エピソード

  • 140 milliards d'avoirs russes à Bruxelles : Trump avance, l'Europe hésite
    2025/12/02
    L'Europe possède une arme financière gigantesque contre Moscou : 140 milliards d'euros d'avoirs russes gelés depuis l'invasion de l'Ukraine. Pourquoi ce trésor dort-il encore à Bruxelles ? La réponse tient en un mot : risque. La Belgique, qui héberge 90% de ces fonds via Euroclear, refuse de porter seule la responsabilité juridique européenne. Pendant que l'Union hésite, Donald Trump avance ses pions pour récupérer cet argent au profit des États-Unis. On parle beaucoup de chars, de drones et de lignes de front, mais le véritable rapport de force aujourd'hui ne se joue pas dans les tranchées et dans les airs. Il se déroule dans les comptes européens. Depuis 2022, l'Union européenne détient près de 140 milliards d'euros appartenant à la Banque centrale russe, gelés au lendemain de l'invasion. C'est un trésor colossal, une arme financière sans équivalent. Pourtant, l'Europe n'en fait rien parce que 90% de cet argent est logé chez Euroclear Bruxelles, et la Belgique a peur. Si un jour un tribunal donne raison à Moscou, ou si les sanctions contre la Russie sont levées, Euroclear et donc l'État belge pourraient devoir rembourser la Russie. Autrement dit, la Belgique craint de se retrouver condamnée à payer une note qui n'est pas la sienne. Aucun gouvernement responsable n'accepterait cela les yeux fermés. C'est pourquoi Bart De Wever tient tête aux autres pays européens. Dans le même temps, les États-Unis avancent sans timidité. La dernière proposition de Donald Trump dans son plan de paix voulait récupérer la majorité des avoirs russes pour créer deux fonds d'investissement sous contrôle américain. Les profits auraient donc bénéficié à Washington et non à l'Europe, alors même que l'argent se trouve à Bruxelles. De son côté, l'Union européenne refuse de confisquer purement et simplement l'argent russe. Elle a raison car saisir les avoirs souverains créerait un précédent bancaire très dangereux : tout pays pourrait craindre de voir ses fonds confisqués en cas de guerre ou de litige. Mais entre l'inaction totale et la confiscation brutale, il existe une voie médiane. Par exemple, utiliser les avoirs russes comme garantie. En clair, avancer maintenant 140 milliards à l'Ukraine pour sa reconstruction avec les revenus et la valeur de ces avoirs russes gelés comme garantie. Techniquement, les fonds restent russes mais deviennent un outil de financement massif et stable pour l'Ukraine. Comment débloquer la situation ? Deux solutions existent. D'abord, l'Union européenne doit s'engager à indemniser la Belgique en cas de problème. La Belgique ne peut pas être le seul pare-feu juridique d'un continent entier. Pour le moment, personne ne veut donner cette garantie à la Belgique. D'où la deuxième solution : transférer ces avoirs russes dans une structure européenne dédiée pour gérer ces actifs hors du territoire belge. Une sorte de coffre-fort juridique où l'argent russe serait logé, sécurisé, mutualisé. Cette solution est techniquement faisable et légale. Au fond, ce qui manque surtout aujourd'hui, c'est la décision européenne. L'Europe doit agir ensemble et ne pas laisser un État membre porter seul le risque du continent. Mais pour l'instant, l'Europe n'y parvient pas. Pendant ce temps, Trump agit, et nous risquons de voir cet argent russe servir d'abord les intérêts américains. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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  • Quelles conséquences de la paix en Ukraine pour l'Europe ?
