エピソード

  • THE THIN MAN - 1934
    2025/10/03
    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode 15 The Thin Man (L’Introuvable, 1934, W. S. Van Dyke)

    Un polar élégant, une comédie raffinée et un couple mythique du cinéma hollywoodien : bienvenue dans ce nouvel épisode de Bobards sur Bobines, consacré à The Thin Man (L’Introuvable en France), réalisé en 1934 par W. S. Van Dyke pour la MGM.

    ✨ Un cocktail unique de mystère et d’humour

    Adapté du roman de Dashiell Hammett, The Thin Man mélange enquête policière, humour mondain et dialogues brillants.
    Avec William Powell et Myrna Loy dans les rôles de Nick et Nora Charles, et le fameux fox-terrier Asta, ce film est devenu une référence.

    Tourné en seulement quatorze jours, il connaîtra un succès colossal et donnera naissance à cinq suites entre 1936 et 1947, inaugurant l’une des premières grandes sagas du cinéma américain.

    🎬 Pourquoi ce film est-il incontournable ?
    • Un équilibre parfait entre film noir et screwball comedy
    • Une complicité légendaire entre William Powell et Myrna Loy
    • Un ton moderne, en avance sur son temps, échappant de peu au Code Hays
    • Un univers visuel marqué par la photographie élégante de James Wong Howe et les décors Art déco de la MGM
    • Une réception critique et publique enthousiaste, avec quatre nominations aux Oscars
    🎧 Au programme de cet épisode

    Dans ce podcast, je reviens sur :

    • le contexte de sortie en 1934, au cœur de la Grande Dépression et de l’application du Code Hays
    • l’intrigue, mélange de mystère et de fausses pistes
    • le jeu d’acteur, dominé par le duo Powell–Loy et le cabotinage savoureux d’Asta
    • la mise en scène et la technique, de Van Dyke à Wong Howe
    • les comparaisons avec d’autres classiques de l’époque (It Happened One Night, Le Faucon maltais)
    • la réception et l’héritage, aussi bien aux États-Unis qu’en France, où le film sort sous le titre L’Introuvable
    🔎 Un classique toujours moderne

    The Thin Man n’est pas seulement un succès du passé.
    C’est un film qui continue d’inspirer la télévision et le cinéma modernes, avec son mélange unique de polar, d’élégance et d’humour conjugal.

    Il illustre à merveille comment Hollywood des années 30 a su transformer un roman noir en une œuvre grand public raffinée et intemporelle.

    👉 Écoutez l’épisode complet dès maintenant et plongez dans l’univers raffiné, drôle et mystérieux de Nick et Nora Charles.

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    19 分
  • MURDER MY SWEET - 1944
    2025/09/19

    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode 14 : Murder, My Sweet (Adieu ma belle, 1944)

    Description :
    Dans ce quatorzième épisode, je plonge dans l’univers sombre et labyrinthique de Murder, My Sweet (Adieu ma belle), réalisé par Edward Dmytryk en 1944. Adapté du roman Farewell, My Lovely de Raymond Chandler, le film propulse Dick Powell, ex-crooner des comédies musicales, dans le rôle inattendu mais marquant de Philip Marlowe.

    Au fil de cette chronique, j’explore les performances mémorables de Claire Trevor, Anne Shirley et Mike Mazurki, l’écriture labyrinthique fidèle à Chandler, et la mise en scène expressionniste de Dmytryk, soutenue par la photographie hypnotique de Harry J. Wild. Entre clair-obscur, silhouettes menaçantes et femmes fatales vénéneuses, Murder, My Sweet s’impose comme une pierre angulaire du film noir classique.

    Nous verrons aussi son héritage culturel, son influence sur le néo-noir des années 70, et pourquoi ce film continue de hanter les amateurs de polar près de 80 ans après sa sortie.

    Un épisode à écouter cigarette au bec, verre de whisky à portée de main, dans l’ombre rassurante d’une lampe vacillante.

    DVD - BLUE RAY

    pour information, cet épisode est présenté par une voix IA, votre serviteur estimant que sa voix ne correspond pas au thème de ce podcast

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    47 分
  • QUAI DES ORFEVRES - 1947
    2025/09/05
    Quai des Orfèvres (1947) – Analyse film noir d’Henri-Georges Clouzot

    Une plongée au cœur du film noir français : jalousie, mensonge, musique de music-hall et interrogatoires au 36, quai des Orfèvres. On décortique la mise en scène de Clouzot, les performances de Louis Jouvet, Suzy Delair, Bernard Blier et Simone Renant, et l’héritage d’un classique (prix de la mise en scène à la Mostra de Venise 1947).

