『Cinéastes d’Afrique』のカバーアート

Cinéastes d’Afrique

Cinéastes d’Afrique

著者: RFI
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このコンテンツについて

Plongez dans l’histoire du cinéma africain avec ce podcast réalisé en partenariat avec la Cinémathèque Afrique de l’Institut français. À travers des interviews, archives, regards d'experts et extraits de films restaurés par la Cinémathèque Afrique, partez à la rencontre des cinéastes africains pionniers qui ont posé les bases d’un 7ᵉ art engagé, audacieux et profondément enraciné dans les réalités du continent. Une série pour (re)découvrir les figures fondatrices, et mieux comprendre l’évolution du cinéma africain d’hier à aujourd’hui. Chaque épisode est raconté par une personnalité issue du monde de la culture.

France Médias Monde
アート
エピソード
  • Bande annonce – Cinéastes d'Afrique
    2025/05/15

    La série Cinéastes d’Afrique nous plonge dans les récits, les luttes et les esthétiques qui ont façonné l’histoire du 7e art sur le continent africain, et donne à entendre des paroles rares et toujours vibrantes d’actualité sur le cinéma et la société africaine.
    Un podcast réalisé en partenariat avec la Cinémathèque Afrique de l’Institut français.

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    3 分
  • 3. Le Ballon d’or, l’émancipation par le football
    2025/12/08
    Le Ballon d'or est un long-métrage réalisé en 1994 par le cinéaste guinéen Cheik Doukouré. Il raconte l'ascension de Bandian, un jeune prodige du football issu de Makono, un village reculé de Guinée. Une histoire inspirée de la vie du footballeur malien Salif Keita, premier joueur à remporter le Ballon d'Or africain en 1970. Porté par la voix de Thierno Souleymane Diallo, réalisateur de documentaires guinéen, cet épisode revient sur l'histoire de l'œuvre en mêlant archives sonores, extraits du film et entretiens inédits avec le réalisateur Cheik Doukouré et l’ancien footballeur et entraineur Claude le Roy. Cheik Doukouré présente Le Ballon d’or comme une histoire profondément ancrée dans la politique de son pays, que ce soient dans les thématiques abordées ou les lieux retenus pour le tournage du film, comme le stade dans lequel le film a été tourné à Conakry : le Stade du 28 septembre. Une date qui renvoie au choix de la Guinée de Sékou Touré de dire Non à la Communauté française du Général de Gaulle en 1958 : Et aussi le [Stade du] 28 septembre, toutes les grandes rencontres se faisaient là-bas pendant le début de l'indépendance. Malheureusement, les opposants au régime de Dadis Camara ont été massacrés au Stade du 28 septembre. C'est donc un stade mythique qui parle beaucoup de la vie, de politique, sociale, sportive de la Guinée. Avec ce conte moderne et la trajectoire de Bandian, Cheik Doukouré nous parle d’ascension sociale par le sport, mais aussi des dangers et de l’exploitation des jeunes footballeurs sur le continent africain. L’ancien footballeur et entraîneur Claude le Roy met en lumière les dangers de l’argent dans la formation des jeunes footballeurs sur le continent africain : Depuis Le Ballon d'Or, ça s'est dégradé parce que l'argent est devenu présent partout. Et quand il y a de l'argent, ça crée des avidités, ça crée des appétits ex nihilo, même de gens qui n'ont rien à voir au départ avec le monde du foot. Et ça a fait qu'on a vu des apprentis agents. Ce que j'appelle, moi, les marchands d'esclaves naître un petit peu partout, alors avec des relais importants en Europe, ou en Amérique du Sud, ou maintenant au Moyen Orient, et en Asie. Ensemble, ils retracent l’histoire de ce film culte qui rencontra un large succès à sa sortie, et qui continue aujourd'hui d’émerveiller une nouvelle génération d’apprentis footballeurs, qui s’imaginent à leur tour devenir le futur Bandian. Film : Le Ballon d’or, sur la plateforme IFCinema, en VOD sur plusieurs plateformes, et en DVD chez Tamasa éditions. Archive INA utilisée dans l’épisode : ITW de Salik Keita, Inter Actualités de 13h, France Inter, 1994 Articles : Le Ballon d’or, Fiche pédagogique, Transmettre le cinéma, Le Ballon d’or, Dossier de presse du distributeur Tamasa à l’occasion de sa ressortie en salle en 2021 Remerciements : Cheik Doukouré, Claude le Roy, Thierno Souleymane Diallo, Catherine Ruelle, Maryse Éwanjé-Épée, Marguerite Hitier et Aimé Besson. Pour la Cinémathèque Afrique de l’Institut français : Cassiopée N’Sondé, Aïssa Diaby, Sarah Moustakim et Marion Thévenot. Pour RFI : Steven Jambot, Simon Decreuze, Antoine Bonnet, Ludovic Dunod, Eugénie Ducret, Annie Gasnier, David Fintzel et Elisabeth Lequeret. Cinéastes d’Afrique est une série écrite par Maxime Grember, réalisée par Simon Decreuze et produite par la cellule podcast de RFI en partenariat avec la Cinémathèque Afrique de l’Institut français.
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    26 分
  • 2. Kinshasa ou la belle vie de Mweze Ngangura
    2025/10/14

