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L'IA aujourd'hui épisode du 2025-12-18

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Bonjour et bienvenue dans le podcast de l'IA par l’IA qui vous permet de rester à la page !Aujourd’hui : un podcast du Washington Post stoppé net, l’IA outil chez Larian mais pas dans Divinity, agents et vie personnelle, agents d’entreprise face au SaaS, modèles de fondation au DOE, et la dérive du web entre rage bait et AI slop.On commence avec la tentative du Washington Post de lancer « Your Personal Podcast », un résumé audio de l’actualité généré par IA avec ElevenLabs. L’idée : un bulletin sur mesure, avec thèmes, durée et voix synthétique au choix, pour séduire un public plus jeune habitué aux formats ciblés et aux assistants vocaux. Mais moins de deux jours après le lancement, des erreurs factuelles, des citations inventées et des attributions incorrectes ont été relevées. Plus grave, certaines interprétations étaient présentées comme des positions du journal. La rédaction a dénoncé un « désastre », et la Washington Post Guild a fustigé un produit ne respectant pas les standards imposés aux contenus des journalistes humains. Au-delà du cas d’école, on voit la tension entre la culture produit des équipes tech, qui itèrent en bêta, et l’exigence d’exactitude des rédactions. Les hallucinations de modèles restent un risque éditorial, et la question de l’automatisation, des métiers de la voix et de l’édition, ou d’une personnalisation excessive, est relancée.Cap sur le jeu vidéo. Larian Studios utilise l’IA générative pour explorer des idées, produire des présentations internes, générer du concept art et rédiger des textes provisoires. Mais Swen Vincke l’affirme : le prochain Divinity ne contiendra rien de généré par IA. Tout sera écrit par l’équipe et interprété par des acteurs humains. Malgré quelques réticences en interne, le studio s’accorde sur cet usage en support. Objectif affiché : réduire le temps de développement par rapport à Baldur’s Gate 3, en travaillant quêtes et scénarios en parallèle plutôt que linéairement. Larian grandit, ce qui apporte de nouvelles responsabilités. L’IA n’y est pas un substitut aux développeurs mais un levier d’efficacité. Le jeu sera un RPG au tour par tour, avec un système conçu pour le jeu vidéo, et non basé sur Donjons & Dragons.Changeons de cadre, vers la vie quotidienne avec les agents. Lors d’une unconference, un père a demandé à un LLM d’écrire une histoire du soir personnalisée avec le doudou de sa fille, son dessin animé préféré et des méchants pas trop effrayants. Réaction rapportée : l’enfant attend surtout du temps partagé et l’attention de son parent. Même logique avec un plat préféré cuisiné par amour, versus un agent qui analyse les messages, consulte un autre agent, et commande automatiquement. Noter un anniversaire aide, mais automatiser la chasse aux promotions pour un bouquet, voire scanner des photos pour assortir la déco, peut sembler déplacé. Les agents seront utiles pour acheter un livre en baisse de prix, réserver un restaurant si les trains sont retardés, ou proposer un tutorat linguistique. Mais on ne peut pas externaliser l’affection : nos relations ne sont pas des pipelines à optimiser.Retour à l’entreprise où les agents d’IA bousculent le SaaS. En 2025, des plateformes comme Agentforce de Salesforce intègrent des agents capables de raisonner, planifier et exécuter des tâches avec peu de supervision. Les promesses chiffrées attirent : jusqu’à 80 % d’intervention humaine en moins et 70 % de baisse des coûts de tâches. Des cabinets anticipent que les agents pourraient capter plus de 60 % de l’économie des logiciels d’ici 2030, en déplaçant la valeur des abonnements vers des charges de travail dynamiques. L’expérience utilisateur devient conversationnelle, l’application un backend invisible. Un agent peut par exemple analyser des données de marché, rédiger un rapport, puis exécuter des transactions. Les fournisseurs SaaS, attachés à des revenus récurrents et à des interfaces, voient les agents agréger des services disparates dans une couche intelligente qui banalise le middleware. Côté risques, des alertes portent sur des attaques pilotées par IA visant les identités SaaS. Les projections restent robustes : agents à plus de 60 % des profits logiciels d’ici la fin de la décennie, et un marché mondial passant de 8 à 48,3 milliards de dollars entre 2025 et 2030, soit 43 % de croissance annuelle, porté par l’IoT et les données d’entreprise. Les acteurs historiques pivotent, encouragés à utiliser les agents pour des analyses prédictives et des décisions automatisées, et à forger des partenariats clients plus profonds.Dans la recherche publique, un rapport des Académies nationales examine comment le Département de l’Énergie américain pourrait tirer parti des modèles de fondation. Ces grands réseaux, entraînés sur des volumes...
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