    Pourquoi ce film compte
    • Un polar où le crime devient prétexte à une radiographie des âmes (jalousie, protection, mensonge).
    • Un réalisme psychologique : contrastes music-hall / PJ, image d’Armand Thirard, décors de Max Douy, musique de Francis Lopez.
    • Un quatuor d’acteurs au sommet : Jouvet (inspecteur Antoine), Delair (Jenny Lamour), Blier (Maurice), Renant (Dora).
    Synopsis (sans spoilers)

    La chanteuse Jenny Lamour accepte un rendez-vous avec le notable Brignon. Son mari Maurice, rongé par la jalousie, accourt… Trop tard : Brignon est mort. Clouzot déplace alors le suspense : moins “qui a tué ?” que “jusqu’où ment-on pour protéger ceux qu’on aime ?”.

    Ce que vous allez trouver dans l’épisode
    • Décryptage de la mise en scène : lumière qui “diagnostique”, cadre serré, faux-semblants.
    • Lecture des personnages : amour performatif, possessif, sacrificiel, paternel.
    • Contexte : Paris d’après-guerre, retour de Clouzot après Le Corbeau.
    • Réception & postérité : Venise 1947, mythe du 36 dans le polar français.
    Infos clés
    • Titre : Quai des Orfèvres (France, 1947)
    • Réalisation : Henri-Georges Clouzot
    • Adaptation : d’après Stanislas-André Steeman (Légitime défense)
    • Interprètes : Louis Jouvet, Suzy Delair, Bernard Blier, Simone Renant
    • Distinction : Mostra de Venise 1947 – mise en scène
    À voir après (maillage interne)
    • Le Corbeau (1943 – Clouzot)
    • Les Diaboliques (1955 – Clouzot)
    • L’Assassin habite au 21 (1942 – Clouzot, d’après Steeman)
    • Le Doulos (1962 – Melville)
    • Le Cercle rouge (1970 – Melville)
    Appel aux auditeurs

    Vous avez vu Quai des Orfèvres ? Dites-moi ce que vous en pensez : la vérité judiciaire vous intéresse plus que la vérité intime, ou l’inverse ?

    Disponible chez Amazon

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    24 分
  • ACROSS THE BRIDGE - 1957
    2025/08/20
    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode 12 Across the Bridge (1957) – Ken Annakin

    Plongez dans l’univers sombre et captivant du film Across the Bridge (1957), réalisé par Ken Annakin et porté par l’intensité de Rod Steiger.
    Adapté d’une nouvelle de Graham Greene, ce film noir britannique explore la fuite d’un financier véreux, l’usurpation d’identité, et un destin scellé par l’attachement inattendu à un chien.

    ➡️ Dans cet épisode du podcast Bobards sur Bobines, Mike Rétro décrypte l’intrigue, la mise en scène, le jeu des acteurs, le contexte historique et l’héritage de ce joyau noir méconnu.

    Mots clés intégrés : film noir, cinéma britannique, années 1950, Ken Annakin, Rod Steiger, Graham Greene, critique cinéma, podcast film noir.

    En DVD chez Amazon

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    30 分
  • L’Enigmatique Edgar G. Ulmer
    2025/08/13
    🎙️ Bobards sur Bobines — Épisode 11 Edgar G. Ulmer : L’énigmatique réalisateur du film noir

    Dans ce onzième épisode, Mike Rétro rouvre un dossier classé "oublié" par les pontes d’Hollywood : celui d’Edgar G. Ulmer, le réalisateur maudit devenu roi de la série B et poète des ténèbres. De ses débuts expressionnistes aux côtés de Murnau jusqu’aux bas-fonds de la Poverty Row, Ulmer a su transcender les contraintes pour livrer des films hypnotiques, stylisés, et profondément noirs.

    🎬 Focus sur Strange Illusion (1945), un thriller psychologique à la croisée de Freud et Hamlet, tourné avec trois bouts de ficelle mais une vision à couper le souffle. Entre jeux de reflets, rêves prophétiques et clair-obscur expressionniste, Ulmer prouve que le cinéma peut être grand, même avec les poches vides.

