d’enthousiasme la musique baroque comme la musique contemporaine, on l’a vu en soliste mais aussi avec les ensembles Alarius ou Musique Nouvelles avant que, en 1972, il ne fonde avec Gustav Leonhardt La Petite Bande, un ensemble qui existe toujours aujourd’hui (fût-ce de façon plus discrète), et dont les enregistrements ont marqué la discographie. Professeur de violon baroque au conservatoire royal de La Haye de 1971 à 1996, puis au conservatoire de Bruxelles de 1993 à 2009, docteur honoris causa de la KUL, Sigiswald Kuijken est un homme de convictions, mais aves suffisamment d’ouverture d’esprit pour se remettre en question – ses positions sur l’effectif des chanteurs dans la musique chorale de Bach ou l’usage de la viola da spalla pour les suites pour violoncelle du même en témoignent. C’est aussi un homme de famille, de tribu pourrait-on même dire. Deux de ses frères – Wieland, l’aîne, le violiste, et Bart, le cadet, le flûtiste – ont construit comme lui l’histoire de l’interprétation de la musique baroque et classique sur instruments anciens, son épouse et muse Marleen Thiers a toujours été à ses côtés dans La Petite Bande et ses filles, Sara et Marie, ont pris le relais. On le retrouve dans l’adorable maison du Béguinage de Courtrai où ils vivent désormais, Marleen Thiers et lui, pour parler de cette incroyable carrière. Kuijken une très rafraîchissante liberté de ton et de pensée et même si sa chère Petite Bander a, à son grand dam, perdu la totalité de son financement public et donc aussi une bonne partie de ses activités, il reste fondamentalement un indépendant dans l’âme quand il explique : " Je suis comme le plombier du baroque : s’il y a un robinet à réparer, je le répare et je suis payé pour cela? Mais je ne veux pas être payé s’il n’y a pas de robinet à réparer. " Le 6 décembre, pour la Saint-Nicolas, Sigiswald Kuijken et La Petite Bande seront à Louvain, qui est devenu leur port d’attache. Leurs enregistrements restent disponibles notamment sur le label Accent.

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    37 分
  • Christian Gerhaher, baryton
    2025/11/12
    Né à Straubing, en Bavière, le 24 juillet 1969, Gerhaher a étudié d’abord le violon et l’alto avant de se diriger vers le chant, tout en poursuivant en parallèle, et jusqu’à leur terme, des études de médecine. Après des masterclasses notamment avec Dietrich Fischer Dieskau ou Elisabeth Schwarzkopf, il a fait ses classes d’apprentissage dans le lyrique, notamment au modeste opéra de Wurtzbourg. Au niveau international, on l’a découvert dans des enregistrements de Nikolaus Harnoncourt, qui avait remarqué non seulement sa voix très sûre de baryton mais aussi sa capacité à dire le texte et à l’habiter de sens. Au disque, on lui doit notamment une intégrale des lieder de Schumann, mais aussi des récitals consacrés à Schubert, Mahler, Mozart ou Brahms, ou encore à des musiciens moins familiers comme Othmar Schoeck ou Wolfgang Rihm. Ses apparitions à l’opéra sont rares mais, chaque fois, marquantes. Parmi ses rôles signatures, il y a le Wozzeck de Berg, Wolfram dans Tannhäuser, Golaud dans Pelléas et Mélisande ou le Comte des Noces de Figaro, mais on l’a remarqué aussi en Simon Boccanegra de Verdi, Amfortas dans Parsifal, Pelléas ou, tout récemment, Elias de Mendelssohn. Christian Gerhaher réagit à l’évolution du monde en prenant, de temps en temps, des positions publiques. Pour les droits des artistes pendant la pandémie, pour la protection de l’enseignement artistique en Bavière plus récemment ou même, lors d’une campagne électorale, en soutien du SPD, le parti social démocrate. Loin de la langue de bois parfois presque promotionnelle de certains musiciens, Gerhaher cultive l’humilité et la sincérité comme des vertus cardinales, quitte à avouer son pessimisme sur l’évolution du monde qui l’entoure, mais aussi sur le cœur même de son art. Jusque décembre, Christian Gerhaher sera sur la scène de l’Opéra de Paris pour incarner le Comte dans Le Nozze di Figaro de Mozart. En mars prochain, il sera au festival de Pâques de Salzbourg pour chanter son premier Wotan dans Das Rheingold. Entre les deux, il y aura évidemment nombre de récitals de mélodie aux quatre coins du monde classique.

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    31 分
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