Les experts du Giec réunis à Paris: quels sont les enjeux?
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La France accueille toute la semaine près de 600 scientifiques du Giec, le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat. Les auteurs principaux du rapport se réunissent pour entamer les travaux en vue du 7ᵉ rapport d'évaluation du Giec. Et pour la première fois, les trois groupes de travail se réunissent en même temps en ce début de cycle.
Le Giec est constitué de trois groupes de chercheurs. Le premier se consacre aux études physiques, c'est-à-dire à l'évolution du climat et aux causes du réchauffement, le deuxième s'occupe de son impact et des questions d'adaptation et le troisième se penche sur l'atténuation du réchauffement. Habituellement, les travaux sont menés par groupe de travail. Cette fois, le processus a changé.
À quelques jours du 10ᵉ anniversaire de l'accord de Paris, la France dit ainsi vouloir apporter une « forme de soutien politique » aux travaux du Giec. Une marque de soutien à une période où les sciences du climat subissent des attaques, décochées notamment par Donald Trump, le président américain.
Cela n'empêche pas des scientifiques américains — nommés par des observateurs — de participer à cette réunion. Selon l’AFP, plus d’une cinquantaine de scientifiques américains auraient fait le déplacement. Pour les scientifiques précisément, l'objectif de cette semaine, c'est de mieux se coordonner sur certaines thématiques et de gagner ainsi en efficacité et de fournir « des éléments qui aideront » nos dirigeants « à prendre des décisions plus justes », espère un chercheur.
De nouvelles donnéesPlusieurs sujets doivent être étudiés de manière transversale. C'est le cas de la question du dépassement de certains seuils climatiques. La question de savoir comment on pourrait faire baisser la température devrait être posée et cela aurait des implications dans divers groupes.
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Par ailleurs, il devrait y avoir un certain nombre de mises à jour. Les rapports du Giec font une sorte de synthèse des avancées scientifiques. Depuis le précédent rapport, de nombreux événements climatiques extrêmes se sont produits dans le monde et les connaissances s'affinent. Par ailleurs, les chercheurs disposaient de peu de données sur les événements extrêmes survenus dans certaines régions du monde. Elles sont désormais plus fournies, notamment pour l'Afrique. La littérature scientifique s’est également étoffée sur le dossier de l’adaptation.
Calendrier incertainMais pour connaître le résultat, il faudra être patient. Le rapport devrait paraître en 2028 ou 2029. Le compte rendu scientifique devra être approuvé par consensus de l'ensemble des pays membres. « Et si un pays, quel qu'il soit, s'oppose au compte rendu, il ne peut pas être approuvé. Chaque pays a une sorte de droit de veto », expliquait vendredi le coprésident du Groupe 1 du Giec, Robert Vautard, lors d'une visioconférence avec la presse. Mais de préciser qu’il existe des procédures pour approuver le texte si le pays en question est isolé. Il serait alors précisé qu’un pays n’est pas d’accord et pourquoi il ne l’est pas.