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La crise climatique s'est-elle aggravée en 2025?

La crise climatique s'est-elle aggravée en 2025?

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En matière d'environnement et de climat, le bilan est globalement négatif pour l'année qui s'achève, malgré quelques bonnes nouvelles. N’entretenons pas un suspens inutile : la crise climatique s'est aggravée cette année. Certes, 2025 ne devrait pas être l'année la plus chaude de tous les temps, mais « seulement » la deuxième ou troisième année la plus chaude. Les canicules ont été phénoménales — 20°C au Groenland –, puis en Arctique il n'a jamais fait aussi chaud et la banquise n'a jamais autant reculé. L'Australie a frôlé les 50°C, et à Dubaï, les habitants ont mis de la glace dans des piscines pour refroidir l'eau. Les catastrophes climatiques se sont multipliées, avec dès le mois de janvier un gigantesque incendie à Los Angeles (plus de 400 morts). La France, elle, a enregistré son plus grand feu de forêt de l'été depuis 50 ans. Il y a eu aussi des inondations meurtrières, aggravées par le changement climatique, comme au Pakistan avec 800 morts. À lire aussiEn 2025, les catastrophes climatiques dans le monde ont causé plus de 120 milliards de dollars de dommages Record de CO₂ Un chiffre résume cette année 2025, celui des émissions de CO₂, le principal gaz responsable du réchauffement climatique : plus de 42 milliards de tonnes de CO₂, un chiffre jamais atteint qui sonne comme un triste anniversaire pour l'Accord de Paris sur le climat, signé il y a 10 ans à la COP21. L'un de ses objectifs, limiter le réchauffement de 1,5°C à la fin du siècle, est bien mal en point. Parce qu'on y est presque : plus 1,48°C en moyenne sur ces trois dernières années, de quoi rendre pessimiste pour la suite. « La vérité, c’est que nous avons échoué à éviter un dépassement de 1,5°C au cours des prochaines années », déclarait en septembre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres. Il y a quand même eu quelques bonnes nouvelles en 2025, comme la ratification du traité sur la haute mer, qui va entrer en vigueur dans quelques jours pour protéger les océans. Le trou dans la couche d'ozone, lui, devrait bientôt se refermer. Et puis les énergies renouvelables ont le vent en poupe, plus 15% cette année. Le solaire et l'éolien ont produit plus d'électricité que le charbon, en particulier grâce à la Chine, qui reste cependant le plus gros émetteur de gaz à effet de serre. À lire aussiCatastrophes climatiques: «Les solutions existent, ce qu'il faut, c'est des décisions politiques» Backlash écologique Un homme a marqué l’année, Donald Trump et son slogan « Drill, baby, drill » (« Fore, bébé, fore »). Donald Trump, l’obsédé du pétrole, du gaz et du charbon, le négationniste de la crise climatique et de la science. Dès son retour à la Maison-Blanche, le 20 janvier, les Etats-Unis ont quitté l'Accord de Paris. Ils ont aussi boycotté le dernier sommet mondial sur le climat, la COP30 de Belém au Brésil en novembre. Même sans les Etats-Unis, la lutte mondiale contre la crise climatique a pu se poursuivre, cahin-caha. Mais le backlash écologique, le retour de bâton, a atteint la vieille Europe. On termine avec la femme de l'année, en tout cas de cette fin d'année, Brigitte Bardot, morte le 28 décembre. Elle avait arrêté le cinéma pour une chèvre, et pour sauver les bébés phoques. Elle avait consacré le reste de sa vie à la protection animale, au prix de quelques saillies racistes. Selon l'avocat Jean-Pierre Mignard, « Brigitte Bardot était animaliste mais pas humaniste ». Pour sauver la planète, en 2026 et après, il faudra les deux. À lire aussiLutte contre le réchauffement climatique: Donald Trump en arrière toute
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