Obésité morbide, trafic d’organes, transhumanisme… Le mythe de l’immortalité est devenu bien puant de nos jours…

L’homéostasie, ou rééquilibrage des fluides (c’est-à-dire des énergies) dans les corps et les êtres vivants (même les plantes), est sans doute un des plus grands principes vitaux, et il nous indique comment fonctionne la totalité de l’Univers. Ce principe merveilleux de régulation naturelle nous permet de rester en bonne santé, quels que soient les apports extérieurs en eau ou en aliments, et c’est la clef de la surcharge pondérale qui en découle parfois, car stocker c’est désencombrer, et que nous imposons à notre corps.

Quel rapport maintenant peut-il y avoir entre l’homéostasie, le trafic d’organes et l’idéologie à la mode aujourd’hui du transhumanisme ? Peut-être la même croyance en la possibilité de créer un jour, voire dès à présent, un « homme Dieu » qui pourra, grâce à la magie des nanorobots, manger autant qu’il veut sans prendre une once de gras, s’envoyer en l’air par tous les moyens et toutes les substances imaginables, ou encore devenir quasi immortel grâce à des remplacements d’organes perpétuels ou à des clones qu’on fera pousser tels des légumes. Bref, le paradis dans la matière, par la matière et pour (exclusivement) la matière.

Ah si c’était si simple ! …

Lorsque nous commencerons à comprendre que la vie elle-même est un vaste système d’exploitation informatique et robotisé (de l’énergie) destiné à accueillir et perfectionner nos âmes, qui sont une forme d’énergie supérieure, alors on comprendra que nous ne faisons pas autre chose, quand nous voulons refaire l’homme via l’IA ou le rendre illusoirement immortel, qu’agir comme des perroquets idiots qui répétons un mystère, qui par définition nous échappe et que nous comprenons à l’envers. La vie n’a pas besoin d’être dupliquée par des robots, la vie n’a pas besoin d’être perpétuée indéfiniment comme si elle était une fin en elle-même, car elle est juste le chemin et le moyen d’arriver à quelque chose et elle est seulement la manifestation expressive du but ultime. C’est parce que nous sommes aveugles que nous ne comprenons pas que le but du voyage, c’est le voyage lui-même, et que l’aboutissement du chemin est tout entier contenu dans l’acte de cheminer. Nous rendre immortels dans la matière serait en vérité une damnation absolue, un châtiment sans équivalent, c’est pourquoi « pardonnez-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font… »

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