エピソード

  • Motorhome Moto #1 - Mahias, Vincent, Tissier et la vérité du sport moto
    2025/07/08

    Motorhome, l’émission de Radio Sports présentée par Anthony Drevet, s’attaque pour la première fois à la moto avec un casting cinq étoiles :

    • Rémy Tissier, la voix historique des GP moto,
    • Lucas Mahias, champion du monde Supersport et d’endurance, toujours engagé au plus haut niveau,
    • Arnaud Vincent, champion du monde 125cc 2002, figure emblématique de la vitesse française.

    Un épisode riche en anecdotes, confidences techniques, et analyses franches sur le MotoGP, le WorldSBK et la filière française.

    ? Ducati et Toprak au cœur du Superbike 2025 : domination, défis et gestion mentale

    Le débat commence sur le World Superbike, avec Ducati dominateur grâce à Bulega et un championnat relancé par Toprak Razgatlioglu. Lucas Mahias souligne :

    « Ducati reste bien devant, même si Toprak revient fort depuis qu’il a signé en MotoGP. Ça l’a libéré. »

    Le plateau analyse comment Bulega, au départ moins attendu, s’est affirmé grâce à une moto parfaitement adaptée et un entourage solide — « une vraie famille », note Mahias, « tout est plus facile pour performer quand tu es italien dans une équipe italienne ».

    Rémy Tissier évoque aussi les enjeux mentaux : la pression, les tensions familiales qui ont pu freiner Bulega avant son éclosion. « Il a fait la paix avec son père, ça change tout », ajoute Arnaud Vincent.

    ? Toprak vers le MotoGP : style, risques et adaptation

    Le cas Toprak Razgatlioglu fascine le plateau. Tissier et Mahias discutent de sa transition attendue vers le MotoGP :

    • Avantage de connaître les pneus Pirelli (qui arrivent en 2027 en MotoGP).
    • Handicap d’un style « tout sur l’avant », difficile à transposer aux prototypes rigides du MotoGP.
    • Besoin d’adapter « 60% de son style », sinon « ça va se finir en beaucoup de chutes », prévient Mahias.

    Vincent ajoute :

    « Certains passages de catégorie sont impossibles à simuler. Là, il devra tout découvrir en course. »

    ? Lucas Mahias : retour au premier plan et frustrations techniques

    Mahias raconte son retour en Supersport avec Yamaha, après une saison galère sur la R6 :

    « On a eu un gros déficit moteur jusqu’à Most, 3-4 chevaux. C’est énorme. Avec le nouveau moteur, j’ai fait la pole, deux podiums. »

    Satisfait du niveau global, mais jamais rassasié :

    « Si je me satisfais de deux podiums, c’est que je suis sur la pente descendante. Je veux jouer la gagne chaque week-end. »

    ? Des générations qui s’affrontent : gestion, agressivité et respect

    Arnaud Vincent regrette une mentalité nouvelle :

    « Ces jeunes n’ont pas la gestion de course qu’on avait. Pour eux, chaque place est un combat, même la 7e. »

    Mahias confirme :

    « Aujourd’hui, certains font des block pass sans vision long terme. Avant, on calculait : qui peut m’emmener devant ? Là, c’est 120% tout le temps. »

    ⚡ Supersport mondial : Debise, Manzi, Oncu… et une France qui s’accroche

    L’émission passe au peigne fin la situation française :

    • Valentin Debise (Ducati) proche d’une première victoire, mais déjà 11 podiums sans concrétiser. « Il commence à entrer dans la spirale du doute », avertit Vincent.
    • Corentin Perolari sur Honda, encore en retrait malgré de bonnes promesses.
    • Débat sur Manzi : « Il impose sa loi, mais attention à l’ascendant psychologique. »
    ? Les duels Debise vs Mahias, la rivalité nécessaire

    Anthony Drevet provoque Lucas Mahias sur son rapport avec Debise :

    « On est différents, point. Moi j’ai besoin de la haine pour me dépasser. Cette génération où tout le monde est copain… je ne comprends pas. »

    Une déclaration qui en dit long sur l’ADN du sport moto : la rivalité nourrit la performance.

