CAN 2025: Casablanca, la capitale du foot dont l'étoile pâlit [2/6]
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Dans l'imaginaire collectif, Casablanca est la ville du football marocain. Avec ses deux grands clubs, le Wydad et le Raja, c'est elle qui concentre le plus de supporters, mais cela fait bien longtemps que la capitale économique ne fait plus la pluie et le beau temps dans le royaume. De quoi alimenter la nostalgie de certains Casablancais. Lino Bacco est une légende du journalisme sportif au Maroc, l'une des mémoires du foot marocain. Il vient de publier un livre Et alors !, où il raconte cette époque aujourd'hui révolue.
De notre correspondant à Casablanca,
Un superbe hôtel-particulier et un hall chargé d'histoire, toute une collection de vieilles radios dont une fonctionne encore... On y entend le direct de Radio Mars, la radio dédiée au sport que Lino Bacco, 79 ans, a co-fondée en 2009 : « Nous sommes dans les locaux de Radio Mars. J'ai un peu plus d'un demi-siècle, je dirais, de journalisme sportif. J'ai commencé exactement en 1967. Je débarque dans la rédaction du petit Marocain. »
Casablanca, l'ancien siège de la FédérationÀ l'époque, tout se passe à Casablanca. « Je suis d'origine sicilienne. Mon père est né à Casablanca. Ma mère est née à Rabat. Je suis né à Casablanca. Le football marocain s'est décidé entre le siège de la Fédération qui était à Casablanca, rue Dumont d'Urville, entre un café, le Marignan, et puis le stade Philippe où, juste en face, il y avait le journal. Tous les après-midi, le secrétaire général qui était Ahmed Antifi venait, ainsi que Daniel Pilard, qui était le patron des sports. On se retrouvait donc au café. Et au café, on parlait de quoi ? On parlait de foot. On parlait de la fédération. On parlait des problèmes, et c'est là qu'ils prenaient les grandes décisions justement pour le football marocain », raconte Lino Bacco.
« La preuve, c'est qu'il y a quatre clubs rabatis en première division »Jusqu'à aujourd'hui, Casablanca est la ville du foot au Maroc. Dans son stade emblématique Mohammed-V, résonnent chaque week-end les chants des supporters du Wydad ou du Raja. Alors, lorsque les stades de la CAN 2025 ont été annoncés, des supporters casablancais se sont sentis soudain nostalgiques. « Il y a des gens qui sont déçus, qui disent ''Oui mais pourquoi, pourquoi Rabat a quatre stades et nous un seul ?''... C'est ça, C'est tout. Le centre de gravité s'est déplacé, qu'on le veuille ou non. Et puis, la preuve, c'est qu'il y a quatre clubs rabatis en première division. Il y a l'AS FAR, il y a le FUS, il y a Yacoub El Mansour et il y a Touarga. Donc, c'est tout : 4 à 2, ce n'est pas difficile (rires). »
Mais Casablanca pourrait retrouver son rang d'ici à 2030. En ce moment, on construit aux portes de la ville le plus grand stade du monde, 115 000 places, où doit se jouer des matchs de la Coupe du monde 2030.
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