    2025/12/01
    Trois ans et demi après le début de la guerre en Ukraine la paix serait-elle enfin en vue? Les signaux restent encore fragiles mais si un accord finit par émerger, même imparfait, le magazine The Economist prévient : ce ne sera pas seulement un tournant géopolitique, ce sera un choc économique et politique majeur pour l'Europe. Pourquoi l'Europe? Parce que la guerre a uni le continent comme jamais. Sous la pression, souvenez-vous, l'Europe est devenue une équipe soudée. Les 27 ont accueilli des millions de réfugiés ukrainiens. Nous avons trouvé de l'argent, livré des armes, mis en place 20 séries de sanctions contre Moscou et même ouvert la porte à l'adhésion de l'Ukraine à l'Union Européenne. Les divisions existaient toujours, bien sûr, mais elles étaient comme anesthésiées par l'urgence. C'est là que le magazine The Economist reste très clair. Le jour où la guerre s'arrête, cette unité peut se fissurer, se lézarder instantanément. Commençons par l'Est de l'Europe. Pour la Pologne, les pays baltes ou encore la Finlande, un cessez-le-feu n'est pas synonyme de sécurité. C'est même peut-être l'inverse : si la Russie n'a plus l'Ukraine à gérer, elle pourra redéployer ses forces ailleurs en Europe. Et donc, pour eux, la fin de la guerre est presque une nouvelle menace. Économiquement, cela signifie continuer à investir massivement dans la défense, maintenir une pression maximale sur la Russie et refuser tout retour à la normale. A l'ouest, donc dans nos contrées, la perception est différente. En France, en Italie, en Espagne ou dans une partie de l'Allemagne, beaucoup verront la paix comme une occasion de tourner la page. Moins d'urgence, moins de tensions, moins de dépenses de sécurité... Et peut-être l'idée de reprendre, même de façon limitée, certaines relations commerciales avec la Russie (et notamment importer à nouveau du gaz et du pétrole russe). Les industriels allemands pousseront sans aucun doute dans cette direction pour des raisons de compétitivité. A l'inverse, Varsovie ou Tallinn, y verront une faute historique et une faute morale. Deuxième ligne de fracture au sein de l'Europe. L'Ukraine elle-même : tant que la guerre continue, elle mobilise la compassion, la solidarité, la détermination. Mais en temps de paix, l'Ukraine devient un immense chantier économique. Un pays détruit à reconstruire, donc des infrastructures à rebâtir, des millions de réfugiés à accompagner, voire à encourager à rentrer. Et une question financière immense : qui va payer tout ça? Troisième fracture au sein de l'Europe, les États-Unis eux-mêmes. Tant que la guerre dure, l'Europe s'aligne, parce qu'elle n'a pas le choix, tout simplement. Parce qu'un Donald Trump prêt à lâcher l'Ukraine représente un risque trop grand. Mais une fois la paix revenue, certains pays européens pourraient décider qu'il est temps de réévaluer leur dépendance stratégique et que l'Europe a assez avalé de couleuvre de la part de Trump. D'autres pays européens, au contraire, jugeront qu'abandonner le parapluie militaire américain serait totalement suicidaire. Au fond, ce que montre parfaitement The Economist, c'est que la guerre a servi d'adhésif. Elle a obligé l'Europe à agir collectivement, à se dépasser, à oublier ses réflexes nationaux. Mais cet adhésif, il est temporaire et la paix pourrait redevenir un dissolvant. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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  • Bruxelles n’a pas de gouvernement mais tout va très bien : vraie sérénité ou simple silence ?
    2025/11/28
    Un article expliquait que la crise politique à Bruxelles, sans gouvernement, donc sans budget, n'inquiétait absolument pas les investisseurs financiers. En terminant l'article, on pouvait vraiment se dire : ouf, finalement, le pire n'aura pas lieu. L'article en question donne notamment trois arguments très rassurants aux supposées lettres. Premier argument : les taux des emprunts bruxellois ne bougent pas. Autrement dit, les gens qui prêtent de l'argent à la région ne demandent pas des intérêts plus élevés. D'habitude les taux montent quand les prêteurs ont peur. On pourrait croire qu'ici, personne n'a peur de la mauvaise gestion de la Région bruxelloise. Deuxième argument : le marché de la dette bruxelloise est minuscule, nous dit-on. Il y a très peu d'obligations en circulation et elles sont surtout détenues par de grands investisseurs belges. Comme ces investisseurs achètent ces obligations un peu comme on achète une maison, c'est-à-dire pour la garder longtemps, on se dit que tout est sous contrôle. Troisième argument : si jamais Bruxelles avait un vrai problème, l'État fédéral serait là pour la soutenir. Même si ce n'est écrit nulle part, beaucoup d'investisseurs le pensent, et donc la Belgique ne laissera jamais tomber une région, en l'occurrence la capitale de l'Europe. Voilà pourquoi cet article est si apaisant, on le lit et on respire un bon