    ? Mental, technique, management : la leçon d’Arnaud Vincent

    Arnaud Vincent raconte ses galères :

    « Chez Aspar Martinez en GP, je pleurais dans le camion, persuadé que je ne savais plus piloter. Sans le bon matériel, tu peux être 20e. »

    Rémy Tissier conclut :

    « La relation pilote-journaliste, la confiance, c’est vital. J’ai toujours protégé Arnaud quand certains voulaient sortir des infos privées. »

    ? Où regarder cet épisode ?

    ? Replay vidéo sur RadioSports.fr et notre chaîne YouTube
    ? Podcast audio sur Spotify, Deezer, Apple Podcasts

    https://youtu.be/uYJUuDPFj9Q
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    2 時間 9 分
  • Le p'tit pac #24 : quatre invités, quatre univers, une seule passion ! Le sport
    2025/07/05

    Pour ce dernier épisode de la saison 2, Le P’tit PaC sort le grand jeu avec un casting XXL et des échanges aussi drôles que sincères. S

    À découvrir : Nos invités autour de Christophe Pacaud, leurs expériences marquantes, leur actualité et leur résistance à la pression de Maître K-Pelo (alias Fabrice Arades.)

    🎙️ Jean Rességuié

    Le journaliste emblématique du foot revient sur son départ de RMC, sa vision du métier, la fatigue accumulée, ses souvenirs de grandes compétitions… et son envie d’écrire une “nouvelle vie”, au plus près du terrain et des siens.

    • LinkedIn : @JeanRESSEGUIE

    • Twitter/X @Jano_Resseguie


    🎤 Laurent Barat – L’humour en stand-up et sur les ondes

    L’humoriste niçois partage les coulisses de son quatrième spectacle, ses origines vietnamiennes et pieds-noirs, et sa philosophie de la scène : jamais vulgaire, toujours humain.

    • Instagram : @laurentbarat_officiel

    • LinkedIn : @laurent-barat

    • Site Web : https://www.laurentbarat.com


    🎾 Frédéric Verdier (Sport en France, Eurosport, Prime Video)

    Il décrypte avec esprit l’actualité de Roland-Garros, la plaque hommage à Nadal, le business du tennis…

    • Instagram : @frederic_verdier

    • LinkedIn : @frederic-verdier

    • Twitter : @FredVerdier


    💼 Mustafa Curlu (Directeur digital & sport international – Bpifrance)

    Il expose comment Bpifrance structure le marché économique du sport en France, accompagne les clubs, les startups, les industriels, et prépare un héritage post-JO 2024 qui soit durable, concret et entrepreneurial.

    • LinkedIn : @mustafac

    Lire aussi BpiFrance :https://radiosports.fr/sport-definition-2025-la-filiere-sport-se-structure-dresse-son-bilan-et-se-projette-a-lhorizon-2030.html




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    1 時間
  • Jeff Impinna, du Racing 92 au Rugby XV Fauteuil : un parcours fait d’inclusion et de passion
    2025/06/20

    Ancien ailier du Racing Club de France (Racing 92), entrepreneur, inventeur et pionnier du sport inclusif, Jeff Impinna retrace pour Radio Sports un parcours riche, jalonné de titres, de transitions, et d’innovations qui marquent le paysage sportif français.

    Du foot au rugby, une histoire d’ambiance

    Passionné de sport dès l’enfance, Jeff découvre le rugby presque par hasard, après avoir pratiqué le football, le handball et même le tennis de table.
    Ce qui le séduit ? La convivialité, la solidarité et la bienveillance qu’il ne retrouve pas dans le football :

    « J’ai été frappé par l’ambiance au rugby : même après une lourde défaite, les joueurs se saluent, chantent, partagent. C’est autre chose. »

    Formé à Mantes-la-Jolie, puis à Poissy, il évolue au poste d’ouvreur, puis de centre, avant de s’imposer à l’aile au Racing Club de France à partir de 1986. Avec le Racing, il connaît la finale du championnat de France 1987 contre Toulon, avant de décrocher le titre suprême en 1990.

