Cette semaine dans Demain N’attend Pas, on parle d’un angle trop souvent ignoré de la transition : la donnée.

Car, si nos entreprises veulent réduire leurs émissions, elles doivent d’abord comprendre d’où elles viennent. Et ça, c’est un vrai défi de data

Pour en parler, j’ai invité Rachel Delacour, une entrepreneure visionnaire et cofondatrice de Sweep, une plateforme Saas qui rassemble – enfin – toutes les données carbone d'une entreprise, de l’extraction des matières premières jusqu’à l’usage final des produits. Sweep, c’est un outil conçu pour que les entreprises disposent d’un vrai reporting carbone et surtout, pour qu’elles passent à l’action.

Ce que j’ai aimé dans notre échange :

• Rachel n’était pas destinée à “faire de l’impact”. Elle venait de la tech, du SaaS, des startups. Puis à 40 ans, la réalité climatique lui tombe dessus — littéralement dans un avion, en lisant les rapport du GIEC.
  

• Elle se demande alors comment contribuer. De toutes les voies possibles, elle choisit celle qui lui permet de s’appuyer sur ce qu’elle a appris dans sa vie professionnelle passée et, au vu de l’urgence, d’être la plus rapidement efficace. Ce qu’elle sait faire : monter une entreprise, dans le secteur BtB, en aidant les grands groupes à comprendre leurs données et piloter leurs actions. Mais cette fois-ci, elle le fait au service de la décarbonation des grands groupe.
  

• Rachel a une ambition assumée : elle lève 100M€, recrute les meilleurs, et part convaincre les comités exécutifs partout dans le monde. Ca tombe bien, il faut de l’ambition pour réduire les émissions carbone à l’échelle !
  

• Elle ne moralise pas avec les entreprises, ne leur parle pas de leur responsabilité et de leur héritage. Elle parle business : réduction des risques, performance, avantage compétitif, ROI. Et ça marche.
  

Un épisode qui rappelle une évidence : sans innovation, sans données, sans outils, la transition restera un slogan. Avec des entrepreneures comme Rachel, elle devient un chantier concret.

Et je rajouterais : pour embarquer les entreprises, il faut qu’elles y voient leur intérêt économique et il faut parler leur langage.

A l'heure des reculs écologiques, cette discussion nous rappelle que, si le chemin est étroit, il existe encore. A nous tous de nous y engager !

Je vous souhaite une très bonne écoute,

✍Vous voulez en savoir plus sur Sweep ?

Allez voir leur site internet ici

🎧Vous voulez entendre d'autres épisodes de Demain N'attend pas avec des entrepreneurs innovants qui n'ont pas froid aux yeux ?

Vous êtes au bon endroit : écoutez l'épisode avec Frédéric Mazzella (fondateur de Blablacar et de Dift) et celui avec Pascal Asselin (fondateur de Morfo)

Si cet épisode vous a inspiré, n'hésitez pas à vous abonner sur votre plateforme d'écoute préférée, à laisser un commentaire ou à partager l'épisode avec vos proches.

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Nous entrons dans une ère de bascule.
Une ère où les températures extrêmes se normalisent et où les dérèglements climatiques se multiplient.
Face à cela, une question revient sans cesse : serons-nous capables de nous adapter ?

Christian Clot est l’une des rares personnes au monde à pouvoir y répondre autrement que par des projections ou des modèles.

Christian est explorateur scientifique, fondateur du Human Adaptation Institute et du Climate Sense, ce camion qui sillonne la France pour nous faire vivre trente minutes dans les conditions climatiques de demain et ressentir dans notre chair ce que cela implique...

Depuis des années, Christian part seul sans balise de communication ou en emmenant des groupes de volontaires :

• +58°C en Iran.

• –60°C en Yakoutie.

• 60 kilos sur le dos,

• des environnements d’une hostilité absolue.
  .

Ses exploits servent avant tout à comprendre ce que devient l’humain quand les conditions de vie dépassent les normes qui ont façonné nos sociétés.

