Audible会員は対象作品が聴き放題、2か月無料体験キャンペーン中
-
Une vie entière
- ナレーター: Guy Moign
- 再生時間: 3 時間 55 分
商品を追加できませんでした
申し訳ありません。ショッピングカートはすでに満杯のため、商品を追加できません。
カートに追加できませんでした。
しばらく経ってから再度お試しください。
ウィッシュリストに追加できませんでした。
しばらく経ってから再度お試しください。
ほしい物リストの削除に失敗しました。
しばらく経ってから再度お試しください。
ポッドキャストのフォローに失敗しました
ポッドキャストのフォロー解除に失敗しました
聴き放題対象外タイトルです。Audible会員登録で、非会員価格の30%OFFで購入できます。
2024年5月9日まで2か月無料体験キャンペーン中!詳細はこちらをご確認ください
会員は12万以上の対象作品が聴き放題、アプリならオフライン再生可能
プロの声優や俳優の朗読も楽しめる
Audibleでしか聴けない本やポッドキャストも多数
無料体験終了後は月会費1,500円。いつでも退会できます。
あらすじ・解説
Bien souvent dans le restant de sa vie, Andreas Egger repensera à ce matin de février dix-neuf cent trente-trois où il a découvert le chevrier Jean des Cornes agonisant sur sa paillasse. Dans une hotte arrimée à son dos, il l'a porté au village, sur un sentier de montagne de plus de trois kilomètres enfoui sous la neige. Pour se remettre d'aplomb après cette course hallucinée, il fait halte à l'auberge : quand le corsage de Marie, la jeune femme qui lui sert son schnaps, effleure son bras, une petite douleur l'envahit tout entier.
Andreas Egger a déjà trente-cinq ans alors, et il a construit sa vie tout seul : orphelin, il a été recueilli à quatre ans par une brute dont les coups l'ont rendu boiteux. Malgré cela, comme il le dit à Marie au moment de lui demander sa main : un homme doit "élever son regard, pour voir plus loin que son petit bout de terre, le plus loin possible." Aussi prend-il part à l'aventure des téléphériques, qui vont ouvrir sa vallée à la modernité, avant d'être envoyé sur le front de l'Est, dans les montagnes du Caucase. À son retour, "le maire n'est plus nazi, à la place des croix gammées les géraniums ornent de nouveau les fenêtres des maisons" et les étables vidées de leurs bêtes abritent les skis des touristes. Pris par la force visuelle de certaines scènes - la déclaration d'amour à Marie est un morceau d'anthologie -, et par une langue sobre et rythmée où chaque mot est pesé, on ne lâche pas ce saisissant portrait d'un homme ordinaire, devenu bouleversant parce qu'il ne se donne d'autre choix que d'avancer.
Andreas Egger a déjà trente-cinq ans alors, et il a construit sa vie tout seul : orphelin, il a été recueilli à quatre ans par une brute dont les coups l'ont rendu boiteux. Malgré cela, comme il le dit à Marie au moment de lui demander sa main : un homme doit "élever son regard, pour voir plus loin que son petit bout de terre, le plus loin possible." Aussi prend-il part à l'aventure des téléphériques, qui vont ouvrir sa vallée à la modernité, avant d'être envoyé sur le front de l'Est, dans les montagnes du Caucase. À son retour, "le maire n'est plus nazi, à la place des croix gammées les géraniums ornent de nouveau les fenêtres des maisons" et les étables vidées de leurs bêtes abritent les skis des touristes. Pris par la force visuelle de certaines scènes - la déclaration d'amour à Marie est un morceau d'anthologie -, et par une langue sobre et rythmée où chaque mot est pesé, on ne lâche pas ce saisissant portrait d'un homme ordinaire, devenu bouleversant parce qu'il ne se donne d'autre choix que d'avancer.
©2015 Sabine Wespieser éditeur (P)2016 Sixtrid SAS