    Une carrière amateur… et un esprit pro

    À l’époque, le rugby est officiellement amateur, mais Jeff confie les « avantages » accordés aux joueurs :
    logement, repas, aide financière… Un fonctionnement qui permet de conjuguer sport de haut niveau et poursuite des études ou d’une carrière professionnelle.
    Jeff connaîtra aussi la sélection universitaire et une cape avec l’équipe de France face à l’Argentine, une expérience marquante malgré la frustration de ne pas s’installer durablement chez les Bleus.

    Du terrain à l’entreprise : la success story Mia France

    Anticipant la fin de sa carrière sportive, Jeff entame très tôt sa reconversion : il travaille pour Jean-Claude Darmon, apprend les ficelles du commerce sportif, puis fonde en 1996 la société Mia France, aujourd’hui référence de l’équipement sportif « made in France », reconnue pour ses maillots réversibles innovants.

    « À l’époque, le “made in France” n’était pas à la mode. Mais la qualité et la finition, ça fait la différence, et ça me paraissait essentiel. »

    Mia France équipe aujourd’hui plus de 24 disciplines et s’impose comme partenaire de nombreux clubs et associations sportives.

    Rotam International et l’aventure du Rugby XV Fauteuil

    Toujours guidé par l’innovation et le goût du collectif, Jeff se lance dans un nouveau défi : Rotam International, entreprise spécialisée dans la conception de fauteuils roulants multisports adaptés aussi bien au rugby, au basket, au hand qu’au tennis.
    Le modèle Wallaby, léger, robuste, empilable et pensé pour l’inclusion, symbolise cette ambition.

    Parallèlement, il co-crée la discipline Rugby XV Fauteuil, qui reprend toutes les règles du rugby à XV en fauteuil roulant, et participe au lancement d’un championnat structuré autour de 24 clubs français. Une innovation qui vise à casser les frontières entre valides et personnes en situation de handicap :

    « L’objectif, c’est d’offrir une pratique vraiment inclusive. Hommes, femmes, jeunes, moins jeunes, tout le monde a sa place. »

    Transmission, engagement, passion : le fil rouge

    Créateur, consultant, président de la Fédération française de PeTeca (sport brésilien mêlant badminton, volley et pelote basque), Jeff Impinna n’a jamais cessé de transmettre et d’innover.

    À 61 ans, il poursuit l’aventure avec la même passion :

    « Tant que je prends du plaisir et que je vois des gens jouer avec nos fauteuils, je continue. La retraite ? Pourquoi faire ? »

    ? Retrouvez également l’interview complète de Jeff Impinna sur YouTube https://youtu.be/x15ZdYq5e2U

    Découvrez un témoignage unique sur la transformation du rugby, l’innovation et l’esprit d’inclusion dans le sport français.

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    31 分
  • Bikingman 2025 : une édition record sur l'île de beauté
    2025/06/10

    Cette 50e édition restera un moment fort de la saison. Imaginez : la Corse, ses routes sauvages, et plus de la moitié des participants qui vivaient ici leur tout premier BikingMan. Une vraie vague de nouveaux venus, tous réunis pour défier l’île de Beauté sur une étape du Championnat du Monde d’ultra distance.

    Côté organisation, rien à redire. Axel Carion et toute son équipe avaient balisé le parcours de main de maître. Mention spéciale, encore une fois, aux Race Angels. Leur gentillesse, leur soutien, leur énergie : c’est ce qui fait la magie du BikingMan. D’ailleurs, à l’arrivée, un seul message dans toutes les bouches : « Merci et bravo ! »

    Côté sportif, quel niveau ! Voici le classement général :

    • Louis Défaut, premier en 45 heures et 12 minutes.