Il étudie la manière dont notre cerveau prend des décisions face à l’inconnu, comment la peur agit, comment notre rapport au temps se dérègle… et comment nous pouvons trouver en nous des capacités d’adaptation que nous ne soupçonnons pas.

La discussion est passionnante. Christian nous parle :

• De l’importance de nos rêves,
  

• Du rôle du cerveau dans les processus d’adaptation,
  

• De l’impossibilité de provoquer le changement par la seule conviction intellectuelle et de la nécessité de vivre une compréhension expérientielle, sensorielle, émotionnelle,
  

• De son projet de sensibiliser les hommes et les femmes politiques à la crise écologique en les faisant monter dans son camion, le Climate Sense, et en leur faisant ressentir le climat vers lequel nous nous dirigeons,
  

• Du besoin d’écouter et d’embrasser nos peurs,
  

• De la difficulté à faire collectif en dehors des temps de crise,
  

• Du pouvoir de l’émerveillement, cette ressource fondamentale à muscler au quotidien,
  

• De l’impératif de retrouver la maitrise de notre temps,
  

Un épisode à écouter et à partager largement autour de vous.

✍Vous voulez suivre Christian et ses travaux ?

Allez voir le site du Human Adaptation Institute (ici)
Suivez aussi Christian sur Instagram (ici) et sur Linkedin (ici).

🎧Vous voulez entendre d'autres épisodes de Demain N'attend pas avec des explorateurs scientifiques engagés ?

Ecoutez Jean Louis Etienne ou Heidi Sevestre

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💪 Comment garantir une information libre, indépendante des puissances économiques et politiques, à une époque où tant de médias se concentrent et s’uniformisent ?

💪 Comment redonner une place, une dignité, un avenir professionnel à celles et ceux que le marché du travail laisse de côté — jeunes sans réseau et seniors en particulier ?

🤜Ce sont ces deux combats — l’indépendance de l’information et l’accès à l’emploi pour tous — que mène depuis des années Danielle Deruy, directrice générale du groupe AEF info.
AEF est un acteur singulier du paysage médiatique français : 100 % indépendant, sans publicité, financé uniquement par ses abonnés, et engagé sur tous les grands enjeux de responsabilité sociale et environnementale.

🎙️ Dans cet épisode de Demain N’attend Pas, Danielle partage la conviction que l’information libre, vérifiée, apartisanne et l’emploi pour tous sont deux piliers essentiels de notre démocratie.

Rien ne la prédestinait pourtant à un tel parcours.

🙌Entrée à l’AFP sans réseau ni appui, elle a gravi un à un les échelons, lancé sa propre agence de presse à 30 ans, puis fondé et dirigé Altedia, devenu le premier groupe de conseil RH de France.
Après l’avoir revendu à Adecco, elle a choisi de revenir à ses premières amours : la presse.
Mais cette fois, pour la transformer.

🙌À la tête d’AEF info, Danielle défend un modèle de média exigeant, durable et cohérent :

“Une presse libre, c’est une presse qui ne dépend de personne. Chez nous, pas de publicité, pas de dette. Ce sont nos clients qui nous financent par leurs abonnements. L’indépendance, ça se construit, ça se finance et ça se protège.”

Nous avons parlé ensemble de la situation des médias en France, du rôle crucial des journalistes dans la société, mais aussi de l’inclusion dans le monde du travail — en particulier des jeunes et des seniors.
Deux publics souvent à la marge, qu’AEF s’efforce de reconnecter à l’emploi à travers ses initiatives et salons.

“L’emploi, c’est la clé de la dignité et de la liberté. Notre responsabilité collective, c’est de ne laisser personne sur le bord du chemin.”

Derrière ses convictions et son franc-parler, on découvre une femme profondément humaine, drôle, lucide et fidèle à ses valeurs.
Une dirigeante qui croit encore à la force du travail, à l’équilibre de nos vies et à la solidarité.

🎧 Un épisode fort et nécessaire, à écouter sur toutes les plateformes : Apple Podcasts, Spotify, demainnattendpas.fr

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Je m’interroge souvent sur la façon dont on peut informer, sensibliser et mobiliser sur les drames de notre époque ?

