Un buste en bronze et un cavalier grandiose sur une toute petite place qu’on ne peut pas manquer. En s’approchant de cette sculpture nous pouvons comprendre et retracer son histoire. Celle d’un artiste au double talent : être peintre et écrivain…

Parmi plusieurs sculptures, anciennes et contemporaines à La Rochelle, une se détache des autres par son emplacement stratégique. En effet, la place des Petits-Bancs est à la croisée de la rue de la grosse horloge, de la rue du palais et de la rue du temple, autrement dit des lieux immanquables à La Rochelle.

Au loin, nous apercevons une sculpture insolite avec un cavalier fougueux, un élément étonnant, étant donné que les structures équestres étaient généralement réservées aux empereurs. Un fait étrange avant d’apprendre que c’est finalement un cavalier arabe avec son turban représentant une tradition équestre pratiquée essentiellement au Maghreb, « la fantasia ».

Lorsque l’on se rapproche, nous observons les détails du décor sur le socle : un palmier, le lien avec les traces des sabots et des ouvrages dont l’un ouvert avec la plume où nous pouvons déchiffrer le prénom de Dominique… Beaucoup d’éléments anecdotiques que nous pouvons scruter en réalisant le tour de cette statue.

Finalement tous ces composants résument bien la personnalité d’Eugène Fromentin. Un peintre orientaliste, classique et paysagiste principalement qui va trouver l’inspiration en sortant des sentiers battus. Il voyage essentiellement en Algérie et réalise des croquis mais également des ouvrages. A la suite de ses voyages il va écrire, son premier livre « Un été au Sahara » en 1854 et quelque temps plus tard, en 1862 il va écrire « Dominique ». Un roman autobiographique basé sur un amour de jeunesse compromis par le mariage de son être aimé. Deux ouvrages basés sur les voyages, l’un sur les paysages et l’autre sur ses sentiments, un voyage pour arriver à une rencontre.

D’ailleurs avec tous ces voyages, Fromentin s’est découvert une âme artistique entre les dunes d’Algérie et les ciels d’Aunis. Il a transposé sur des tableaux les paysages d’Aunis en plein désert.

Cette histoire a été racontée par Marie-Agnès, guide conférencière de La Rochelle.

Une production Akken pour La Rochelle Tourisme

Réalisation et voix : Laurence Giuliani

Créations sonores et musicales : Ludovic Finck

Mixage : Léonard Lelièvre

Réalisation graphique : Chloé Gautier

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Partir en exploration d’un lieu-dit pas comme les autres. En d’autres termes, s’aventurer dans un autre monde pour découvrir un paradis de nature et de patrimoine architectural de l’agglomération de La Rochelle. Nous allons remonter le temps pour comprendre l’histoire du site et du château de la Sauzaie…

La Sauzaie, 13 km au nord de La Rochelle, mais des pans d’histoires communs.

Autrefois, la mer recouvrait le hameau qui se présente aujourd’hui comme une large cuvette où se déversent les eaux des environs ; c’est le début du marais de la Sèvre, avec ses saules d’où le mot Sauzaie. Les alentours du village accueillent nombre de parcelles agricoles, dont les produits sont vendus souvent aux alentours, inclus la Rochelle.

Remonter l’histoire du village dès le Moyen-âge revient à remonter certains moments forts de l’histoire grâce à la présence de son château. Dès le XIV siècle, le hameau est cité comme domaine royal ‘le grand fief d’Aunis’, c'est-à-dire terres à redevances.

Alors que Richelieu n’était encore que Cardinal, il dit dans ses mémoires ‘je viens ici respirer le bon air de La Sauzaie’. C’est encore au château que plus tard, luttant contre le protestantisme Rochelais, il va établir son quartier général pour établir le plan de digue fermant le port de La rochelle et où se sont tenus les pourparlers de paix avant la reddition des rochelais en octobre 1628.

Le château actuel, datant du XVIII siècle, n’est pas le seul édifice intéressant du hameau. Le domaine de Limouillet ou ‘L’ile Mouillée’ existe depuis le XV siècle. Le bâtiment actuel présente un magnifique colombier du XVII siècle et une chapelle date du XVIII siècle.

Les noms des rues du hameau, posent aussi question : la rue Tartifume qui indique un terroir où il fait bon vivre, Batellerie, Aumonerie, Godinerie ; le hameau, un havre de paix du bien-vivre au rythme des saisons où règnent amitié, solidarité parmi les villageois et où certaines traditions campagnardes sont encore bien vivaces : la fête des battages, la ‘transhumance des moutons de Laurent’ qui sont les stars du parc Charruyer de la Rochelle, car ils entretiennent les pelouses, des fermes de produits bio.

Cette histoire a été racontée par Chantal Durrant, guide conférencière de La Rochelle.

Une production Akken pour La Rochelle Tourisme

Réalisation et voix : Laurence Giuliani

Créations sonores et musicales : Ludovic Finck

Mixage : Léonard Lelièvre

Réalisation graphique : Chloé Gautier

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Découvrez ce quartier caché pourtant situé au cœur de La Rochelle… Un voyage dans le temps avec notre duchesse et reine de France, Aliénor d’Aquitaine. Les templiers font construire, non par hasard, la plus importante commanderie templière de la région…

En raison de ses voies maritimes et de son port, La Rochelle était un lieu très intéressant. En effet, la ville était au centre des exportations de sel et de vin. Pour le dispositif des templiers, la commanderie représentait une manne financière très importante grâce à son accès direct en bateau vers la terre sainte. En plus de tous ces avantages, Aliénor d’Aquitaine a accordé aux templiers la construction des moulins à marée de chaque côté de La Rochelle. Mais ce n’est pas tout car elle leur a permis de transporter par eux-mêmes et sans taxes toutes les marchandises, ce qui était un privilège important à l’époque.

Pour vous situer, le quartier des templiers est au cœur même de la cité maritime, dans l’hypercentre de La Rochelle. Nous y retrouvons la rue du temple, la rue des templiers, la petite rue du temple et la cour du temple. Une fois arrivé à cette place nous pouvons accéder par le biais d’un petit passage, à la cour de la commanderie qui est bien cachée. Sur le sol, nous pouvons observer la grande croix templière et des vestiges comme un demi-arc brisé ou quelques restes d'une porte qui donnait accès à la chapelle.

A la place de cette demeure reconstruite, se trouvait à l’époque des entrepôts. Ils formaient plusieurs bâtiments avec un jardin, des habitations, plusieurs cordes de logis qui appartenaient aux templiers avec la tour du trésor.

Aujourd’hui, dans cette cour de la commanderie, un calme absolu se dégage, nous entendons plus un bruit alors que nous sommes à une rue de l’hypercentre. On est loin de l’activité qui devait régner au temps des Templiers dans ce lieu qui centralisait le commerce d’un port important par où transitaient des bateaux et des hommes des contrées lointaines d’Orient.

Cette histoire a été racontée par Anne Lepeltier, guide conférencière de La Rochelle.

Une production Akken pour La Rochelle Tourisme

Réalisation et voix : Laurence Giuliani

Créations sonores et musicales : Ludovic Finck

Mixage : Léonard Lelièvre

Réalisation graphique : Chloé Gautier

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.