    • Simon Scodavolpe, deuxième en 50 heures et 17 minutes.

    • Simon Savre, troisième en 52 heures et 30 minutes.

    • Lorris Pasquier, quatrième en 54 heures et 45 minutes.

    • Benjamin Bodot, cinquième en 56 heures et 10 minutes.

    Et chez les femmes, coup de chapeau à Diane Servettaz, la Savoyarde, qui boucle l’épreuve en 72 heures et 38 minutes, et l’emporte dans sa catégorie.

    Mais avant de se lancer sur les routes corses, on a vécu une vraie ambiance de championnat du monde. La veille du départ, lors du contrôle des vélos, on a croisé des participants souriants, un peu stressés, mais heureux d’être là. Tous prêts à écrire leur histoire sur cette édition anniversaire.

    Pour revivre l’ambiance, rendez-vous sur RadioSports.fr pour découvrir la vidéo résumé de ce BikingMan Corsica 2025.

    Merci de nous avoir suivis, et à très vite pour un nouveau rendez-vous ultra !


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    17 分
  • Maureen Nisima, l’escrimeuse qui n’a jamais baissé la garde
    2025/06/06
    Championne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère. Dans ce nouvel épisode des « Talents du Sport », Maureen revient sans filtre sur son parcours, de ses débuts à Bondy à son rôle de sélectionneuse à la Fédération française d’escrime, en passant par ses victoires, ses doutes, et ses combats personnels. De Bondy au sommet du monde Née en 1981 à Bondy, dans le 93, Maureen Nisima découvre l’escrime presque par hasard. Enfant « hyperactive », comme elle se décrit elle-même, elle se passionne très tôt pour le spectacle et la compétition. Très vite, l’épée devient son arme de prédilection, à la fois pour l’affrontement sportif et l’expression de soi. Elle se distingue d’abord chez les jeunes, puis grimpe les échelons jusqu’aux équipes de France juniors et seniors. « J’ai mis le temps avant d’aller chercher ce titre individuel », confie-t-elle. « J’ai commencé par la médaille d’argent au championnat du monde à La Havane en 2003, la médaille de bronze en 2007, et enfin, en 2010, cette médaille d’or au Grand Palais. » Les coulisses d’un parcours semé d’obstacles Maureen Nisima ne cache rien des difficultés qui ont jalonné sa carrière : blessures à répétition, opérations, syndrome des ovaires polykystiques (longtemps ignoré du monde sportif), doutes, injustices de sélection et pressions internes. « J’ai connu énormément de blessures. À l’époque, personne ne savait vraiment pourquoi. Aujourd’hui, je sais que c’était lié à un syndrome ovarien. Tout ça, on le découvre trop tard, et il a fallu se battre pour rester au niveau. » L’escrime, sport de l’ombre, exige d’elle une organisation quasi entrepreneuriale pour financer son projet, s’entourer d’une équipe pluridisciplinaire, et maintenir son mental face à l’adversité. Malgré tout, Maureen avoue avoir été plusieurs fois tentée de raccrocher, surtout après sa non-sélection aux JO de Pékin en 2008. hampionne du monde d’escrime, double médaillée olympique, sélectionneuse, coach, maman, engagée dans la vie associative et l’entreprise : Maureen Nisima incarne la richesse et la complexité d’une carrière au sommet, suivie d’une reconversion à la fois inspirante et sincère. 2010 : Le sacre au Grand Palais Sa victoire lors des Championnats du Monde 2010 à Paris, au Grand Palais, reste un moment phare, tant sur le plan sportif qu’émotionnel. Maureen n’était pas attendue comme la favorite, mais c’est elle qui décroche le titre individuel, devant sa famille et un public français en liesse. « Quand je crie à la fin, c’est un cri de rage et de libération. J’avais failli arrêter deux ans plus tôt. Cette victoire, c’est la validation de tous les sacrifices. » Ce jour-là, elle fait la une de L’Équipe, une rareté pour un escrimeur, et en profite pour souligner le manque de visibilité des sports féminins et des disciplines moins médiatisées. Vie de sportive, vie de femme : maternité, reconversion et transmission Après une pause pour tenter de devenir maman, Maureen se confronte aux difficultés d’une double vie entre sport de haut niveau et désir de fonder une famille. Elle évoque sans détour le manque d’accompagnement pour les athlètes féminines en période de maternité, la pression de la reconversion, et la nécessité de préparer l’après-carrière. « On a l’impression, vu de l’extérieur, qu’on gagne bien sa vie, mais à l’époque, c’était 2 000 euros par mois, tout compris. Il faut payer son staff, préparer l’avenir… J’étais prête à prendre n’importe quel job pour payer mes factures à la fin. » Son engagement ne s’arrête pas au sport : Maureen Nisima accompagne aujourd’hui les entreprises, s’implique dans la formation, la sélection et le développement des jeunes générations à la Fédération, et défend la place des femmes dans le sport. Transmission et regard sur l’avenir Maureen Nisima partage avec franchise ce qui l’anime aujourd’hui : le plaisir de transmettre, d’accompagner les jeunes athlètes, mais aussi le souhait de voir évoluer la considération du sport féminin en France. « J’ai la chance aujourd’hui d’être sélectionneuse, de pouvoir apporter ce que j’aurais aimé recevoir. Le plus important, c’est que les athlètes aient toujours un espace pour poser leurs questions, comprendre les décisions, et être considérés dans leur globalité, y compris dans leurs projets de vie. » Une leçon de résilience, d’humilité et de transmission à découvrir en vidéo sur Radio Sports ! ? Regardez l’interview complète de Maureen Nisima sur RadioSports.fr, Abonnez-vous à notre chaine YouTube @...
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    56 分
  • Éric Rabésandratana, l'ancien capitaine discret du PSG
    2025/05/28

