Avec The Traveler (1974), Abbas Kiarostami signe une fable inaugurale où l’enfance devient métaphore du cinéma. On y suit Gassem, un gamin prêt à tout — mensonges, escroqueries, petits vols — pour réaliser son rêve : assister à un match de football. Mais au seuil du stade, le désir se brise, remplacé par l’épuisement et la déception.

Dans cet épisode, on explore comment ce récit apparemment simple esquisse déjà toute la poétique de Kiarostami : l’échec comme révélation, la ruse comme moteur de création, et le spectacle comme horizon inaccessible. Le stade devient miroir du cinéma, temple de l’illusion autant que de la frustration. Entre jeu d’enfant et critique sociale, The Traveler dévoile un cinéma où l’image se dérobe toujours, promesse ajournée qui relance sans cesse notre désir de voir.

Musique: Empty Mind

Musicien: Lofi_hour

URL: https://pixabay.com/music/empty-mind-118973/

Le ''halloween'' de John Carpenter est une matrice du cinéma d'horreur, plutôt que de se poser la question de son apogée vers le film culte au travers l'emblématique Michael Myers, revenons plutôt sur l'idée nourricière du cinéma Carpentierien : La dissimulation du Mal dans le cadre de cinéma.

Pour faire connaissance...

Rendez-vous le 5 Octobre !