Aujourd’hui, je veux partager mon chemin qui a traversé la religion.
Enfant, j’ai fait le catéchisme, ma communion et ma profession de foi — plus par habitude sociale que par conviction profonde.
Je ne me souviens d’aucune histoire biblique, d’aucune parole qui m’ait marquée. J’y allais parce qu’il “fallait y aller”.
Depuis toujours, j’ai aimé entrer dans les églises. Pas pour y prier, mais pour y ressentir la paix. L’art, la lumière, les vitraux, les statues…
L’Italie a amplifié ce lien : j’y ai découvert des églises d’une beauté à couper le souffle, vibrantes d’une énergie indéniable.
C’est après une relation toxique que tout a basculé.
Je suis tombée au plus bas : perte de repères, de joie, d’élan vital. Et c’est là que j’ai découvert l’énergétique.
Les soins, le Reiki, la sophrologie, la médiumnité… Ces outils m’ont ramenée à moi.
Je me souviens de cette praticienne qui travaillait avec les archanges
Ces présences lumineuses ont été mes premiers alliés. J’ai commencé à lire sur eux, à prier, à ressentir leur force, leur amour et leur guidance.
Puis le chamanisme est entré dans ma vie.
Ce fut une nouvelle bascule.
J’ai commencé à travailler avec les animaux totems, les esprits de la nature, les cycles. Le message du chamanisme — honorer le vivant, la Terre, la création — a résonné profondément.
C’est à ce moment-là que j’ai compris : aimer Dieu, c’est aimer la Terre.
Respecter la nature, c’est honorer le Créateur.
Pendant mes formations en soins intuitifs, j’ai souvent été accompagnée par des présences christiques : Marie-Madeleine, Jésus, Lady Nada
Je les sentais, sans parvenir à les comprendre. Leur amour était là, mais mon mental restait bloqué sur le catéchisme de mon enfance.
Leur présence me touchait sans que je puisse vraiment y entrer. Je ressentais l’appel, sans trouver le langage pour y répondre.
Quand j’ai commencé à étudier la sorcellerie, je me suis plongée dans l’histoire de l’Inquisition, de la chasse aux sorcières, de ces femmes brûlées parce qu’elles étaient libres, intuitives, proches de la nature.
Comment des femmes si proches du vivant, si reliées à Dieu à travers la Terre, ont-elles pu être massacrées ?
Cette fracture a longtemps séparé ma foi de l’Église.
Le chamanisme m’a alors offert une clé : celle d’un Dieu qui n’appartient à aucune religion.
Un Dieu d’amour, de bonté et d’unité. Un Dieu qui vit dans chaque être, chaque pierre, chaque arbre.
C’est à travers la Terre que j’ai renoué avec Lui. Pour le chaman, prendre soin du vivant, c’est prier.
Honorer la Terre, c’est honorer Dieu.
À l’automne 2024, je ressens à nouveau la curiosité des grandes traditions : le christianisme, l’islam, le judaïsme.
Je perçois la même vibration d’amour, le même message divin, transmis sous des formes différentes.
En Turquie, pendant le Ramadan, je suis bouleversée par les mosquées, l’appel à la prière, la cérémonie des derviches tourneurs. La grâce me traverse.
De retour en France, j’étudie : sourates, Coran, puis la Bible — véritable redécouverte. Les métaphores, les enseignements de Jésus me touchent au cœur.
En parallèle, je me forme (théologie, onctions, place des femmes, Marie-Madeleine, Marie), je médite, je prie 3 à 5 fois par jour, je relis des passages, j’écoute des enseignements. La série The Chosen me fait tomber en amour de toute la communauté des apôtres. Puis, Lourdes pendant l’Assomption : larmes, beauté des louanges, des messes, de la foi partagée.
Mes études et expériences convergent : gréco-romains, sutras, mythologie indienne, égyptienne, sourates, Évangiles, chamanisme, énergétique…
Tout raconte la même chose : l’Amour. Respect du Vivant. Harmonie.