    Éric Rabésandratana se raconte au micro de Radio Sports, sans filtre ni détour. Du terrain de Franconville à la pelouse du Parc des Princes, il revient sur un parcours marqué par la passion du jeu, les étapes décisives, les épreuves et les reconversions.

    « On m’appelle Rabé, c’est plus simple… » Dès les premiers mots, l’ancien capitaine du PSG donne le ton : la simplicité, l’envie de partager une histoire de vie, loin des clichés.

    Né à 1972, Éric commence le football dans la rue, à Franconville :
    « Comme tous les gamins, tu joues dans la rue avant d’arriver sur un terrain. »
    À 7 ans, il signe sa première licence et rapidement, les sélections régionales s’enchaînent. Après un déménagement familial, il rejoint Nancy et croise la route d’Aimé Jacquet.
    « Jacquet, c’est lui qui me lance en pro. J’avais même pas 18 ans, et en une semaine d’entraînement, il me met titulaire. Forcément, tu ressens la pression, tu dois gagner ta place parmi les adultes. »

    En sept saisons à Nancy, Rabésandratana s’impose, termine meilleur buteur du club sur un exercice, puis s’installe comme une valeur sûre de la D1.
    « Je marquais beaucoup, même comme défenseur ou milieu. On attendait de moi cette projection devant le but, un peu ce qu’on demande aujourd’hui à Hakimi au PSG. »

    En 1997, il rejoint le Paris Saint-Germain.
    « J’arrive, je dois attendre trois mois avant de jouer, c’est frustrant. Mais après, ça s’enchaîne : Coupe de France, Coupe de la Ligue, Trophée des Champions… J’ai vécu de belles saisons, même si le football, c’est jamais un long fleuve tranquille. »
    Capitaine discret, force tranquille, Rabé n’a jamais cherché la lumière :
    « On m’a souvent décrit comme discret, mais ça ne veut pas dire qu’on n’est pas présent. C’est juste que je faisais mon boulot, à fond. »

