Le prophète Élisée est malade, sur le point de mourir. Le roi Joas d’Israël vient lui rendre visite, en larmes. Il reconnaît en Élisée la force spirituelle et la protection qu’il a apportée à Israël, en disant : « Mon père, mon père ! Char d’Israël et sa cavalerie ! »

Élisée lui demande alors de prendre un arc et des flèches. Le roi obéit. Le prophète lui dit de bander l’arc, puis place ses propres mains sur celles du roi — geste symbolique de transmission de puissance et de bénédiction divine. Il lui dit d’ouvrir la fenêtre vers l’est, direction de la Syrie, ennemie d’Israël, et de tirer une flèche. Quand Joas tire, Élisée déclare : « C’est une flèche de victoire de la part du Seigneur ! Tu battras les Syriens à Aphek jusqu’à leur destruction. »

Puis Élisée demande à Joas de frapper le sol avec les flèches. Le roi le fait trois fois, puis s’arrête. Élisée se met en colère : s’il avait frappé cinq ou six fois, Israël aurait complètement vaincu la Syrie ; mais à cause de sa tiédeur, Israël ne remportera que trois victoires temporaires.

🎙️ Angle possible :
Ce passage illustre la puissance de la foi active et de la persévérance. Joas avait la promesse de Dieu, mais il s’est arrêté trop tôt. Le message à tirer : parfois, notre manque de constance ou d’audace limite ce que Dieu voudrait accomplir à travers nous.

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