C’est à cette question essentielle que s'attelle la réalisatrice de documentaires ANASTASIA MIKOVA.

Aujourd'hui, elle témoigne au micro de Demain N'attend Pas, dans un épisode filmé dans le cadre de ma série avec l'Université de la Terre.

Fatigué de toutes les tragédies qui s’empilent, on préfère souvent détourner le regard. Cela permet de dormir tranquille.

On en reste à des chiffres qui ne veulent rien dire et qui ne dérangent pas notre façon d’habiter le monde : +1.5°, +2°, +3° … quelques dizaine de milliers de morts en Ukraine … des milliers de migrants engloutis dans la Méditerranée…

“Un mort c’est une tragédie, Un million de morts, c’est une statistique” disait Staline non sans cynisme.

La réponse d’Anastasia est claire : nous devons dépasser les chiffres.

Nous devons montrer les femmes, les hommes, les enfants qui sont victimes de ces tragédies et donner à voir ce qu’ils traversent.

Filmons la difficulté de leur vie, la complexité de leur chemin, leur blessure, leur courage et leur beauté.

Alors Anastasia n’arrête pas de filmer et de documenter.

Elle nous donne à comprendre en profondeur et avec humanité les drames et les joies, ce qui nous unit et ce qui nous sépare.

Elle a réalisé plus de 2 000 interviews pour coécrire et coréaliser avec Yann Arthus-Bertrand le documentaire Women.

Elle a suivi le long chemin de réparation des victimes d’inceste avec Emmanuelle Béart dans Un silence si bruyant.

Depuis plus de 3 ans, elle filme des femmes prises dans la guerre en Ukraine, son pays.

Ses documentaires sont bouleversants.

On sort de leur visionnage fort d’une compréhension profonde et avec la volonté farouche de ne peut plus détourner les yeux.

🎧J’ai adoré rencontrer Anastasia. Je vous promets que vous allez adorer l’écouter.

📷Vous voulez en voir plus ?

• Regardez Human et Women.

• Et aussi Un silence si bruyant, le documentaire coup de poing coréalisé entre Anastasia et Emmanuelle Béart sur l'inceste.

Et pour continuer, écoutez :

• ici l'épisode avec Yann Arthus Bertrand

• et ici celui avec Anastasia, Enki Bilal, Reza, Laurent Balesta et Adrien Rivière

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🌍 Je ne suis pas près d’oublier la voix d’Heidi Sevestre.

J'ai enregistré cet échange avec mon partenaire chéri, l'Université de la Terre. Il m’accompagnera longtemps après notre rencontre.

Heidi, c’est un sourire lumineux qui ne la quitte pas.
Ce sont des yeux qui brillent quand elle évoque l'amour profond des paysages sauvages qui ont bercé son enfance.

Mais plus que nous tous, elle connaît leur fragilité.

Son métier de glaciologue l’a amenée à s'installer au Svalbard, l’endroit habité le plus au nord de la planète, et à arpenter les glaciers du monde entier.
Là-bas, elle observe au quotidien ce que nous préférons souvent oublier :

💥Il fait aujourd’hui 8 degrés de plus au Svalbard qu’il y a 40 ans.
💥 La surface de la banquise a diminué de moitié sur la même période.
💥Et les glaciers disparaissent, inexorablement.

Heidi en comprend les conséquences :

⏩sur le climat mondial,

⏩sur les courants marins,

⏩sur la fonte du permafrost, véritable bombe à retardement climatique.

Dans cet épisode de Demain N’attend Pas, Heidi nous dit tout.

Elle nous apprend à regarder en face ce que nous sommes en train de perdre,
Avec pédagogie, clarté et passion, elle nous parle de science mais aussi d’émerveillement, de fragilité et de ce que nous pouvons encore changer.

🎧 Un épisode inoubliable à écouter et à partager sans attendre
Pour le voir en vidéo, cliquez ici

📷Vous voulez en savoir plus ? Retrouvez tous les livres de Heidi Sevestre ici et suivez-la sur son site internet (ici), son insta (ici) et son linkedin (ici).

