Satan ou les prémices du #bookboyfriend

Le moment clé où Satan embrasse totalement sa destinée de #badboy
Et le fameux #myselfamhell issu du génie miltonien.

La musique : Beethoven: Symphony #7 in A major, Op. 92. Leopold Stokowski conducting the Philadelphia Orchestra. Recorded April 6, 15 and 25, 1927 at the Academy of Music in Philadelphia.

Les illustrations :
Gustave Doré, Le Paradis perdu, 1866
Cabanel, L'Ange déchu & Etude de l'Ange déchu, 1847
Goya, El sueno de la razon produce monstruos, 1799
Kobell, Paysage avec grottes, tombeaux et ruines au clair de lune 1787.
Friedrich, Le rêveur, 1835-1840
Dürer, Melancholia I, 1514
Rubens, La chute des damnés, 1620
Illustration anonyme du Paradis perdu

Statue : Geefs, Le Génie du mal, 1848.

On découvre l'incipit du Paradis perdu de John Milton publié en 1667 puis 1674. C'est une pépite !
Une version avec illustration est disponible sur YT & TikTok !

Edition lue : John Milton, Le Paradis perdu, Trad. Chateaubriand, Gallimard, 1995.
Musique : Mozart, Requiem en ré mineur, Lacrimosa, 1793.

Bonjour à toutes et à tous !

On se retrouve (enfin) dans ce deuxième épisode sur le diable médiéval, ce diable monstrueux tourné au ridicule.

Pour écrire cet épisode, j'ai notamment relu cette oeuvre :
Jeffrey Burton Russell, Lucifer : The Devil in the Middle Ages, 1984.

Pour voir la mosaïque de la basilique Saint-Apollinaire-Le-Neuf, à Ravenne , c'est ici :
https://decoder-eglises-chateaux.fr/images-du-diable-dans-les-eglises/

L'illustration de cet épisode :
Detail from the Santa Maria del Soccorso fresco by Domenico di Zanobi (Master of the Johnson Nativity). Santo Spirito, Florence. c.1475-1485.

La musique est libre de droit, comme toujours.

Bonne écoute !
Clémence

Lecture d'un extrait du chapitre 34 de L'Enfer, tome 1 de La Divine Comédie par Dante Alighieri, 1321.
Edition lue : Edition Lidis, illustrée par Gustave Doré, trad. Pier-Angelo Fiorentino, Paris, 1969 [1861].

Illustration : Gustave Doré, La Divine Comédie, 1861.

Musique :
Beethoven, Moonlight Sonata, Premier Mouvement, Op. 27.

Des anges qui tombent amoureux de femmes et le tout qui finit en Déluge : bienvenue dans le Livre d'Hénoch.
Longtemps perdu dans le monde occidental et redécouvert en Ethiopie au XVIIIe siècle, ce texte apocryphe marque un véritable tournant dans l'élaboration du mythe de Satan. Il fallait donc qu'on en parle.

Hâte d'avoir vos retours !
Des bisous
Clémence

Une nouvelle saison commence ! Cette fois-ci, nous laissons les contes de fées derrière nous et on se concentre sur un mythe biblique pas si biblique que ça : celui de Satan.
Ange déchu, Lucifer romantique, incarnation du mal et de la tentation, ou bad boy incompris, Satan a bien des casquettes...
On part donc pour un périple pour savoir qui est le véritable tentateur, rival de Dieu.

J'ai hâte d'avoir vos retours !
P.s. Je vous vois venir... non, je ne suis pas sataniste.

Crédits :
Musique :
Générique de début et de fin :
Titre: Midnight Stroll
Auteur: Ghostrifter
Source: https://soundcloud.com/ghostrifter-official
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
Téléchargement (8MB): https://auboutdufil.com/?id=522
Lecture :
Emmit Fenn - Allegro
Image :
Alexandre Cabanel, L'Ange déchu, 1847, Musée Fabre, Montpellier.

On termine cette saison sur la Barbe-Bleue avec un de mes romans favoris : le fameux Jane Eyre de Charlotte Brontë.
Il n'y a pas de Barbe-Bleue à proprement dit dans Jane Eyre, mais il y a un Rochester qui cache 2-3 trucs dans son grenier. Indice : ça n'est pas un atelier de modélisme.
Je viens de détruire une de mes romances favorites, c'est cadeau.
Bonne écoute !
Des bisous
Clémence

Crédits musique :
Titre: Midnight Stroll
Auteur: Ghostrifter
Source: https://soundcloud.com/ghostrifter-official
Licence: https://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0/deed.fr
Téléchargement (8MB): https://auboutdufil.com/?id=522

Frédéric Chopin, Nocturne in B flat minor, Op. 9 no. 1

Crédits image :
Edmund Henry Garrett, Jane Eyre : An Autobiography, 1890.

L'épisode du jour est un peu particulier.
Il s'agit plus d'une réflexion provoquée par la lecture de la réécriture d'Anatole France, qu'une véritable analyse.
La question que pose le texte est la suivante : pourquoi a-t-on besoin des monstres ? Qu'est-ce qui explique notre fascination pour les monstres ?
De Dahmer à Lady Macbeth en passant par the Tinder Swindler, je vous confie un peu mes pensées sur le sujet. C'est chaotique, mais ça vous donne un aperçu de mon cerveau. Bon courage ?

Bisous !
Clémence

Illustration :
Winslow Homer, Tableau de la barbe bleue : Fatima entre dans le placard interdit; ce qu'elle y voit; disposition des corps, invisible aux spectateurs, 1868.
Conte :
https://fr.wikisource.org/wiki/Les_Sept_Femmes_de_la_Barbe-Bleue_et_autres_contes_merveilleux/Les_Sept_Femmes_de_la_Barbe-Bleue
Article :
Diane Wolfe Levy, History as Art : Ironic Parody in Anatole France's "Les Sept Femmes de la Barbe-Bleue", 1976
https://www.jstor.org/stable/23536183
Musique :
Titre: Midnight Stroll
Auteur: Ghostrifter
Source: https://soundcloud.com/ghostrifter-official