エピソード

  • Kneecap X Sur la route de papa
    2025/06/14

    En Irlande ou au Maroc, on est toujours rattrapé par le bled

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    3 分
  • LE RENDEZ-VOUS DE L’ÉTÉ
    2025/06/12

    Faire un film pendant les J.O c’est du sport. Raconter les relations entre Paris et la Province aussi. Rencontre avec Valentine Cadic, réalisatrice du Rendez-vous de l’été - en salles le 11 juin.

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    21 分
  • Life of chuck x A normal family
    2025/06/11

    Adapter Stephen King ou un obscur roman néerlandais n’est pas une chose facile. En faire des très denses portraits de groupe encore moins.

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    3 分
  • Ballerina x Mountainhead
    2025/06/02

    Hollywood souffre depuis quelques années maintenant d'un certain manque d'originalité. Il suffit qu'un film soit un carton surprise pour qu'il soit décliné en innombrables suites ou en récits dérivés. Dernière en date de ces franchises déclinées, John Wick, parti d'un petit film de baston, ayant engendré à ce jour trois suites, une minisérie et donc aujourd'hui, Ballerina, un spin-off consacré à un personnage féminin. Le principe est le même autour de sociétés secrètes internationales de tueurs à gages et coups de tatanes survitaminés. Ballerina évite pour autant d'uniquement feuilleter ce cahier des charges pour nourrir un minimum ses marges de sous-intrigues, histoire de trouver un minimum d'intérêt. Si les surprises de l'arbre généalogique de son héroïne ou la vengeance qui la motive ne parviennent pas à émanciper d'un statut de énième avatar du Nikita de Besson, Ballerina pose des pistes inattendues comme celle d'un méchant agissant au nom d'un eugénisme préservant sa lignée jusqu'à créer un village exclusivement peuplé d'assassins. Intéressante aussi cette volonté de renouveler l'arsenal usuel, allant ici d'une pile d'assiettes à un duel au lance-flammes. Sans oublier l'idée d'exfiltrer Ana De Armas, aperçue en espionne au service de Sa Majesté dans le dernier James Bond, pour en faire une mercenaire envoyant chier toutes les règles. Pas de quoi empêcher Ballerina de totalement sortir des clous, mais pour peu que l'on soit client de série B bourrines, celle-ci fait plutôt bien le job et a l'avantage d'un féminisme post #MeToo.

    À l'inverse, Mountainhead se passe définitivement entre couilles. Celles de quatre magnats de la tech, qui décident de passer un week-end en montagne au moment où la dernière innovation de l'un d'eux plonge la planète dans le chaos. Jesse Armstrong, le créateur de Succession, passe à la réalisation avec cette comédie tordue, mais continue à observer la bulle d'ultrariches complètement déconnectés du monde. Voir ces nababs spéculer sur la suite des évènements pour se faire potentiellement encore plus d'argent ou se comporter comme des étudiants d'école de commerce en fiesta non-stop est à la fois hilarant et flippant parce qu'il devient vite assez crédible d'imaginer sous les traits des personnages, un Elon Musk ou un Mark Zuckerberg. Mountainhead se débarrassant progressivement de sa part de satire pour prendre toujours plus l'apparence d'une prophétie de ce qu'est en train de devenir l'élite américaine à l'ère d'un Trump président : un boys-club neuneu jouant avec l'état comme au Monopoly. La rigolade de départ se coince en travers de la gorge, quand Armstrong annonce clairement qu'on ne pourra bientôt plus changer leurs règles du jeu.

    Ballerina en salles le 4 juin / Mountainhead sur Max.

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    3 分
  • The Phoenician scheme x Else
    2025/05/28

    Sous la coquille de films pleins comme un oeuf, d’un vétéran et d’un nouveau venu, une mutation s’opère…

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    3 分
  • 78e Festival de Cannes (jour 9) : En haut des marches
    2025/05/23

    C'est le neuvième jour du journal de bord d'Alex Masson au Festival de Cannes

    Voilà, c'est l'heure de remballer. Cannes, c'est bientôt fini pour cette année. Demain midi, le jury se réunira en conclave pour décider du palmarès décerné le soir même. Pour le moment, la Croisette bruisse donc des pronostics qui seront sans doute déjoués comme l'an dernier lorsque la palme d'or fut remise à la surprise quasi-générale à Anora. Autant donc être prudent avec la boule de cristal et prendre un peu de hauteur sur cette édition. Qu'en retiendra-t-on ? Une compétition de haute volée, supérieure en termes de mise en scène à la précédente, au point d'avoir surplombé voir écrasé des sections parallèles nourries de films recommandables, mais sans révélation majeure ni film marquant. Mais aussi que parmi ceux en lice pour la palme, les trois plus attendus (ceux d'Ari Aster - Eddington-, Julia Ducourneau -Alpha- et Saaed Roustaee – Woman and Child) pour renouveler l'habituel cheptel auront été des opus décevants.