Pour entendre d'autres épisodes dans la même veine, allez écouter

• ici Jean-Louis Etienne

• et ici Matthieu Tordeur, l'infatiguable camarade d'expédition d'Heidi
  

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🌍Et si l’un des plus grands mythes modernes était celui de l’humain comme espèce à part ?
Et si ce mythe était à l’origine de la crise écologique que nous vivons ?

🎤Aujourd’hui, dans Demain N’attend Pas, je reçois l’éthologue JESSICA SERRA, auteur du merveilleux livre “La bête en nous”.
Ensemble, nous interrogeons cette rupture symbolique, intellectuelle, affective, que nous avons construite entre “nous” et “les animaux” et nous parlons des conséquences de cette rupture.

🙏C’est un épisode qui me tient à cœur et que je suis heureuse d’enregistrer avec mon partenaire l’Université de la Terre, un événement qui rassemble les principaux penseurs et acteurs du changement pour réfléchir sur les grands enjeux de notre temps et nous inciter à agir.

💥J'adore ces épisodes qui nous fait plonger au coeur des causes profondes de problèmes contemporains. Vous aussi ? On plonge ensemble ?
Accrochez vos ceintures et écoutez Jessica . :

• 🤜 Elle nous parle des recherches menées par les éthologues, ces scientifiques qui étudient les comportements des animaux, dont Diane Fosset et Jane Goodall sont les figures les plus connues,

• 🤜elle nous raconte l'histoire du rapport de l'homme au reste du vivant à toutes les époques et sous tous les horizons,

• 🤜elle explique les liens de cette pensée avec les écrits des philosophes du vivant comme Michel Serre, Bruno Latour ou Baptiste Morizot.
  

💣En se basant sur ces différents domaines d'étude, Jessica nous rappelle que notre récit de la séparation entre l'homme et la nature et de sa domination sur le reste du vivant est occidental et récent.

🙌Le remettre en question, c'est la première étape vers une éthique nouvelle, préalable à toute résolution de la crise écologique.

🎧Je vous laisse avec Jessica pour cet épisode passionnant

🎧 Et comme toujours, si l'épisode vous intéresse, notez-le sur votre plateforme d'écoute et partagez le autour de vous !

Pour voir l'interview en vidéo, c'est ici

📷Vous voulez en savoir plus ? Retrouvez tous les livres de Jessica Serra ici et suivez-la sur son site internet (ici) et son linkedin (ici)

Et pour entendre d'autres épisodes dans la même veine, allez écouter ici l'épisode avec Brigitte Gothière, fondatrice de l'association L214, et ici l'épisode avec Marine Calmet, fondatrice de l'association Wild Legal.

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Vous vous souvenez d'ISABELLE GIORDANO, qui nous présentait avec son plus beau sourire ses coups de cœur cinématographiques et interviewait avec intelligence les plus grands réalisateurs ?

C’était les grandes heures de Canal, on était ado, et je ne sais pas pour vous, mais moi, je ne loupais pas une de ses émissions.

On le savait moins, mais, en plus de son métier de journaliste, Isabelle était déjà très engagée à cette époque. Elle s’attachait rendre la culture et le cinéma accessible :

• à tous celles et ceux qui en étaient privés faute de moyen avec l’association qu’elle a créé, Cinéma pour tous,

• et à toutes celles et ceux qui étaient empêchés par la maladie avec l’association dont elle était la marraine, Les Toiles Enchantées.

Depuis 5 ans, ses engagements ont pris le dessus sur ses activités de journaliste.

Elle a pris la tête d’une des premières fondations de France, la fondation BNP Paribas, une institution véritablement incontournable dans le monde associatif français.
Avec ses équipes, elle déploie des moyens financiers considérables, mais aussi des accompagnements en compétence et des partenariats pour soutenir le monde de l’Art, les associations et la recherche scientifique.

Cet épisode est un cri du cœur et un appel à refuser la banalité des inégalités.