    Un épisode hommage à l’art de filmer dans l’ombre — et d’y briller.

    🎧 Écoutez, partagez, commentez : et dites-nous, vous, quel film d’Ulmer vous a laissé une drôle d’impression sous le trench-coat ?

    🔖 Mots-clés : Edgar G. Ulmer, film noir, Strange Illusion, réalisateur maudit, expressionnisme, PRC, clair-obscur, cinéma des marges

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    24 分
  • The Big Combo - 1955
    2025/08/06
    🎙️ Épisode 10 – The Big Combo (1955)

    Podcast : Bobards sur Bobines

    Un flic obsédé. Un caïd sadique. Une femme sous emprise.
    Dans cet épisode, on plonge jusqu’à la moelle dans The Big Combo, perle noire signée Joseph H. Lewis, mise en lumière par John Alton, dialogue tranchant comme une lame de rasoir.

    Tu veux du clair-obscur, du désir mal placé, des répliques qui fument dans l'air ?
    Tu vas être servi.

    Entre domination, obsession, jeux de pouvoir et codage queer, on démonte le film plan par plan, personnage par personnage, pour comprendre pourquoi ce classique oublié est un chef-d’œuvre noir absolu.

    🎧 Disponible sur toutes les plateformes.
    📽️ Plus d'infos et visuels sur livresetsaveurs.fr

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    17 分
  • Intrigue - 1947
    2025/07/30
    🎙️ Bobards sur Bobines – Épisode 9 Intrigue (1947)

    Shanghai. 1947. George Raft tente de rejouer les durs sous les néons d’un film noir qui a du style… mais pas les crocs.

    Dans cet épisode, Mike Rétro fouille sous les lanternes rouges un polar oublié, bâti sur les restes d’un rêve de production indépendante.
    Une histoire de plasma censuré, de femme fatale en robe de soie, et d’un héros qui cherche la rédemption dans les rues en carton-pâte d’un Shanghai de studio.

    🔍 Au programme :
    • George Raft et l’échec de Star Films
    • Une femme fatale sans venin : June Havoc
    • Le vrai Shanghai versus les décors Hollywood
    • Une rédemption trop propre pour le film noir
    • Comparaison avec Le Troisième Homme

    « Un film noir sans fatalité, c’est comme un whisky sans alcool. T’as la bouteille, mais t’as pas la brûlure. »

    🎧 À écouter sur Spotify, Deezer, Apple Podcasts, et toutes vos planques habituelles.

    En VHS / En DVD

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    15 分
  • Justice est faite - 1950
    2025/07/16
    Bobards sur Bobines - Épisode 8 « Justice est faite » (1950) d'André Cayatte

    Dans cet épisode 8, Mike Rétro enfile son trench pour décortiquer « Justice est faite », un film d’André Cayatte sorti en 1950, doublement couronné au Lion d’Or de Venise et à l’Ours d’Or de Berlin.

    Pas un simple drame judiciaire : ici, Cayatte met en procès le procès lui-même. Il embarque sept jurés, chacun traînant ses casseroles, pour juger Elsa Lundenstein, une doctoresse accusée d’avoir euthanasié son ancien amant, industriel malade en phase terminale. Compassion ou crime intéressé ? Le doute plane.

    Le film oscille entre scènes d’audience et flashbacks sur la vie privée des jurés, révélant la subjectivité crasse du système judiciaire. Cayatte livre un polar existentiel où la vraie question n’est pas la culpabilité de l’accusée, mais la faillibilité des hommes qui la jugent.

    Avec un casting solide (Claude Nollier, Michel Auclair, Noël Roquevert), une photo en noir et blanc tranchante et des dialogues signés Charles Spaak, « Justice est faite » reste un chef-d'œuvre inconfortable, miroir d’une France d’après-guerre en quête de morale.

    Mots-clés :

    film judiciaire, procès, André Cayatte, euthanasie, justice imparfaite, Claude Nollier, Michel Auclair, film noir, tribunal, jurés, préjugés, culpabilité, doute moral, années 50, cinéma français, Lion d’Or, Ours d’Or, critique sociale, cinéma à thèse, conscience humaine, drame judiciaire, Nouvelle Vague.

    Durée de l’épisode : 15-20 minutes

    Style : Chronique polar noir, humour sec, ton désabusé à la Mike Rétro.

    Disponible en Blu-Ray

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    17 分