LES NOIRS DANS LES ORGANISMES PUBLICS AU QUÉBEC AVEC EDOUARD STACO
カートのアイテムが多すぎます
カートに追加できませんでした。
ウィッシュリストに追加できませんでした。
ほしい物リストの削除に失敗しました。
ポッドキャストのフォローに失敗しました
ポッドキャストのフォロー解除に失敗しました
-
ナレーター:
-
著者:
このコンテンツについて
Ce 3ème épisode de "L'Observatoire vous parle" avec pour invité Édouard Staco, président du Sommet pour le Développement Socioéconomique des Jeunes Noirs (SDESJ) et de l’Observatoire des communautés noires, porte sur une étude récente consacrée à la représentation des personnes noires au sein des organismes publics québécois.
L’objectif est de mesurer dans quelle mesure les institutions financées par l’ensemble des citoyens reflètent la diversité de la population, tant en effectifs globaux qu’aux postes d’influence.
La méthodologie adoptée est scientifique : 258 organisations publiques ont été ciblées (ministères, grandes municipalités, sociétés d’État). Les chercheurs ont suivi rigoureusement les procédures de la Commission d’accès à l’information afin de documenter chaque demande. Pourtant, seulement 124 organisations ont fourni des données exploitables concernant les minorités visibles, malgré l’obligation légale. L’absence de réponse, parfois volontaire, montre des failles dans la loi actuelle, peu contraignante et peu uniforme.
Pire encore, seules 38 organisations ont fourni des données exploitables spécifiquement sur les personnes noires, alors qu’il n’existe aucun interdit juridique à ce type de collecte.
Cette rareté de données empêche de bien comprendre les dynamiques d’embauche et de progression de carrière. Même parmi les répondants – souvent ceux dont les chiffres sont les moins défavorables –, la représentation des personnes noires demeure faible : environ 7 % de l’effectif global, mais seulement 2 % aux postes de cadres, et autour de 1 % au sein des ressources humaines, secteur pourtant clé pour changer les pratiques internes.
Certaines classifications, comme « minorité visible », masquent les réalités propres aux communautés noires : notamment un rattrapage salarial absent même sur trois générations, et une quasi-absence en médecine malgré de bons taux globaux chez d’autres groupes. À l’inverse, la surreprésentation dans la sécurité privée gonfle artificiellement la moyenne.
Les données révèlent un gradient constant : plus on monte en hiérarchie, plus la présence noire s’efface. Les secteurs de l’éducation, de la culture ou des municipalités sont particulièrement faibles.
Edouard Staco souligne que la volonté politique, la transparence, et éventuellement des mesures contraignantes sont nécessaires pour corriger des inégalités structurelles qui affectent la cohésion sociale et l’ascension économique.
Enfin, il invite les citoyens à consulter, partager et utiliser ces données comme levier de changement, afin qu’un jour, ces constats appartiennent au passé.
Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.