Pour ce 11e épisode je reçois Sabine au micro de Bosse comme un Boss.

On dit souvent qu’être sage-femme est l’un des plus beaux métiers du monde, mais on se demande rarement comment on y parvient et quelles sont les réalités de ce métier, qui est loin d’être rose tous les jours.

Sabine a longtemps compté sur ses acquis, jusqu’à ce que la première année de médecine lui rappelle que ça ne suffirait plus. Entre les cours, les journées et les nuits passées à réviser, la vie coupée de tout dans un foyer de bonnes sœurs, et ce classement qui pesait au dessus de sa tête – annoncé, bien sûr par la propriétaire de l’imprimerie du coin « une vraie commère » – Sabine a failli ne jamais décrocher sa place en école de maïeutique (= sage femme pour les intimes).

Elle revient sur son parcours, depuis ce mail et ce coup de fil qui ont tout changé, en passant par le déroulé des études et son expérience en métropole et à La Réunion, jusqu’à aujourd’hui, où elle peut dire qu’elle a mis au monde 78 bébés de ses propres mains.

Et pourtant, le métier de sage-femme manque encore cruellement de reconnaissance, tant sur le plan institutionnel que dans l’opinion publique. Malgré un haut niveau de responsabilité dans le suivi des grossesses et des accouchements, les sages-femmes sont souvent perçues comme des auxiliaires des gynécologues, avec une rémunération bien inférieure à celle d'autres professions médicales. Elles font face à des conditions de travail éprouvantes, entre gardes de nuit, sous-effectif et pression constante. Pour que ce métier soit véritablement considéré comme "le plus beau du monde", il est crucial de lui accorder les moyens et la valorisation qu'il mérite..

Bref, préparez-vous à plonger dans les coulisses d’un métier essentiel, entre vocation, engagement et revendications.

Bonne écoute !! ✨

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