coup. Sauf que tout ça repose plus que probablement sur une illusion. Prenons par exemple le premier point. Les taux d'intérêt ne bougent pas. Ce n'est pas forcément bon signe. Imaginez un appartement qui ne se vend pas. Son prix affiché ne bouge pas, mais ça ne veut pas dire qu'il est en bon état. Ça veut juste dire que personne ne s'y intéresse. C'est exactement ça ici. Si personne n'achète ou ne revend ses obligations bruxelloises, le taux n'a aucune raison de bouger. Ce n'est pas un signal de santé, c'est juste un écran figé. Deuxième point, le marché est petit et personne ne revend ses obligations. Dans le jargon financier, on dit que ce marché est illiquide. Mais là encore, ce n'est pas rassurant. C'est comme un village où tout le monde garde sa maison, même si elle se détériore parce qu'il n'y a ni acheteur ni alternative. C'est vrai, le prix reste sable, mais uniquement parce qu'il n'y a pas de marché. On ne voit rien, on ne mesure rien, on navigue dans le brouillard. Troisième point. L'idée que l'État fédéral viendra toujours au secours des régions. C'est peut-être vrai, jusqu'au jour où ce ne sera plus soutenable. Parce que si Bruxelles dérape vraiment, ce ne sont pas seulement les finances de Bruxelles qui souffriront, mais celles de tout le pays. C'est un peu comme si un membre de la famille avait des dettes. Si vous payez pour lui, vous fragilisez aussi votre propre budget. La réalité, c'est que Bruxelles n'est pas une région sans risque. La région cumule des déficits, des retards politiques, des besoins d'investissement énormes et des tensions sociales. Rien de tout cela n'apparaît dans les taux d'intérêt. Parce que les taux, aujourd'hui, n'auraient fait l'être plus grand-chose. L'article que j'ai lu est rassurant, il fait du bien au moral. Mais présenter le silence des marchés financiers comme un signe de santé, c'est un petit peu comme offrir une tisane à quelqu'un dont la maison brûle. Parce que si Bruxelles n'était vraiment pas risquée, ça ferait longtemps qu'on aurait un gouvernement pour nous le dire. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/...
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  • Hier, Volkswagen faisait la une du Financial Times.
    2025/11/27
    Hier, Volkswagen faisait la une du Financial Times en annonçant avoir divisé par deux ses coûts grâce à un modèle électrique développé en Chine. Mais derrière ce titre très positif se cache une histoire bien plus profonde : celle d’une industrie européenne qui peine à suivre le rythme imposé par l’Asie. Amid Faljaoui nous explique ce que cette annonce dit vraiment… et ce qu’elle dit surtout de nous européens ! --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    4 分
  • TVA de 6 % à 12 % sur les plats à emporter, tout un écosystème en danger !
    2025/11/26
    La TVA passe de 6% à 12% sur les plats à emporter. Ça ressemble à une mesure technique, mais derrière cette petite ligne budgétaire, c’est tout le modèle de la livraison qui vacille. Restaurateurs, plateformes, État : tout le monde ne traverse pas ce choc de la même manière. Et vous allez voir que l’histoire est beaucoup moins simple qu’elle en a l’air… Mots-Clés : commandes, Uber Eats, Deliveroo, comptoir, chiffre d’affaires, rentabilité, clients, cuisine, basique, effectivement, pourcentage, transactions, commission, gain, paradoxe, hausse des prix, baisse, marges, révélateur, contrôle, vulnérables, État, recettes fiscales, chute, base taxable, écosystème, volume, mécanisme, mythe, mythologie romaine, Saturne, Chronos, Grecs, détrôner, métaphore, survivre. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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  • L’accord budgétaire reposerait-il sur des hypothèses ?
    2025/11/25
    Lundi matin, le pays démarre sa journée avec des piquets de grève et une humeur plutôt grise. Puis, au même moment, le gouvernement surgit par miracle pour annoncer qu'on a trouvé un accord. Difficile effectivement de croire au hasard. Quand l'ambiance est tendue, en effet, annoncer une solution budgétaire permet de reprendre la main. C'est du timing politique pur. L'accord affiche un effort structurel de 9,2 milliards d'euros d'ici 2029. Sur le papier, c'est assez impressionnant. Mais dès qu'on regarde comment ces milliards doivent être obtenus, on voit rapidement que tout repose sur des hypothèses malheureusement très fragiles. On parle, par exemple, du retour au travail de 100 000 malades longue durée. L'idée est positive, évidemment, mais on a déjà du mal à gérer quelques milliers de réintégrations par an, en annoncer 100 000, c'est ambitieux et très peu réaliste. Surtout en faire une recette budgétaire, c'est plus que risqué. Autre pilier de ce budget, la lutte contre la fraude fiscale. Là aussi, tout le monde applaudit l'objectif, mais récupérer de l'argent fraudé ça prend du temps. Des enquêtes longues, des procédures judiciaires, des contestations, du manque de