    La suite de sa carrière le mène en Grèce, à l’AEK Athènes, puis à Châteauroux et Mons en Belgique.
    « À l’étranger, c’est parfois compliqué… J’ai connu des galères, des blessures, des périodes difficiles où tu dois t’accrocher. Parfois tu joues, parfois tu es mis de côté. J’ai même vécu des saisons blanches, des mois à pointer à l’entraînement sans jouer… »

    Après sa carrière pro, Éric fait le choix de revenir à l’essentiel :
    « J’ai rejoué pour le plaisir, en amateur, à Saint-Émilion, avec des potes. Et puis, assez naturellement, j’ai commencé à entraîner, à passer mes diplômes, à faire de la radio… »

    Consultant pour Ici Paris (France Bleu ) et la chaîne L’Équipe, sélectionneur intérimaire de Madagascar, Rabésandratana multiplie les casquettes :
    « Être consultant, c’est aussi une manière de transmettre, d’expliquer ce que vivent les joueurs, ce qu’on ne voit pas toujours depuis les tribunes ou la télé. »

    Dans cet épisode, il revient sans langue de bois sur le foot d’aujourd’hui, l’évolution du jeu, la vie après le terrain et la nécessité de se réinventer :
    « Le plaisir, c’est le moteur. Et dans le foot, tu dois toujours trouver comment le retrouver, même après les galères. »


    À écouter sur Radio Sports et sur toutes les plateformes audio.



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    39 分
  • Le P’tit Pac # 23 : quatre invitées inspirantes au sommet de leur art
    2025/05/25

    RadioSports.fr vous donne rendez-vous pour un nouvel épisode captivant de Le P’tit Pac, le jeu radio télévisé où sport, culture et personnalité se croisent autour d’un micro. Pour ce 23e numéro, place à un plateau 100 % féminin, avec quatre invitées exceptionnelles, venues d’horizons variés mais unies par la passion, l’engagement et le talent.

    ? Auriane Mallo-Breton : double vice-championne olympique à Paris 2024

    L'épéiste lyonnaise Auriane Mallo-Breton a marqué les Jeux Olympiques de Paris 2024 en décrochant deux médailles d'argent. En individuel, elle a livré une finale palpitante contre la numéro 1 mondiale, la Hongkongaise Man Wai Vivian Kong, s'inclinant 13-12 en prolongation après avoir mené 7-1 . Quelques jours plus tard, elle a contribué à la médaille d'argent de l'équipe de France d'épée féminine, aux côtés de Marie-Florence Candassamy, Coraline Vitalis et Alexandra Louis-Marie, battues de justesse par l'Italie 30-29 en finale . Ces performances exceptionnelles confirment son statut de leader de l'escrime française et illustrent sa résilience, notamment après une pause maternité en 2021. En 2025 ? En route pour Los Angeles avec une pause bébé...

    ? Olivia Leray : la journaliste qui met les fans au cœur du jeu

    Connue pour ses chroniques percutantes, Olivia Leray fait rayonner la voix des fans à travers sa rubrique Fanzonediffusée chaque semaine dans C à vous et Stade 2 sur France Télévisions. Son regard singulier et son ton décalé apportent une touche moderne et rafraîchissante à l’actualité sportive. Elle décrypte avec humour les codes du sport et de ses supporters.

    ? Gaëlle Millon : passion direct, passion sport

    Journaliste et animatrice aguerrie, Gaëlle Millon maîtrise l'art du direct avec une aisance naturelle. Que ce soit sur les plateaux TV ou lors de conférences et tables-rondes, elle sait capter l’attention et faire vivre le sport autrement. Polyglotte, passionnée et dynamique, elle a su imposer son style au fil des années en valorisant la parole des athlètes et des acteurs du monde sportif.