    À en croire la vox critica, le haut du panier serait composé des films de Kleber Mendonça Filho (L'agent secret), Jafar Panahi (Un simple accident) et Oliver Laxe (Sirat). Du moins jusqu'à la présentation hier soir de Resurrection. Tissage de segments dédiés chacun à un sens, le film de Bi Gan veut surtout renouer avec celui du cinéma dont il fait littéralement son moteur pour une expérience sensorielle aussi virtuose que folle, aux airs de somme et réinvention du 7eme art. Et s'il reste encore deux candidats (Jeunes mères des Frères Dardenne et The mastermind de Kelly Reichardt) a être projeté ce matin, on ne voit pas comment Resurrection pourrait ne pas gravir les plus hautes marches du palmarès. Ou alors cette peu tapageuse 78eme édition tiendrait son seul scandale.

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    4 分
  • 78e Festival de Cannes (jour 8) : Le panier du Marché.
    2025/05/22

    Huitième jour du journal de bord d'Alex Masson au Festival de Cannes

    Surprise lors de la projection, en compétition, d'History of sound : un seul logo de producteur sera apparu en amorce de ce très beau mélo. Jusque-là, les préliminaires de quasiment tous les films montrés avaient habitué à d'interminables litanies de sociétés. On en a compté jusqu'à une douzaine pour Les aigles de la république, amusant thriller parano, voire quasimet une quinzaine pour le plus plombant La disparition de Josef Mengele. Cette profusion n'est pas qu'un point de détail quand elle indique très clairement une difficulté de plus en plus prégnante pour les films d'auteur à boucler leurs budgets, devant désormais aller chercher obole auprès de financeurs de nombreux pays et institutions.

    En filigrane, c'est la fragilité de l'économie de tout un pan de cinéma qui se manifeste. Elle aura été confortée par un autre pilier fondamental de Cannes, son marché du film. Si ses responsables se sont frottés les mains d'une affluence forte avec plus de 15 000 accrédités, son bilan est à ce stade plus mitigé. Quasiment aucun deal colossal annoncé, si ce n'est celui affolant de la plateforme Mubi qui aurait déboursé 24 millions de dollars pour acquérir les droits de Die, my love, le film rugueux de Lynne Ramsay présenté en compétition, au potentiel public pourtant assez limité. La température du marché étant plutôt tiède, suite aux déclarations surprises d'un Donald Trump voulant appliquer des tarifs douaniers exorbitants sur les films américains qui seraient tournés à l'étranger, freinant l'ouverture du portefeuille chez beaucoup d'acquéreurs potentiels.

    Tout aussi inattendu, le virage amorcé par de nombreuses stars, d'Al Pacino à Penélope Cruz en passant par Scarlett Johansson, attendues désormais sur des projets de films indépendants. L'arrivée à bord de ces vedettes bankables risquant de provoquer une inflation des budgets, malvenue dans ce contexte. Il n'est même plus certain qu'un film comme The apprentice, saisissante chronique des jeunes d'années de Trump, montré en compétition l'an dernier, pourrait désormais, au-delà son sujet radioactif, trouver les fonds suffisants pour se concrétiser…

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    2 分
  • 78e Festival de Cannes (jour 7) : Voir la mère
    2025/05/21

    Le septième jour du journal de bord d'Alex Masson au Festival de Cannes :

    Si Cannes est la Mecque des réalisateurs, le festival aime aussi les acteurs. Surtout quand il s'agit de leur proposer de faire de seconds débuts. Ainsi, c'est dans la bien nommée section Un certain regard que Kristen Stewart et Scarlett Johansson sont venues dévoiler leurs premiers pas derrière la caméra. Dans les deux cas avec des films loin de ceux dans lesquels elles ne sont que comédiennes.

    Avec The chronology of water, Stewart filme au plus près la dérive d'une victime d'inceste, pour une exploration rude, mais d'une troublante franchise. De son côté Johansson, parvient à rendre solaire le mensonge d'une nonaégénaire s'inventant un passé de rescapée des camps dans Elenaor the great. Opposés dans le ton, ces deux essais réussis se rejoignent dans une mise en scène des plus assurées. L'autoportrait que dresse Raphael Quenard dans I Love Perou est plus funambule. Ce faux-documentaire est à double tranchant, quand Quenard dans son propre rôle s'amuse à y jouer les connards, tirant rapidement sur l'élastique du malaise, jusqu'au risque que ceux qui prendraient ce drôle de film pour un tout à l'ego lui renvoient dans la gueule.

    Autre mise en abyme, mais pour de vrai, Dites-lui que je l'aime superpose les parcours de Romane Bohringer et Clémentine Autain, toutes deux orphelines de mère alors qu'elles étaient enfants. La première l'avait raconté dans un livre exorcisme, la seconde s'en empare pour essayer de recomposer le puzzle de son identité. Plus qu'une enquête sur le mystère de deux mamans plus borderline que maternelles, ce jumelage troublant se fait très émouvant, quand il progresse d'une quête de résilience réparatrice en processus d'émancipation du chagrin causé par un double mal de mère.

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