
Dépakine : l’impossible réparation
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La Dépakine est , selon l’ANSM, responsable de malformations chez 2150 à 4100 enfants et de troubles neurodéveloppementaux chez 16 600 à 30 400 enfants. Si tout le monde est d’accord pour reconnaitre le rôle délétère du valproate de sodium chez la femme enceinte, les autorités de santé et le laboratoire Sanofi se rejettent mutuellement leur responsabilité. En janvier 2022, la justice a déclaré recevable une action de groupe intentée par une association de patients contre le laboratoire Sanofi, qui a fait appel de cette décision. Dans le même temps, le dispositif d’indemnisation des victimes mis en place par l’Etat a montré ses limites. Les indemnisations versées sont en moyenne inférieures de 30 à 40 % à celles versées par les juridictions civiles. Seules 850 demandes ont été déposées alors qu’il y a des milliers de victimes qui attendent réparation. Comment améliorer le système d’indemnisation ? Quel avenir pour les actions de groupe en santé ?
Sources :
Envoyé spécial – Dépakine : un silence coupable – 16 mars 2017 (France 2)
Médicament : Dépakine et malformations19/20 Edition nationale France television - 23.05.2015
Invité : Christian Klinger, sénateur du Haut-Rhin, auteur du rapport au nom de la Commission des finances du Sénat sur le dispositif d’indemnisation des victimes de la Dépakine
Intervenants : Me Christophe Hénin, avocat au Barreau de Paris - Dr Martine Pérez, journaliste médicale.
Animation : Jean-Yves Mairé
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