Comment se relever après une fausse couche?

Comment digérer et ne pas s’en vouloir, en vouloir à l’autre ? En vouloir à tous ceux qui ne comprennent pas, à ceux qui pensent qu’être mère, c’est d’avoir un enfant, un enfant qui est né, un enfant qui est né viable même, pour reprendre la définition juridique.

Mais comment faire le deuil d’un enfant, le deuil de sa maternité, le deuil d’avoir été quelques jours, quelques semaines, quelques mois, Maman. Comment avoir même conscience qu’un deuil est à faire ?

Comment dépasser cet événement, a fortiori quand la fausse couche laisse place à un ventre vide, un ventre qui n’accueille plus d’embryons.

Comment ne pas culpabiliser de l’avoir perdu, de ne pas avoir pu, su le garder. Comment faire à nouveau confiance à son corps.

Meriem, a expérimenté cet évènement, évènement qu’elle a cru anodin, qu’elle a enfoui, qu’elle n’a pas verbalisé et qu’elle a vu ressurgir quelques mois, quelques années après, tel un boomerang, comme pour lui rappeler qu’elle n’oublierait pas, qu’elle ne pourrait pas oublier.

Meriem a réussi à relever la tête, à dire au revoir.

Meriem m’a livré son histoire et je vais vous la conter.

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