personnel. Dire que ces montants seront disponibles en vitesse de croisière dans les prochaines années, relève plus de l'espoir que de la certitude. Vient ensuite la TVA. Le MR affirme fièrement qu'elle n'a pas augmenté. C'est vrai, techniquement. Les taux de 6, 12 et 21% restent exactement les mêmes. Mais dans les faits, certains produits passent dans une tranche plus élevée et les accises sur le gaz augmentent de façon à recréer l'effet d'une TVA plus forte. Résultat des courses, la facture augmente sans que personne ne puisse dire que la TVA a augmenté. C'est un tour de passe-passe politique. Typique : tout change mais, officiellement, rien ne change. Le saut d'index, lui, aura un impact très concret. En plafonnant l'indexation automatique à 4000 euros, on crée une situation où les salaires d'une partie des travailleurs ne suivront plus complètement l'inflation. En clair, les prix montent, mais votre revenu rattrape un peu moins vite. Malgré cela, l'État ne récupérera que la moitié de ce que cette mesure économise et l'autre moitié ira aux entreprises pour renforcer leur compétitivité. On prend donc un risque social pour un résultat budgétaire finalement assez limité. Mis bout à bout, tout cela donne un accord où chaque partie peut sauver la face. Par exemple, le MR peut dire qu'il n'a pas augmenté la TVA. Les socialistes flamands peuvent dire qu'ils ont fait contribuer les plus fortunés. Et la N-VA peut dire qu'elle a assaini les finances. Mais l'ensemble de tout ça repose sur des paris, des objectifs difficiles, des recettes très incertaines, des mécanismes relativement complexes. Ce n'est pas un plan de transformation, c'est un compromis qui permet à chacun de dire qu'il a gagné quelque chose. La vraie question, celle que personne n'a envie de poser en public, et pourtant c'est la seule qui compte, que fera-t-on le jour où les hypothèses optimistes, pour ne pas dire fragiles, ne se réaliseront pas? --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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    4 分
  • Notre continent dépend plus que jamais des décisions prises ailleurs
    2025/11/24
    Il y a quelques jours, un plan de paix en 28 points pour l’Ukraine a été négocié, non pas à Bruxelles, non pas à Paris, non pas à Berlin, ni même à Washington, mais à Miami, entre un promoteur immobilier proche de Trump et un représentant officieux du Kremlin. Et ce qui est encore plus troublant, c’est que l’Ukraine n’était pas dans la pièce des négociations, tout comme l’Europe. Même une partie de l’administration américaine a découvert l’existence du plan après coup. Dans le détail, ce document n’a rien d’un accord équilibré. C’est une sorte de wish list russe où l’Ukraine devrait renoncer à des territoires, réduire son armée, abandonner l’OTAN et accepter une neutralité durable. Mais le passage le plus explosif, même si on n’en parle pas beaucoup, c’est la proposition de réchauffer les liens économiques entre Washington et Moscou. Evidemment, ça fait grincer les dents en Europe, qui a préparé une contre-proposition. Mais, soyons honnêtes, l’Europe n’a rien vu venir. Pourquoi ? Parce qu’elle n’est plus dans la pièce où se prennent les décisions. Et c’est ça la véritable information de ces derniers jours. L’Europe s’agite, mais elle ne dirige rien. Le pouvoir, aujourd’hui, il est entre les mains de Washington et de Moscou. Et les Européens commentent un match qu’ils ne jouent plus. Comme disent souvent les Américains, si vous n’êtes pas autour de la table des négociations, c’est que vous êtes au menu. Les entreprises européennes doivent ouvrir grand les yeux. Beaucoup espèrent qu’un accord, même imparfait, stabilisera les marchés. En réalité, ce type d’accord créerait probablement exactement l’inverse : une instabilité prolongée, un flou permanent sur les sanctions, le gaz, les chaînes d’approvisionnement. On entrerait sans doute dans une zone où les prix de l’énergie seraient plus imprévisibles, où les investisseurs se retourneraient davantage vers le dollar et où l’euro paierait le prix d’une Europe perçue comme stratégiquement dépendante. La question n’est pas seulement géopolitique, elle est directement économique : elle touche nos entreprises, nos factures, nos investissements et même la compétitivité de notre continent. La vraie question finalement n’est pas de savoir si le plan Witkoff est bon ou mauvais pour Kiev. La vraie question est de savoir ce qu’il dit de nous : que l’Europe ne décide plus des choses qui la concernent le plus. Elle réagit, elle s’adapte. Mais elle subit. Et c’est peut-être ça, au fond, le tournant de cette guerre : la découverte que l’avenir de la sécurité européenne, et donc de notre économie, ne se négocie pas à Bruxelles, à Paris ou à Berlin, mais à Miami. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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  • Une banque d’État peut-elle dire stop à la Région bruxelloise ?
