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Les taxis sans chauffeurs débarquent en Europe, avec de gros atouts en matière de sécurité routière

Les taxis sans chauffeurs débarquent en Europe, avec de gros atouts en matière de sécurité routière

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Les robots taxis arrivent en Europe, et Londres sera la première capitale à s'équiper de véhicules sans chauffeurs. Si l'Europe a jusqu'ici refusé le marché des voitures autonomes, c'est en grande partie due à la peur des citoyens. Contrairement aux usagers américains et chinois, les Européens sont des conducteurs attachés au contrôle manuel de leurs trajets. Mais ils pourraient changer d'avis, puisqu'un rapport français montre qu'en matière de sécurité routière, les voitures sans chauffeurs font baisser le nombre d'accidents. Guillaume Moukala Same, auteur de l'étude au cabinet Asteres à Paris, parle de 580 millions d'euros de soins économisés par année en France.

RFI : Cette étude est intéressante, parce qu'on dépasse le débat conducteur humain-conducteur machine ?

Guillaume Moukala Same : Oui. Nous voulions aborder le problème pour sensibiliser le public européen avec un visage méconnu du robot-taxi et des véhicules autonomes – camions, voitures, navettes… – qui circulent déjà aux États-Unis ou en Chine de façon régulière. La sécurité routière est, en cela, très intéressante.

Votre étude s'appuie sur des milliers de données enregistrées aux États-Unis, où les véhicules de différentes marques, dont celle de la filiale de Google, les voitures Waymo, circulent depuis 2019.

Parfaitement. Ce sont plus de 90 millions de kilomètres parcourus. Pour la première fois, avec l'expérience des véhicules sans chauffeurs, on arrive à pouvoir comparer les deux conduites, celle avec le contrôle humain et celle du contrôle robot.

L'intérêt de cette étude est de montrer que les accidents routiers sont provoqués par des erreurs ou des comportements humains ?

Oui. Pensez à l'alcool au volant, ou bien au portable ou à la fatigue d'un conducteur humain. Nous avons reporté les taux d'accidentologie à la France. De ce fait, ce seraient des milliers d'accidents évités : en moyenne, 2 000 vies sauvées pour une économie de soins – pour la Sécurité sociale – de 580 millions d'euros par an.

Comment la sûreté technologique fonctionne-t-elle ?

Il existe deux technologies. La première par observation satellite et outils embarqués – la technologie de Baidou en Chine ou de Waymo aux États-Unis. Cette stratégie repose sur des capteurs, des caméras embarquées, des lidars. Autant d'outils qui cartographient l'environnement de la ville et des obstacles en temps réel. L'autre technologie est celle de Tesla, l'entreprise d'Elon Musk. Elle mise sur une technologie moins coûteuse, basée sur les données d'intelligence artificielle. Elle est encore à développer, mais c'est le pari de ce géant technologique pour les années à venir.

En France, des maires de petites villes ou de villages reculés, sans trains ni bus réguliers, commencent à parler de l'intérêt pour de petites navettes de 10 à 15 passagers pour relier les zones rurales aux grandes villes. Y croyez-vous ?

C'est une option, mais il existe cinq niveaux de véhicules autonomes, le niveau 5 étant le maximum d'autonomie. En France, où peu de tests ont été effectués, il y a pour le moment la possibilité de faire circuler uniquement, et en zone très restreinte, des voitures de niveau 3. Cela va donc demander encore du temps et cela dépendra des régions et de leur géographie.

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