LES DECOMBRES DU SILENCE : INTERVIEW DE IAM FRANCESKAA

@IamFranceskaa raconte son agression violente avec son bébé de 3 mois dans les bras…
➡️ Voile arraché, blessures graves, séquelles lourdes, bébé traumatisé
➡️ Aujourd’hui abandonnée par la justice…
📍Une cagnotte est disponible sur son compte pour l’aider à se relever et obtenir justice.
🔴 Avant d’aller au commissariat 🔴
➡️ 1. Soigne-toi et fais un constat médical tout de suite. Va aux urgences ou chez un médecin et demande un certificat médical initial (CMI) qui détaille les blessures et indique les jours d’ITT (incapacité temporaire de travail) si applicable. C’est une preuve cruciale.
➡️2. Rassemble des preuves : photos des blessures (date et heure visibles), photos du lieu, vêtements endommagés, captures d’écran de messages, vidéos, noms et coordonnées de témoins. Conserve tout dans un dossier numérique + papier.
➡️3. Note tout : heure, lieu, déroulé précis des faits (chronologie), noms/surnoms/plaques éventuelles. Écris-le pendant que c’est frais.
🔴 Quand tu es au commissariat 🔴
1. Va déposer une plainte (pas seulement une main courante). Pour une agression physique tu dois exiger une plainte, pas une simple déclaration.
2. Sois ferme et factuel. Ne commence pas par des jugements émotionnels — donne les faits, date, heure, lieu, témoins, preuves.
3. Demande un récépissé ou une copie du procès-verbal (PV) de dépôt de plainte. S’ils refusent, note le nom et le grade de l’agent, l’heure et demande pourquoi.
4. Apporte un témoin adulte si possible. Un témoin extérieur renforce la crédibilité, surtout si tu crains des préjugés.
5. Demande la présence d’un avocat si tu le souhaites — tu peux consulter un avocat avant ou après le dépôt.
6. Si tu subis un comportement discriminatoire ou un refus d’enregistrer ta plainte, demande à parler à un supérieur et note son nom. Si on te refuse, écris la raison sur place ou fais constater le refus (photos du commissariat/affiche, etc.).

C’est un espace de parole, un outil de mémoire et une arme contre l’invisibilisation. L’UIF a pour vocation d’interviewer celles et ceux que la société préfère souvent faire taire : victimes de violences policières, familles marquées par les drames, mais aussi artistes, écrivains, éducateurs, militants et créateurs.

Parce que les injustices ne vivent pas seulement dans les tribunaux mais aussi dans les récits, UIF se donne pour mission de recueillir, transmettre et confronter ces histoires. Donner un micro à celles et ceux qu’on réduit trop souvent au silence.