    2025/11/21
    Certains critiquent vertement la banque publique Belfius pour avoir lâché la région de Bruxelles-Capitale, en termes de financement. On va reprendre l'histoire depuis le début, parce que, avant de parler de scandale ou de banque publique, il faut comprendre ce qui s'est passé réellement entre Belfius et la région bruxelloise. Première surprise, on entend déjà des voix dire "il faut une banque publique pour soutenir les pouvoirs publics". Mais Belfius est déjà à 100% publique et elle appartient à l'État belge depuis la chute de Dexia. Donc réclamer une banque publique alors qu'on en a déjà une, c'est se tromper de diagnostic. La question n'est pas publique ou privée, la question est : est-ce qu'une banque peut raisonnablement faire face à un client qui est devenu risqué ? C'est exactement ça le cœur du sujet. Belfius a annoncé effectivement qu'elle ne renouvellerait pas la ligne de crédit de la région. Pas par idéologie, pas par méchanceté, pas par ingratitude, mais parce que la situation financière de Bruxelles s'est affaiblie. Sa note a été dégradée par une agence de notation. Le déficit est très important. Et, surtout, il n'y a pas encore de budget crédible pour 2026. Il n'y a même pas encore de gouvernement en place. Pour une banque, qu'elle soit publique ou pas, ça fait beaucoup. C'est là qu'il faut expliquer un concept très simple qu'on appelle "contrôle prudentiel". C'est quoi? C'est juste le fait que des arbitres, la Banque Nationale de Belgique, la Banque Centrale Européenne, surveillent les banques pour éviter qu'elles ne prennent des risques inconsidérés. Une banque n'a pas le droit de prêter à quelqu'un si ce prêt met en danger les dépôts de ses clients, même si cette banque appartient à l'État, même si l'emprunteur est une région. En clair, Belfius n'a pas le choix. Si elle prête à un client dont le risque explose, elle se fait taper sur les doigts. Maintenant parlons du fameux shutdown". Certains responsables ont évoqué un risque de blocage à partir du printemps 2026. Mais on ne parle pas d'une faillite, mais d'un trou de trésorerie. Ça veut dire qu'il faut trouver du cash. Et la solution envisagée par la région bruxelloise, c'est de faire des emprunts à long terme pour boucher des besoins à court terme. Techniquement, c'est possible. Mais imaginez, c'est comme si vous preniez un crédit hypothécaire sur 20 ans pour payer vos factures d'électricité d'ici le mois prochain. C'est vrai, ça règle le problème immédiat. Mais ça montre surtout que ça ne va pas dans la gestion de votre ménage. C'est exactement ce que les banques voient. Pas un effondrement, mais un manque de visibilité, un manque de rigueur, un manque de crédibilité. Et quand la crédibilité manque, le risque augmente. Et quand le risque augmente, une banque, qu'elle soit publique ou pas, s'éloigne. Donc l'histoire n'est pas celle d'une banque publique ingrate ou méchante qui abandonne une région. L'histoire, c'est celle d'une région qui a perdu la confiance de ses partenaires financiers parce que sa trajectoire budgétaire n'est plus lisible. --- La chronique économique d'Amid Faljaoui, tous les jours à 8h30 et à 17h30. Merci pour votre écoute Pour écouter Classic 21 à tout moment i: https://www.rtbf.be/radio/liveradio/classic21 ou sur l'app Radioplayer Belgique Retrouvez tous les épisodes de La chronique économique sur notre plateforme Auvio.be :https://auvio.rtbf.be/emission/802 Et si vous avez apprécié ce podcast, n'hésitez pas à nous donner des étoiles ou des commentaires, cela nous aide à le faire connaître plus largement. Découvrez nos autres podcasts : Le journal du Rock : https://audmns.com/VCRYfsPComic Street (BD) https://audmns.com/oIcpwibLa chronique économique : https://audmns.com/NXWNCrAHey Teacher : https://audmns.com/CIeSInQHistoires sombres du rock : https://audmns.com/ebcGgvkCollection 21 : https://audmns.com/AUdgDqHMystères et Rock’n Roll : https://audmns.com/pCrZihuLa mauvaise oreille de Freddy Tougaux : https://audmns.com/PlXQOEJRock&Sciences : https://audmns.com/lQLdKWRCook as You Are: https://audmns.com/MrmqALPNobody Knows : https://audmns.com/pnuJUlDPlein Ecran : https://audmns.com/gEmXiKzRadio Caroline : https://audmns.com/WccemSkAinsi que nos séries :Rock Icons : https://audmns.com/pcmKXZHRock’n Roll Heroes: https://audmns.com/bXtHJucFever (Erotique) : https://audmns.com/MEWEOLpEt découvrez nos animateurs dans cette série Close to You : https://audmns.com/QfFankxHébergé par Audiomeans. Visitez audiomeans.fr/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.
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