    La Vie est belle, co-réalisé par Mweze Ngangura et Benoit Lamy en 1987, est un film emblématique du cinéma zaïrois des années 80. À travers le parcours de Kourou, un jeune musicien venu tenter sa chance à Kinshasa, le film capture l’effervescence d’une capitale pleine d’énergie, où la débrouillardise et la musique rythment la vie quotidienne. Porté par la voix de Gaël Kamilindi, pensionnaire de la Comédie-Française, cet épisode revient sur cette œuvre pionnière en mêlant archives sonores, extraits du film et entretiens inédits avec le réalisateur et le cinéaste et photographe David-Pierre Fila. Ensemble, ils retracent l’histoire d’un film culte qui mêle musique et fiction, pour raconter les espoirs et les luttes d’une société en pleine mutation.

    Mweze Ngangura présente La Vie est belle comme l’histoire d’un musicien dont la musique est au cœur du récit, guidant la fiction. Il décrit le Kinshasa des années 1980 comme une ville où la débrouillardise et la créativité sont vitales, une ville façonnée par une économie informelle et un contexte politique complexe.

    « La musique elle-même faisait partie intégrante de l'histoire. La fiction était guidée par la musique. Kinshasa, c’est la ville de la survie, de la démesure, où règne la débrouille. » – Mweze Ngangura, coréalisateur de La Vie est belle.

    Le cinéaste et photographe David-Pierre Fila met en lumière l’impact populaire et fédérateur du film, auquel se sont identifiés de nombreux habitants du continent. Selon lui, La Vie est belle touche par son humour, sa représentation fidèle de la vie quotidienne à Kinshasa et sa capacité à refléter les espoirs, les luttes et les réalités de la société, permettant aux spectateurs de s'identifier pleinement aux personnages et à leur univers.

    Films :

    • La Vie est belle, Mweze Ngangura et Benoit Lamy (1987), sur la plateforme IFCinema et sur LaCinetek

    • Mweze, David-Pierre Fila (2020)

    Archives INA utilisées dans l’épisode :

    • Interview de Benoit Lamy, Inter Actualités de 13h, France Inter, 25 juin 1988

    • Interview de Papa Wemba, Nuits magnétiques, France Culture, 24 mars 1997

    Articles :

    • La Vie est belle, de Benoît Lamy et Mweze Ngangura, Institut français

    • Portrait de Mweze Ngangura, Africiné

    • Interview de Mweze Ngangura, Africiné

    • La Vie est belle, par Cassiopée N'Sondé, Cinémathèque idéal des banlieues du monde.

    Remerciements :

    Mweze Ngangura, Catherine Garreaud, Bonbon Lamy, David-Pierre Fila, Catherine Ruelle, Marguerite Hitier, Aimé Besson et Gaël Kamilindi.

    Pour la Cinémathèque Afrique de l’Institut français : Cassiopée N’Sondé, Aïssa Diaby, Sarah Moustakim et Marion Thévenot.

    Pour RFI : Steven Jambot, Simon Decreuze, Antoine Bonnet, Ludovic Dunod, Eugénie Ducret et Elisabeth Lequeret.

    Cinéastes d’Afrique est une série écrite par Maxime Grember, réalisée par Simon Decreuze et produite par la cellule podcast de RFI en partenariat avec la Cinémathèque Afrique de l’Institut français.

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    23 分
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