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À la Une: Donald Trump est-il passé de mode?

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Un éditorialiste du New York Times se demande si le président américain Donald Trump serait passé de mode. « Il y a un an, on entendait partout que Donald Trump était devenu cool. Est-ce qu’une seule personne dit cela aujourd’hui ? » Réalité ou fantasme ? En tout cas cet auteur en veut pour preuve que, « alors que l’année 2025 se referme, la popularité de Donald Trump stagne autour de 40 %, voire titube du côté des 30 % ». Il est donc loin, estime encore le journal, le moment où « la culture américaine et les institutions empruntaient la voie de Trump et du trumpisme avec une force que sa victoire électorale de justesse ne suffisait pas à expliquer ». Alors, qu’est-ce qui a changé depuis le mois de janvier ? « Il y aurait beaucoup à dire », soupire cet éditorialiste, mais pour commencer, « Trump a menti à ses électeurs ». Sur le plan économique d’abord, en promettant « que les Américains ne paieraient rien mais gagneraient tout », avant de mettre en place des droits de douane qui « ont fait grimper les prix, ont troublé les entreprises et ont éloigné des alliés, sans pour autant accomplir grand-chose ». Il ne faut pas oublier « les coupes budgétaires indiscriminées dans le gouvernement fédéral, qui ont transpiré dans le reste de l’économie », souligne le South China Morning Post, d’autant plus que « le processus a été mené de manière erratique ». Trump « pousse de plus en plus les États-Unis à la guerre » Sur le plan géopolitique aussi, « faites ce que je dis, pas ce que je fais » : cette fois, c’est USA Today qui pointe. « Ne vous attendez pas à ce que Trump respecte ses propres préceptes MAGA au sujet de l’interventionnisme », ironise le journal. Notamment « sa promesse de mettre un terme aux guerres sans fin ». Quelques mois plus tard, pointe le Washington Post, les plans de paix de Donald Trump « ne cessent de s’effriter », quand ce n’est pas le président lui-même qui joue les va-t-en-guerre. Et USA Today de prendre l’exemple du Venezuela : le chef d'État « pousse de plus en plus les États-Unis à la guerre » avec ce pays d’Amérique latine, et montre « une obsession croissante pour un changement de régime » à Caracas. Autre exemple criant : celui de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. La promesse de régler le conflit en 24 h est morte et enterrée depuis bien longtemps. Régulièrement, des pourparlers sont organisés en grande pompe… sans succès. Ces derniers jours, des négociations se sont poursuivies à Miami « sans avancée décisive », grimace Le Figaro. Le président américain peut bien « rêver d’obtenir un cessez-le-feu », il reste soumis à une Russie qui « joue habilement la montre, profitant des récriminations américaines contre l’Ukraine ». En bref, Donald Trump et son équipe sèment les graines de leur propre infortune. D'autres acteurs internationaux en tirent leur épingle C’est ce qu’essaie de faire, en France, Emmanuel Macron, écrit Le Figaro. Le quotidien rappelle que « le président français (…) a proposé vendredi à son homologue russe de reprendre une discussion directe ». Reprendre la main de cette manière permettrait à la fois à l’Europe de s’autonomiser vis-à-vis de l’administration Trump et à Emmanuel Macron de redorer son image, lui qui, tance le quotidien toujours, est « à bout de souffle politiquement en France ». À moins que le problème ne soit plus profond ? Pour le New York Times, en réalité, « la France a besoin d’une nouvelle France ». Le pays n’est pas le seul à batailler avec la montée de l’extrême droite, les menaces contre les services publics, et l’explosion de la dette. Mais sa particularité, c'est cette Constitution « imaginée pour Charles de Gaulle en 1958, en pleine guerre d’Algérie » et qui a doté le président « d’étonnantes prérogatives constitutionnelles ». Une « turboprésidence », c’est étonnant au pays de la Révolution, note le quotidien new-yorkais. « Cela semble particulièrement mal aligné avec l’humeur nationale actuelle. » Pour l’heure, une nouvelle Constitution, le pouvoir n’y tient pas. Mais, y a-t-il vraiment le choix ? Cinq Premiers ministres se sont succédé en trois ans ; ce 22 décembre, le pays n’a toujours pas de budget pour la semaine prochaine ; alors la VIe République n’est peut-être plus « une utopie », pointe le New York Times, mais bien « la seule sortie de crise possible ».
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