À la Une: la Fifa décerne un prix controversé au président américain Donald Trump
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Donald Trump n’ayant pas été récompensé par le prix Nobel de la paix, la Fédération internationale de football, a décidé de lui offrir un prix de la paix de la Fifa, lors du tirage au sort de la Coupe du Monde, qui avait lieu vendredi à Washington. Gianni Infantino, le président de la Fifa, souvent présenté comme un proche de Donald Trump, a présidé la cérémonie, et lui a remis, nous dit le Times, « un prix largement perçu, comme une consolation après que Donald Trump a manqué le prix Nobel de la paix ». Et le président américain n’a pas manqué de se mettre en avant. « Nous avons sauvé des millions de vies, le Congo en est un exemple. Plus de dix millions de personnes ont été tuées, et le bilan aurait pu facilement s’alourdir à dix millions de plus ».
Récompense en tocCette récompense, en tout cas, n’est pas du goût de tout le monde. En Suisse, le journal Le Temps parle d’une « cérémonie stupéfiante de cynisme », « alternant le grotesque et l’indécent », racontant que Donald Trump « s’était lui-même passé la médaille autour du cou ». « Pendant un instant, ajoute le quotidien suisse, les téléspectateurs ont été en droit de se demander si la Coupe du monde 2026 était organisée par la Corée du Nord ». De son côté, le Washington Post estime « que le tirage au sort de la Coupe du monde, toujours ridicule, s’est surpassé avec Trump ». Enfin en France, Libération parle « d'une récompense en toc remise par le patron de la Fifa pour faire oublier à Trump la débâcle du Nobel de paix, et consolider leur relation en vue du mondial ».
Négociations avec IsraëlLe journal francophone libanais l’Orient-le-Jour s'intéresse au sentiment des Libanais, face aux pourparlers avec Israël. « Pour nous, Israël n’existe pas ! » titre le journal, qui a enquêté dans la banlieue sud de Beyrouth, largement acquise au Hezbollah, et qui reprend les propos de Fatmé « dont la maison a été détruite par un bombardement israélien ». « On ne voudra jamais négocier avec eux », ajoute cette femme d’une quarantaine d’années. Pourtant, rappelle le journal, « selon le président Joseph Aoun, les pourparlers avec Israël visent à éviter "le spectre de la guerre", alors qu’Israël menace d’une nouvelle offensive, si le Hezbollah ne désarme pas ».
Mais « en dehors de la rue chiite », explique l’Orient-le-Jour, « l’exaspération face à la politique du Hezbollah et la peur d’une nouvelle guerre rend des Libanais favorables à des pourparlers avec Israël ». C’est le cas de Jamal, du village de Naqoura, qui appelle à se saisir « de toute démarche qui nous rende notre dignité (…) nous voulons un État qui nous protège et défende notre souveraineté ». Il n’est toutefois pas très confiant, estimant que « l’expérience a montré que les Israéliens veulent tout et ne donnent rien ».
Éloges unanimesEnfin, la disparition d’un grand architecte. « L'un des plus célèbres du monde contemporain », nous dit Le Monde. Franck Gehry vient de mourir à l’âge de 96 ans. Le quotidien français ne tarit pas d’éloges à son égard : « Il a su libérer l’architecture de contingences jugées immuables, apportant un vent nouveau dans ses bâtiments, tout en courbes et ondulations comme le musée Guggenheim à Bilbao, ou la fondation Louis Vuitton à Paris ».
Franck Gehry était né au Canada, où le journal Le Devoir, lui rend aussi hommage, rappelant son parcours : « après 18 ans passés dans sa ville natale, il avait déménagé à Los Angeles avec sa famille (…) obtenant son diplôme d’architecte en 1954 ». Le New York Times, de son côté, salue le « perturbateur », « qui a transformé notre vision du monde, modifiant notre perspective et notre ouverture d’esprit. Il a contribué à bouleverser l’architecture et l’art, des domaines résistant au changement ». Enfin, Le Soir, en Belgique, rend hommage à celui qui a « déconstruit le monde à coups de génie oblique et de formes irrégulières ».