    ? Tiffanny Mazars : conférencière engagée et éclaireuse de singularité

    À seulement 31 ans, Tiffanny Mazars est une conférencière à l’impact grandissant. Diagnostiquée fibromyalgique et TDAH, elle a transformé les contraintes en leviers d’inspiration. Elle accompagne aujourd’hui les organisations autour de la QVCT, du handicap en entreprise (RQTH) et du bien-être au travail. Son credo ? Faire briller chaque parcours et réveiller l’audace collective. Un message porteur de sens, et un collectif Ensemble&Co. Pour 2025, un projet : la diagonale des fous... à découvrir dans Le P’tit Pac.

    ? Un épisode à ne pas manquer

    Humour, sport, témoignages et complicité sont au programme de cet épisode 23 du P’tit Pac, à retrouver sur RadioSports.fr, Sport en France, YouTube, et toutes les plateformes audio.

    https://www.youtube.com/watch?v=6E_Q3C7-dxM

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    1 時間
  • Le P'tit Pac #22 : L’émission où le sport déraille avec panache !
    2025/05/04

    Dans ce nouvel épisode animé par Christophe Pacaud et l’inimitable Maître K-Pélo (Fabrice Arades), on vous a concocté un casting cinq étoiles pour parler sport, culture, exploits et émotions brutes !

    Autour de la table pour joueur au P'tit Pac, notre version sportive du jeu du bac :

    Axel Carion, aventurier de l’extrême et créateur du championnat BikingMan, nous plonge dans l’univers fascinant du bikepacking et des courses d’ultra-distance.

    Pour le retrouver sur Youtube https://www.youtube.com/axelcarionexplorer
    et sur Instagram https://www.instagram.com/axel_carion/?hl=fr et tout savoir sur le championnat BikingMan 2025

    Fabien Onteniente, le réalisateur derrière « Camping », « 3 Zéros » et désormais « 4 Zéros », nous parle de son amour du foot, de ses tournages, de ses scènes mythiques et de sa nouvelle mission "Culture Camping"
    En 2025, l’Été culturel mettra les campings à l’honneur en proposant de nombreuses propositions artistiques de diffusion et d’action culturelle dans ces lieux de vacances.

    L’Été culturel, décliné en Vacances culturelles dans les territoires d’Outre-mer, est une opération nationale lancée en 2020, visant à soutenir des propositions artistiques et culturelles (concerts, représentations, ateliers, projets participatifs, etc.), toutes disciplines confondues, ayant lieu en juillet et août. Ces projets peuvent être proposés par une association, un particulier, une collectivité (territoriale, régionale, départementale, communale), un établissement public ou bien un organisme privé.

    https://youtu.be/YE6MS245rZw

    Jean-Karl Lucas, moitié du duo musical Madame Monsieur, il est producteur de musique et membre du duo français d'électropop Madame Monsieur. Avec son épouse, la chanteuse Émilie Satt, il a représenté la France au Concours de l'Eurovision en 2018 avec la chanson Mercy.
    Il change de terrain avec son nouveau livre « J’y étais », une déclaration d’amour aux plus grands matchs de légende.

    Et la tornade Pauline Payet, alias Pauline vs Men, qui bouscule les clichés et fait exploser les compteurs sur les réseaux sociaux avec ses défis sportifs et ses messages forts.

    Pour la retrouver sur Youtubehttps://www.youtube.com/@PaulinePayet
    et sur Instagram https://www.instagram.com/paulinepayet/?hl=fr

    Un épisode entre coups de cœur, anecdotes folles et bonne humeur, à découvrir sur RadioSports.fr et nos plateformes partenaires.

    Diffusion sur Radio Sports et sur vos télévisions sur Sport en France
    Orange : Chaîne no 174 – Bouygues : Chaîne no 192 – Free : Chaîne no 190 – SFR : Chaîne no 129
    Canal : Chaîne no 78 ou 110 – Site web, Molotov TV, My Canal

    https://www.youtube.com/live/a-6NYeryY0Y?si=r8sUW8VSD0F5vxaW

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