« Il n’est pas acceptable qu’un jeune n’ait pas assez à manger,
qu’il renonce à ses études faute de pouvoir les financer,
qu’il n’aille pas faire ses contrôles médicaux,
qu’il n’ait pas accès à la culture.
Ce n’est pas acceptable qu’on enlève aux jeunes le droit de rêver ! » dénonce-t-elle

Isabelle est animée par un profond soucis de l’autre et du bien commun. Son humanisme s’exprime sans manichéisme et avec une compréhension juste du rôle de chacun -état, entreprises, associations, individus-.

Elle est la fille spirituelle de Stéphane Hessel, dans une époque qui en a tant besoin, quand elle nous rappelle « Indignez-vous et agissez » ... avant d'ajouter, non sans une pointe d'humour « Indignez-vous, agissez, payez vos impôts et donnez le pouvoir aux femmes»

Un épisode qui vous donnera envie de vous lever et d’agir.
Ne nous résignons jamais !

🎧 A écouter et partager autour de vous !


📷Vous voulez suivre la Fondation BNP Paribas ? Cliquez ici pour voir son site internet, ici pour les suivre sur Instagram.

Et pour entendre d'autres épisodes avec des dirigeants de fondation d'entreprise, allez écouter ici l'épisode 84 avec Vanina Laurent-Ledru, qui dirige la Foundation S, the Sanofi Collective.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Il y a quelques jours, je me suis plongée dans le livre de mon invitée, No More Plastic: comment le plastique ruine notre santé.

Je croyais avoir compris l’enjeu du plastique, sujet que j’avais traité plusieurs fois dans des épisodes de Demain N’attend Pas.
Et pourtant… en trois heures de lecture, ma vision a basculé.

J’ai levé les yeux du livre, j’ai regardé mon appartement, mes placards… et j’ai pris conscience de l’ampleur des dégâts : nous vivons littéralement dans le plastique.

Ses fonctionnalités extraordinaires (résistance, durabilité, légereté, imperméabilisation, brillance...) en ont fait un matériaux de base pour toutes les industries.
Résultat : le plastique est partout autour de nous. Dans nos bouteilles et nos contenants, dans nos vêtements et nos chaussures, dans nos crèmes, nos vernis et nos shampooings, dans nos produits ménagers, et jusque dans notre nourriture... Partout.

Aujourd’hui, je suis ravie d’accueillir Rosalie Mann, fondatrice de la No More Plastic Foundation, une ONG engagée contre la pollution plastique, et autrice du livre No More Plastic, comment le plastique ruine notre santé publié aux éditions La Plage.

Rosalie nous rappelle la réalité des chiffres :

👉 plus de 460 millions de tonnes de plastique sont produites chaque année.

C’est deux fois plus qu’il y a 20 ans !

Au rythme où on va, on va encore doubler la production dans les 10 ans qui viennent ….

👉 moins de 9% du plastique est aujourd’hui recyclé. Par ailleurs, le recyclage n’est pas une solution, car il augmente la concentration des matières toxiques contenues dans le plastique,…notamment les tristement fameux Pfas, BPA, Phtalates...

👉 le plastique contribue déjà à près de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre -autant que le secteur aérien. Et pourtant, il est rarement pointé du doigt dans les plans de réduction des gaz à effet de serre.

👉 nos cerveaux contiennent l'équivalent d'une cuillière à café de micro et nanoplastiques, selon une étude publiée récemment dans Nature Medicine. Cette quantité a augmenté de 50% entre 2016 et 2024. Plus généralement, on associe l'augmentation des micro et nanoplastiques dans nos corps à une baisse de la fertilité, une augmentation des perturbations endocriniennes, une augmentation des cancers précoces…

Sa production doit être encadrée, mais le chemin est difficile :

Cet été, des représentants de tous les pays se sont réunis à Genève sous l’égide des Nations Unies pour négocier un encadrement de la production et de la pollution plastique... Et n’a abouti à rien !

Alors, si ce message vous parle, commencez par écouter Rosalie Mann :

• Dans cet épisode, Rosalie nous dit tout sur le plastique, avec beaucoup de pédagogie.

• Elle raconte sa prise de conscience, elle revient sur les enjeux, elle nous parle des solutions. Car il y a des solutions à notre portée !

🎧Un épisode à mettre entre toutes les oreilles

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