Dans ce dernier épisode de la saison, nous ouvrons notre cœur sur nos expériences, nos apprentissages et nos réflexions suite aux rencontres de nos invité·es que vous avez entendu tout au long de l’aventure et que nous avons partagés avec vous. Vous entendrez pour une dernière fois les voix résilientes de nos invité·es, des gens trop souvent oubliés. 

Et maintenant, dites-nous, qui sont les oublié·es ?

L’œuf ou la poule ? C’est la question qu’on se pose aujourd’hui en parlant de l’instabilité résidentielle avec nos invités et toutes les autres difficultés qui viennent souvent de pair. Vous entendrez Tomy Fournier-Maheux, qui nous raconte de bon cœur son expérience, et Samantha Watson, intervenante au Projet APPART qui fait de l’accompagnement en stabilité résidentielle. Nous définissons ce qu’est l’instabilité résidentielle et redéfinissons parfois même nos propres histoires de vie. Rires, reconnaissance et prises de conscience sont au rendez-vous dans cet épisode.

Avez-vous déjà remarqué comment la santé mentale est souvent mal représentée par les médias, les films et les séries télé ? Cela contribue malheureusement à alimenter les stéréotypes et les idées préconçues concernant les personnes vivant cette thématique. Dans cet épisode, nous tentons de mettre en lumière la réalité des personnes atteintes de troubles psychotiques avec Jean-François Drapeau, travailleur social. De plus, Ichel Bernier-Mercier, qui vit avec un trouble déficitaire de l’attention et un trouble anxieux depuis son jeune âge, nous raconte son histoire.

Comment ça se passe quand on ne peut pas manger à notre faim au quotidien? Quelles responsabilités individuelles et collectives avons-nous vis-à-vis de cette situation? Nous le découvrons avec Manon qui nous raconte comment elle a navigué l’insécurité alimentaire pendant presque toute sa vie, et Pamela Bilodeau, agente de développement en sécurité alimentaire à l’Initiative Sherbrookoise en Développement des Communautés (ISDC). Enfin, nous réfléchissons à la honte et au rôle que cette émotion occupe dans nos vies.

À quelle fréquence pensez-vous à la couleur de votre peau ? Si cette question ne vous est jamais passée par la tête, c’est probablement que vous vivez avec un privilège, que vous en soyez conscient·e ou non. On rencontre Aïssé Touré et Angélique Goguen-Couture, cofondatrices de Blackestrie, qui nous présentent les barrières qu’elles ont dû franchir en tant que femmes noires. On réfléchit aussi à ce que ça veut dire d’avoir des privilèges et à nos propres oppressions, celles qu’on vit… et celles qu’on perpétue

La réalité de la communauté autochtone, la connais-t-on vraiment? Avons nous appris de nos erreurs après plusieurs décennies de discrimination, ou suivons nous les traces de nos ancêtres colons? Nous en discutons avec deux membres de la communauté autochtone de Sherbrooke, soit Kimberly Ann Drew, militante, et Michel Fontaine, président-chef de la Communauté Autochtone de Sherbrooke - 081 Kitné. Passé, présent ainsi qu’espoirs pour le futur s’allient et se croisent dans cet épisode. 

La majorité des personnes détenues vont retrouver leur liberté et ne récidiveront pas. Pourquoi ne pas leur donner une 2e chance? Nous en discutons avec David Henry, directeur de l’Association des services de réhabilitation sociale du Québec. Également, on revisite ce que l’adversité peut nous apprendre à travers le récit de Daniel Benson qui nous raconte comment sa vie a changée après avoir purgé une peine de 17 ans.

Une situation d'itinérance peut arriver à n'importe qui et pour toutes sortes de raisons. On en discute avec Fabienne Groulx-Swenen de la Coalition sherbrookoise pour le travail de rue ainsi que Line Thibault et Amandine Viel de l'Auberge du coeur La Source-Soleil. Enfin, Benjamin nous livre un témoignage sensible sur son expérience avec l'itinérance et il nous amène à réfléchir sur l'impact de notre réseau social et sur la place qu'on se donne dans notre propre vie.