🎙️Dans ce premier épisode, je vous emmène dans le sillage d’une « Comète » dont le spectacle terrien vaut le détour. La Comète Films, c’est le nom d’une boîte de production d’un genre nouveau qui pilote de véritables ovnis créatifs depuis dix ans. À la manœuvre ? Un duo d’enfer, les auteurs-réalisateurs et metteurs en scène, Jeanne Frenkel – à mon micro – et Cosme Castro – en coulisses. Je les rencontre, ce jour-là, chez eux, aux portes de Paris, un lieu… à part, déjà, propice à toutes les inventions.

Créateurs de mondes parallèles, adeptes du pas de côté qui n’occulte jamais les épreuves de la réalité, ils offrent mille et une échappées par la force de l’imaginaire, du rêve et de la création.

Leur recette magique ? S’emparer de tous les outils (organiques ou technologiques) que leur offre la réalité pour fabriquer d’autres dimensions de vie mais aussi pour se confronter à elle et la sublimer.

Jouant sans cesse sur la frontière entre fiction et réalité, ils nous invitent à désaxer notre regard sur le monde pour y dénicher de nouveaux possibles.

☄️Décollage imminent vers une autre planète, celle de La Comète Films, de ses débuts à aujourd’hui.

Au menu : du décalage, de la réinvention et du très concret !

De quoi vous donner envie de créer votre monde rêvé sans tarder…💫

Extraits :

Adieu Bohème, de Jeanne Frenkel & Cosme Castro, 2017. Musique originale : Flavien Berger & Lou Rotzinger.

Adieu Bohème, de Jeanne Frenkel & Cosme Castro, 2017. Musique originale : Flavien Berger & Lou Rotzinger.

Le Bal, de Jeanne Frenkel & Cosme Castro, 2020. Orchestré par Lou Rotzinger avec Théo Glaas, Guillaume Latil et Maxime Berton.

Georges sauve le monde (teaser), de Jeanne Frenkel & Cosme Castro, 2021.

Adieu Bohème, de Jeanne Frenkel & Cosme Castro, 2017. Musique originale par Flavien Berger & Lou Rotzinger.

👉Pour suivre leurs aventures :

http://lacometefilms.com

@lacometefilms sur Instagram

lacomeeeeete sur Facebook

Leurs créations ici : https://www.youtube.com/@lacometefilms

La Comète Films fêtera ses dix ans à la Maison des Métallos, à Paris, du 17 au 20 juin 2026 : https://www.maisondesmetallos.paris/crash-la-comete

Leur dernier court-métrage, ARAUCARIA, est en ligne sur Arte : https://www.arte.tv/fr/videos/122085-000-A/araucaria/

Identité musicale du podcast : Sophie Bonnot.

Photo logo épisode : Jean-Michel Sicot.

Pour poursuivre l'aventure et profiter de "kits de survie anti-désenchantement", connectez-vous au compte Instagram du podcast : @desenchantements.

Pour plonger encore un peu plus dans mon univers, je vous dévoile les coulisses de mon cheminement introspectif dans une newsletter Substack qui s'intitule (DES)ENCHANTEMENT(S) et dont je lirai quelques extraits, une fois par mois, au cours d'un épisode dédié.

Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

Je m’appelle Claire Bonnot et vous écoutez (DES)ENCHANTEMENT(S), le podcast qui se demande comment vivre après avoir été désenchanté(e). Une traversée sur le fil entre désillusions et création.

Enfant, j’ai grandi avec la force et la magie des contes, dans les grands idéaux des romans d’aventure et avec les émotions partagées du théâtre. Dans ces pages, sur ces scènes, tout me paraissait intense, absolu, idéal.

Bref, un jour, j’ai été… désenchantée.

Ballottée par la réalité.

Au spectaculaire avait laissé place l’envers du décor.

La seule certitude que j’avais, c’était de ne plus savoir comment vivre dans la réalité.

Car le monde que j’imaginais ne semblait pas vouloir se réaliser.

Je n’avais pas de réponses.

Mais… un tas de questions.

Comment vivre dans la réalité sans renoncer à mes rêves ?

Avais-je encore le droit de rêver ?

À quoi ressemblerait mon monde d’après ?

Je suis journaliste de profession. Peut-être n’est-ce pas un hasard ? Je suis allée poser mes questions.

À ceux dont le parcours me rappelait mes lectures enfiévrées et mes coups de foudre scéniques.

À ceux dont la vie réelle et la vie créative parvenaient à s’accorder.

À ceux dont l’univers offraient des mondes plus singuliers.

À ceux qui semblaient ne… pas avoir déchanté.

Une phrase a marqué le début de ce cheminement pour moi :

« Le monde est donc plus fort que moi. À son pouvoir, je n’ai rien d’autre à opposer que moi-même, ce qui, en réalité, n’est pas rien. » Signée Stig Dagerman dans Notre besoin de consolation est impossible à rassasier (1952) et dénichée dans l’adaptation par Pietro Marcello (2019) de Martin Eden, de Jack London, un personnage rencontré en temps et en heure.

Je vous propose d’embarquer pour une traversée sur le fil, dans la tête et le cœur des faiseurs de mondes, êtres humains, comme vous et moi, qui naviguent entre désillusions et création(s) et parviennent à embrasser la réalité.

Peut-être ont-ils des clés à me donner et je m’engage, ici, à vous en livrer les secrets.

Crédit musique : Sophie Bonnot.

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